Aller au contenu principal

La coopération Sud-Sud dans le domaine agricole pourrait concourir à améliorer la sécurité alimentaire

23/10/2013 - Bouznika, (MAP) - La promotion de la coopération Sud-Sud dans le domaine agricole pourrait concourir grandement à améliorer la sécurité alimentaire grâce aux opportunités d'échanges et de complémentarité, a affirmé, mercredi à Bouznika, le ministre de l'agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, qui participait à la cérémonie officielle de la célébration de la Journée mondiale de l'alimentation.  "Pour réduire la fracture agricole mondiale, gage de toute sécurité alimentaire, il nous faut trouver les bases d'un nouvel ordre de solidarité, en particulier entre pays de notre continent", a relevé M. Akhannouch dans une allocution à cet effet, affirmant l'engagement du Royaume "à partager son expérience et son savoir-faire dans la mise en œuvre d'une stratégie ambitieuse visant à assoir durablement notre sécurité alimentaire, en particulier auprès des pays africains frères". Le ministre marocain, a en outre relevé l'impératif d'allier le souci immédiat de nourrir la population du globe à des considérations de viabilité écologiques. "Développer une agriculture durable est la première réponse à apporter à cette problématique afin de combattre l'insécurité alimentaire et d'en faire un moteur du développement socio-économique du monde rural", a-t-il argumenté. Il a, par la même occasion, mis l'accent sur "le Plan Maroc vert", lancé en 2008 sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI, et qui vise à inscrire l'agriculture marocaine dans une spirale vertueuse de progrès équitables et durables, à l'aide d'une batterie de réformes structurelles et des programmes visant la préservation des ressources naturelles en particulier l'eau. Dans une intervention similaire, le représentant de la FAO au Maroc, Michael Geroge Hage, a lancé un double appel, en invitant les agriculteurs à réinvestir en agriculture les bénéfices tirés afin d'améliorer encore plus les rendements ce qui renforcera la durabilité des systèmes alimentaires et leur résilience. Il a également appelé les bailleurs de fonds, gouvernement et secteur privé à poursuivre leur soutien aux stratégies nationales visant la sécurité alimentaire. M. Hage a en outre, précisé que le cercle vicieux de la pauvreté et de la faim n'est pas toujours bien compris, et que la plupart des pays sont touchés par plusieurs types de malnutrition, qui peuvent coexister à l'échelle du pays, du ménage ou de l'individu. "Aujourd'hui, quelque 840 millions de personnes sont victimes de pénuries alimentaires quotidiennes (...) A l'autre extrémité, le surpoids touche 1,5 milliard de personnes, dont 500 millions sont obèses ce qui les exposent à des risques accrus de diabète, de problèmes cardiovasculaires et d'autres maladies", a-t-il mis en garde. De son côté, le président du Fonds international de développement agricole (FIDA), M. Kanayo Nwanze, a précisé que la 33ème Journée mondiale de l'alimentation, célébrée aujourd'hui au Maroc, est marquée par des constats mitigés dans la lutte contre la faim. Dans cadre lié, et en vue de faire face à la famine sur l'échelle mondiale, M. Nwanze a relevé la nécessité de promouvoir une croissance économique inclusive en faveur des plus pauvres sur le long terme, de créer un environnement favorable pour une production alimentaire durable, de soutenir la production agricole, notamment au niveau de la petite agriculture et d'accroître les revenus des petits agriculteurs à travers un meilleur accès aux marchés. Il a, entre autres, souligné le rôle que peut jouer la petite agriculture familiale dans le développement agricole et rural, ainsi que sa contribution à la sécurité alimentaire. La cérémonie a été clôturée par la présentation des chevaux de race incluant les races les plus répandues dont celles marocaines, européennes et américaines.  

Stratégie de développement des zones oasiennes et de l'arganeraie

04/10/2013 - Errachidia  - Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a procédé, vendredi à Errachidia, au lancement de la Stratégie de développement des zones oasiennes et de l'arganeraie, une nouvelle marque de l’engagement royal en faveur d’un développement durable et équilibré de ces espaces fragiles. Cette stratégie est relative au développement global et intégré de ce territoire régional qui couvre près de 40 pc du territoire national (05 régions, 16 provinces et 400 communes). Elaborée conformément aux hautes instructions royales, elle s’assigne pour principaux objectifs le développement humain des zones cibles, la valorisation des ressources économiques, naturelles et culturelles dont elles regorgent, ainsi que la protection de l’environnement. Lors de la cérémonie de lancement, le ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, M. Aziz Akhannouch a présenté devant SM le Roi un exposé dans lequel il a souligné que la nouvelle stratégie a été établie selon une approche intégrée qui prend en considération l’ensemble des stratégies sectorielles mises en œuvre au plan national, ainsi que les grandes mutations institutionnelles opérées ou en cours, notamment le projet de régionalisation avancée. Les programmes prévus dans le cadre de cette stratégie ont été élaborés suivant une approche participative impliquant l'ensemble des acteurs concernés, et appellent pour leur mise en œuvre optimale l’adhésion des forces vives des régions concernées, l’établissement d’un système de contrôle et de suivi, et l’adoption du principe de contractualisation. Destinée à assurer un développement équilibré des zones oasiennes et de l'arganeraie et à promouvoir leur compétitivité, la présente stratégie se décline en 45 programmes mobilisant des investissements de l’ordre de 92 milliards de dirhams, a-t-il ajouté. Le directeur général de l'Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l'Arganier, M. Brahim Hafidi, a, pour sa part, indiqué que l’agence assurera, outre le rôle de coordination entre les différents intervenants, une mission d’évaluation et de suivi des programmes et projets prévus au titre de la nouvelle stratégie. Et d’ajouter que le programme de développement intégré de la province d’Errachidia, partie intégrante de la stratégie de développement des zones oasiennes et de l'arganeraie, est doté d’une enveloppe budgétaire de 11,3 milliards DH. Ce programme, qui prévoit plusieurs projets de développement ayant trait aux infrastructures de base, au secteur de l’éducation et de la formation, de l’agriculture, du tourisme, des mines et de l’artisanat, vise entre autre l’amélioration du produit intérieur brut (13 milliards DH) à l’horizon 2020 et la création de plus de 25.000 postes d’emploi. Ledit programme accorde une place de choix à la dimension environnementale prévoyant plusieurs mesures visant la gestion rationnelle des ressources hydriques, la lutte contre la désertification et la préservation de la biodiversité de la région, a fait observer M. Hafidi. SM le Roi a,  par la suite, présidé la cérémonie de signature de quatre conventions relatives à la mise en œuvre de la stratégie de développement des zones oasiennes et de l'arganeraie. Les trois premières conventions sont relatives à la mise à niveau et le développement des zones oasiennes et de l'arganier dans les provinces et les préfectures du Royaume (Agadir Idaoutanane, Essaouira,Taroudant, Tiznit, Chtouka Ait Baha, Inzegane Aït Melloul, Guelmim, Tata, Assa Zag, Sidi Ifni, Zagoura, Ouarzazate, Tinghir, Errachidia, Midelt et Figuig). Elles ont été signées par le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, le Directeur général de l'Agence nationale de Développement des Zones oasiennes et de l'Arganier, les gouverneurs des provinces et des préfectures concernées et les présidents des conseils provinciaux et préfectoraux concernés. La quatrième convention, signée par le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, le Haut-commissaire aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification et le Directeur général de l'Agence nationale de Développement des Zones oasiennes et de l'Arganier, porte sur la qualification de l'espace écologique de l'arganeraie sur une superficie de 200 mille hectares, la promotion de la culture de l'arganier en tant que filière agricole productive sur une superficie de 5.000 hectares à l'horizon de 2020, ainsi que la requalification des systèmes écologiques de la forêt d'Amskroud, affectée par les incendies d'août 2013. A rappeler que dès le déclenchement de cet incendie, SM le Roi avait donné Ses Hautes instructions au ministre de l’Intérieur pour se rendre sur les lieux et veiller à ce que toutes les mesures nécessaires soient prises pour la préservation des biens et des personnes et pour que tous les moyens soient mobilisés afin que le feu ne se propage aux habitations des douars avoisinants. A cette occasion, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime a remis à SM le Roi, que Dieu L’assiste, un coffret contenant la documentation relative à la stratégie de développement des zones oasiennes et de l'arganier.

5 octobre 2013

Réunions du comité mixte maroco-espagnol des fruits et légumes et celui des professionnels de la pêche

27/09/2013 - Le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, M. Aziz Akhannouch, et son homologue espagnol M. Miguel Arias Canete ont présidé vendredi 27 septembre 2013 à Casablanca, la 2ème réunion du Comité mixte maroco-espagnol des fruits et légumes, suivie de la commission mixte maroco-espagnole des professionnels de la pêche. La première rencontre a été consacrée à la présentation des résultats du groupe de travail «Tomates» et à la présentation par les professionnels espagnols et marocains du bilan de campagne 2012-2013 et perspectives de campagne 2013-2014. Le comité a également examiné les possibilités d’élargissement du champ de coopération à d’autres fruits et légumes, ainsi que celles se rapportant à l’intégration d’autres aspects comme la formation professionnelle et la recherche et développement. Le comité a pu avancer dans la voie de la coopération depuis la première rencontre tenue à Madrid en décembre de l'année dernière, avec notamment, la création du comité mixte spécifique à la tomate. Il joue un grand rôle dans le soutien à l'application dans les meilleures conditions des termes de l’accord agricole conclu entre le Maroc et l’Union européenne. Le comité est également parvenu à travers ses travaux à l'instauration d'importantes mesures d'intérêt commun, notamment la réservation du quota supplémentaire prévu dans l’accord Maroc-UE exclusivement aux petits producteurs, ce qui est de nature à favoriser l'emploi et soutenir le développement rural. La journée a également été marquée par la tenue de la commission mixte maroco-espagnole des professionnels de la pêche. Ce comité a été mis en place en janvier 2011 dans la perspective de créer une démarche commune des opérateurs de pêche des deux bords pour la défense des intérêts partagés notamment ceux liés à l’aboutissement de l'accord de pêche Maroc-UE. L’accord, paraphé par le Ministre marocain de l’agriculture et de la pêche maritime et la commissaire européenne à la pêche en juillet dernier, entame le circuit d'adoption par les instances européennes : Passage au vote des Etats Membres au Conseil Européen pour procéder à la signature  définitive entre le Maroc et la Commission Européenne, puis entrée dans le circuit d'adoption par le Parlement Européen.  Ces comités constituent des espaces d'échange et de rapprochement entre les opérateurs des deux pays, à travers notamment, le partage d’informations et la convergence des cadres législatifs. Cette collaboration est très importante et permettra aux deux pays de tirer pleinement profit de leurs accords commerciaux et de créer de la valeur. Pour rappel, l'Espagne occupe une place privilégiée dans le commerce extérieur marocain. Elle se place au 1er rang des fournisseurs du Maroc, au 2ème rang de nos clients et représente 14 % de notre commerce extérieur. En termes de produits agro-alimentaires, les échanges entre les deux pays ont totalisé en 2012 environ 788 millions d’euros, soit 10% de la valeur totale de nos échanges commerciaux.

3 octobre 2013

Ouverture de la nouvelle campagne agricole 2013-2014

30/09/2013 -Le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, M. Aziz Akhannouch, a procédé lundi 30 septembre 2013 dans la région de Tadla Azilal a l'ouverture de la campagne agricole 2013-2014 en compagnie de M. Mohamed Fanid, Wali de la Région de Tadla Azilal, des gouverneurs des provinces de Béni Mellal, Azilal et Fquih Ben Salah, des Présidents du Conseil Régional et des Conseils provinciaux, du le Président de la COMADER et du Président de la Fédération Nationale des Chambres d’Agriculture. Cette nouvelle campagne  s'ouvre sur les traces d'une campagne agricole 2012-2013 ayant eu l'immense privilège d'être  lancé par Sa Majesté le Roi que Dieu l'Assiste, ce qui réaffirme la haute sollicitude du Souverain envers les petits agriculteurs et son engagement à promouvoir l'agriculture solidaire, un des principaux piliers du plan Maroc Vert. L’année agricole 2012-2013 a été marquée par des résultats exceptionnels avec une production de céréales de 97 millions de quintaux et une nette amélioration de production des autres filières agricoles, avec, à titre d'exemple, une augmentation de production sucrière de près de 60%, une production prévisionnelle d’olivier en hausse de 30% et en agrumes de 35%. Le financement bancaire du Crédit agricole a atteint 5,5 milliards de dirhams et 350 millions de dirhams à fin août 2013 à travers l’institution Tamwil al Fellah au profit de 15.000 petits agriculteurs. On enregistre une amélioration du taux de mécanisation agricole avec la vente de 3300 tracteurs dans le cadre du FDA. En vue de consolider les bons résultats enregistrés, des mesures sont adoptées pour l'actuelle campagne. Il s’agit de l’approvisionnement du marché en quantités suffisantes de semences sélectionnées (2 millions de quintaux) et engrais (1,2 millions de tonnes), la poursuite du programme d’assurance multirisque agricole sur une superficie de 600 000 hectares pour atteindre 1 million d’hectares en 2015, la poursuite du programme national d'économie d'eau pour l’équipement de 50 000 Ha supplémentaires en irrigation localisée pour atteindre 410 000 hectares fin 2014 (représente 60% des objectifs pour 2020). Elle sera marquée également par l’extension des aides financières dans le cadre du Fonds de Développement Agricole (FDA) à notamment, 17 nouvelles espèces fruitières (pommier, amandier, caroubier, argane,…), aux équipements de pompage à énergie solaire et à la promotion des exportations agricoles. La journée qui a connu le lancement de l'opération du labour a également été marqué par la tenue d'une large rencontre entre les acteurs du secteur notamment les Présidents des interprofessions, les associations de producteurs agricoles et professionnels distributeurs d’intrants, des responsables du Crédit Agricole, MAMDA, OCP et des ministères de l’Intérieur et de l’Economie et des Finances. Une rencontre avec les élus de la région a eu lieu au siège de la Wilaya de Béni Mellal, elle a porté sur la présentation de l’état d’avancement du Plan Agricole Régional et le débat autour de questions liées à l’agriculture dans la région. La journée a démarré par des visites de terrain, avec un premier arrêt à la ferme de l’Association des betteraviers du Tadla pour la visite du chantier de semi-mécanique de la betterave à sucre et un deuxième arrêt pour le lancement officiel de la rentrée scolaire de la formation professionnelle agricole. Des journées de lancement similaires seront organisées dans les autres régions du pays  pour sensibiliser les parties prenantes pour informer sur les différentes mesures et veiller au démarrage de la campagne dans les meilleures conditions. 

2 octobre 2013

Ouverture de la première édition du Salon International de Développement de l'Elevage à Tadla-Azilal. Province de Fqih Bensaleh

18/09/2013 - La cérémonie d'ouverture du salon, placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI et qui se poursuit jusqu'au 22 du mois en cours avec la participation d'exposants marocains et étrangers, s'est déroulée en présence d'une délégation ministérielle composée de M. Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et de la Pêche Maritime, M. Lahcen Daoudi, Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation des Cadres, M. Lahcen Haddad, ministre du tourisme, M. Abdelâdim El Guerrouj, ministre délégué chargé de la Fonction Publique et de la Modernisation de l'Administration. M. Charki Draiss, ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur. A cette occasion, M. Akhannouch a souligné l'importance de cette manifestation agrico-culturelle régionale à dimension nationale et internationale, qui devrait permettre aux éleveurs et aux agriculteurs de s'imprégner des nouvelles techniques d'élevage et partant d'améliorer les conditions de contrôle des naissances et de l'insémination artificielle.  Le ministre a indiqué que le taux des races bovines améliorées dans les zones irriguées a dépassé 85 %, rappelant que le chiffre d'affaires de la filière des viandes rouges s'élève à 35 milliards de dirhams, soit une production nationale de 440 mille tonnes, dont 10 % produit au niveau de Tadla Azilal.  Le ministre a formé le vœu de voir cet événement devenir une tradition annuelle devant permettre de suivre le courant des évolutions survenues dans le secteur de l'agriculture, notamment dans la filière de l'élevage dans le but de valoriser ses capacités via l'introduction de technologies modernes.  Pour sa part, le directeur régional de l'agriculture de la région Tadla-Azilal, M. Kamal Bennouna, a indiqué que cet événement, organisé à l'initiative de « l'Association Salon International de Développement de l'Elevage à Tadla-Azilal », en partenariat avec le Conseil Régional, la Wilaya de la région et les conseils provinciaux (Béni Mellal, Fqih Bensaleh, Azilal) et la Chambre régionale de l'agriculture, réunit des exposants d'Espagne, d'Italie et d'Allemagne en plus d'exposants marocains.  Les participants au salon exposent les meilleurs types de races de bovins et de veaux, a-t-il dit, estimant que cet événement permettrait aux éleveurs et aux agriculteurs de la région de ne pas recourir aux importations de l'étranger.  Pour M. Bennouna, ce salon, qui est organisé sur une superficie de 7.700 m² couverte, est une occasion pour mettre en avant la qualité des produits de la viande rouge et du lait de la région, et aussi une opportunité pour les agriculteurs de commercialiser leur bétail, soulignant que le salon pourrait attirer environ 150.000 agriculteurs et éleveurs.  Selon les données du centre régional d'investissement, la filière des viandes rouges occupe une place importante dans le tissu économique de la région dont le taux de production est estimé à 45 mille tonnes par an, grâce au grand potentiel fort d'un cheptel d'environ 270.000 têtes de bœuf, 1,4 million têtes d'ovins, principalement de la race Sardi, et 600.000 têtes de caprins.  De par cette importance, le plan agricole régional, mis en place dans le cadre du Plan Maroc Vert, a accordé un intérêt particulier à la filière des viandes rouges.  Le Plan ambitionne d'augmenter la production de viandes rouges de la région à 90.000 tonnes par an à l'horizon 2020 et ce, par la mise en place d'une stratégie efficace, de la phase de production à celle de commercialisation en passant par le processus de fabrication (des unités modernes pour la valorisation de la viande rouge).  Au menu de cet évènement figurent des séminaires sur les thèmes: "développement de la filière de lait dans le cadre du Plan Maroc Vert", "développement de la filière des viandes rouges dans le cadre du Plan Maroc Vert," et "la formation professionnelle dans le cadre du Plan Maroc Vert", ainsi que des concours dans l'élevage de bétail.

24 septembre 2013

Le Maroc participe au Salon « Saudi Agriculture » du 15 au 18 septembre

13/09/2013 - Le Maroc participe pour la première fois au Salon Saudi Agriculture qui se tiendra à Riyad, du 15 au 18 septembre, et ce dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie Plan Maroc Vert, notamment, le développement des exportations agroalimentaires. L'objectif de la participation du Maroc à la 32ème édition de ce salon est "de nouer de nouveaux partenariats et de conquérir de nouvelles parts de marchés à travers notamment, la présentation du potentiel du produit marocain, de sa diversité, qualité et notoriété à l'échelle internationale. Le Maroc sera présent en force à ce salon à travers un pavillon qui s'étale sur une superficie de 190 m², accueillant une vingtaine d'entreprises marocaines qui pourront présenter le potentiel de l'export marocain et ses particularités et initier des relations d'affaires avec les plus grandes chaînes de distribution, les agents distributeurs, importateurs, grossistes et centrales d'achat, de l'Arabie Saoudite en particulier et des pays du Moyen Orient en général.  Présidé par le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch, la délégation marocaine est composée de hauts responsables du Département de l'Agriculture et d'acteurs privés du secteur agricole. Il s'agit d'opérateurs privés représentant les secteurs des fruits et légumes frais, des produits végétaux transformés, des produits du terroir, des pâtes alimentaires et de l'arboriculture. Pour cette première participation du Maroc, la mobilisation de cette forte délégation des opérateurs privés du secteur témoigne indéniablement de l'importance de cette manifestation et de l'intérêt accordé au développement des exportations sur le marché du Moyen Orient. Cette manifestation représente une opportunité privilégiée pour communiquer sur le potentiel productif marocain dans le secteur et d'élaborer des contacts professionnels. En marge de ce Salon, le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime, en collaboration avec l'ambassade du Maroc à Riyad, prévoit l'organisation d'une rencontre Maroco-saoudienne, le 15 septembre offrant un espace de rencontre "B to B" et d'échange entre les différents opérateurs des deux Royaumes. La participation du Maroc au Salon "Saudi Agriculture 2013" est une véritable occasion pour explorer de nouvelles opportunités de partenariats économiques et de communiquer sur l'offre exportable marocaine ainsi que sur les atouts et caractéristiques des entreprises marocaines, ce qui pourrait ouvrir des perspectives de croissance importante pour les opérateurs du secteur d'exportation de l'agroalimentaire marocain et promouvoir l'origine Maroc. Cette participation vient suite à la visite effectuée par M. Akhannouch en avril dernier et dont l'objectif était de sensibiliser les opérateurs des deux Royaumes à l'importance stratégique des échanges commerciaux. Ce Salon international est considéré comme le plus grand salon de l'agriculture et de l'industrie agro-alimentaire au niveau du Moyen-Orient.  Le bilan de 2012 confirme la participation de 643 exposants représentant 35 pays à travers le monde et la visite de 16.000 professionnels sur une superficie de 15.000 m². MAP

16 septembre 2013

Le Ministre de l’agriculture et de la pêche maritime reçoit son homologue chilien

10/09/2013 - Le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, M. Aziz Akhannouch, a reçu le mardi 10 septembre 2013 à Rabat, le Ministre de l’agriculture du Chili, M. Luis Mayol Bouchon en visite de travail au Maroc. Les deux ministres se sont entretenus sur les possibilités d’échange et de coopération entre les deux pays dans le domaine de l’agriculture et les perspectives de développement de cette coopération pour qu’elle soit profitable aux deux parties. Les échanges commerciaux entre le Maroc et le Chili restent peu développés et ne reflètent pas le niveau des relations bilatérales entre les deux pays. La part des produits agricoles dans les échanges entre les deux pays a été de 61% en 2011. Les importations agricoles sont constituées principalement de trois produits, les fruits et préparations de fruits (34%), les graines de légumes (27%) et le beurre (13%). Les exportations agricoles marocaines à destination du Chili sont constituées principalement d’algues brutes (65%) et de câpres en conserves (23%).

12 septembre 2013

La coopération Sud-Sud dans le domaine agricole pourrait concourir à améliorer la sécurité alimentaire

23/10/2013 - Bouznika, (MAP) - La promotion de la coopération Sud-Sud dans le domaine agricole pourrait concourir grandement à améliorer la sécurité alimentaire grâce aux opportunités d'échanges et de complémentarité, a affirmé, mercredi à Bouznika, le ministre de l'agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, qui participait à la cérémonie officielle de la célébration de la Journée mondiale de l'alimentation.  "Pour réduire la fracture agricole mondiale, gage de toute sécurité alimentaire, il nous faut trouver les bases d'un nouvel ordre de solidarité, en particulier entre pays de notre continent", a relevé M. Akhannouch dans une allocution à cet effet, affirmant l'engagement du Royaume "à partager son expérience et son savoir-faire dans la mise en œuvre d'une stratégie ambitieuse visant à assoir durablement notre sécurité alimentaire, en particulier auprès des pays africains frères". Le ministre marocain, a en outre relevé l'impératif d'allier le souci immédiat de nourrir la population du globe à des considérations de viabilité écologiques. "Développer une agriculture durable est la première réponse à apporter à cette problématique afin de combattre l'insécurité alimentaire et d'en faire un moteur du développement socio-économique du monde rural", a-t-il argumenté. Il a, par la même occasion, mis l'accent sur "le Plan Maroc vert", lancé en 2008 sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI, et qui vise à inscrire l'agriculture marocaine dans une spirale vertueuse de progrès équitables et durables, à l'aide d'une batterie de réformes structurelles et des programmes visant la préservation des ressources naturelles en particulier l'eau. Dans une intervention similaire, le représentant de la FAO au Maroc, Michael Geroge Hage, a lancé un double appel, en invitant les agriculteurs à réinvestir en agriculture les bénéfices tirés afin d'améliorer encore plus les rendements ce qui renforcera la durabilité des systèmes alimentaires et leur résilience. Il a également appelé les bailleurs de fonds, gouvernement et secteur privé à poursuivre leur soutien aux stratégies nationales visant la sécurité alimentaire. M. Hage a en outre, précisé que le cercle vicieux de la pauvreté et de la faim n'est pas toujours bien compris, et que la plupart des pays sont touchés par plusieurs types de malnutrition, qui peuvent coexister à l'échelle du pays, du ménage ou de l'individu. "Aujourd'hui, quelque 840 millions de personnes sont victimes de pénuries alimentaires quotidiennes (...) A l'autre extrémité, le surpoids touche 1,5 milliard de personnes, dont 500 millions sont obèses ce qui les exposent à des risques accrus de diabète, de problèmes cardiovasculaires et d'autres maladies", a-t-il mis en garde. De son côté, le président du Fonds international de développement agricole (FIDA), M. Kanayo Nwanze, a précisé que la 33ème Journée mondiale de l'alimentation, célébrée aujourd'hui au Maroc, est marquée par des constats mitigés dans la lutte contre la faim. Dans cadre lié, et en vue de faire face à la famine sur l'échelle mondiale, M. Nwanze a relevé la nécessité de promouvoir une croissance économique inclusive en faveur des plus pauvres sur le long terme, de créer un environnement favorable pour une production alimentaire durable, de soutenir la production agricole, notamment au niveau de la petite agriculture et d'accroître les revenus des petits agriculteurs à travers un meilleur accès aux marchés. Il a, entre autres, souligné le rôle que peut jouer la petite agriculture familiale dans le développement agricole et rural, ainsi que sa contribution à la sécurité alimentaire. La cérémonie a été clôturée par la présentation des chevaux de race incluant les races les plus répandues dont celles marocaines, européennes et américaines.  

24 octobre 2013

Le Maroc invité d'honneur de la Foire agricole du Gabon

21/10/2013 -Libreville, (MAP) - Le secteur agricole est l'un des piliers majeurs de la coopération entre le Maroc et le Gabon, a indiqué, lundi à Libreville, le ministre de l'agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch. Exposant l'expérience marocaine dans le domaine agricole à travers le Plan Maroc Vert, en ouverture de la 1ère édition de la Foire agricole internationale de la capitale gabonaise, dont le Royaume est l'invité d'honneur, le ministre a rappelé la solidité des liens entre les deux pays. Ces liens qui, a-t-il noté, trouvent leur origine dans les fortes relations d'amitié existant entre Son Excellence le Président Ali Bongo Odimba et Sa Majesté le Roi Mohammed VI. ''Le secteur agricole constitue aujourd'hui l'un des piliers majeurs de cette coopération rapprochée entre les deux pays et ce, grâce à une volonté et un engagement communs de mise à niveau du secteur agricole'', a-t-il ajouté lors de cette rencontre marquée par la présence d'une importante délégation marocaine d'opérateurs et responsables du secteur agricole. Le renforcement des relations économiques, particulièrement dans le secteur agricole présente, en effet, une avancée de taille dans la coopération Sud-Sud dans un continent où la sécurité alimentaire constitue un enjeu majeur, a-t-il relevé. Par ailleurs, M. Akhannouch a souligné que le Plan Maroc Vert a d'ores et déjà posé les fondements d'un nouvel ordre agraire au Maroc. En l'espace de 5 ans, cette stratégie a permis de faire traverser au secteur d'importants paliers, a-t-il souligné, rappelant que pour la période 2008-2012, la superficie agricole productive au Maroc s'est améliorée de 11 pc, passant à près de 8 millions d'hectares, alors que la production agricole a bondi de plus de 45 pc pour cumuler un total supérieur de 42 millions de tonnes toutes filières confondues. L'expérience marocaine constitue un moyen de renforcement de la coopération entre les deux pays à travers un partage d'expertise, a ajouté M. Akhannouch. Pour sa part, le Premier ministre gabonais Raymond Ndong Sima a reconnu que plus d'efforts doivent être consentis afin de se défaire d'une extrême dépendance à l'importation, due essentiellement à la faiblesse du secteur agricole, soulignant que la cherté de la vie demeure logiquement la conséquence inéluctablement de cette situation. 'Cela alors que notre agriculture dispose de tous les atouts qui la prédestinent à assurer une autosuffisance alimentaire et même envisager l'exportation'', a regretté le chef du gouvernement gabonais, mettant l'accent sur la nécessité impérieuse de mettre fin à ce paradoxe. De son côté, le ministre gabonais de l'agriculture, de la pêche, de l'élevage et du développement rural, Julien Nkoghe Bekalé a indiqué que le gouvernement aspire à redonner au secteur agricole la place qui est la sienne, en s'inspirant notamment du succès de l'expérience marocaine en la matière. Le secteur agricole au Gabon est un chantier en pleine transformation, à même d'en faire à la fois un vecteur et une locomotive du développement socio-économique et territorial, a-t-il dit, mettant en avant les efforts menés en ce sens, en particulier la mise en place d'un plan national d'investissement agricole et de sécurité alimentaire, ainsi que la stratégie nationale d'opérationnalisation du Plan Gabon Vert, un des piliers de Plan stratégique Gabon émergent. Autrefois secteur indispensable de l'économie nationale avec une contribution de 32 pc au PIB national il y a 30 ans, l'agriculture a perdu de sa verve ( ) tellement elle ne représente plus que 2 pc du PIB, a-t-il déploré. Cette première Foire agricole internationale du Gabon, qui se poursuivra jusqu'au 27 courant, est initiée dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l'alimentation et de la Journée nationale de l'agriculture. Elle réunit une centaine d exposants représentant une dizaine de pays africains. Le programme comprend la tenue des premières assises nationales de l'agriculture, en présence d'experts, universitaires et techniciens qui auront à réfléchir sur la concrétisation du nouveau modèle gabonais dans le domaine de l'agriculture. Ils débattront à cette occasion des voies et moyens à même de sortir le secteur agricole de sa situation actuelle qui vit au rythme de multiples difficultés, notamment une faible production agricole, une agro-industrie peu développée et un élevage sommaire. Ces manifestations s'inscrivent également dans le cadre des efforts menés par les pouvoir publics au Gabon qui s'attachent à concilier les multiples atouts dont dispose le pays dans ce secteur pour assurer une autonomie alimentaire, à savoir plus de 5 millions d'hectares de terres cultivables, des conditions agro-écologiques favorables et d'importantes ressources en eau et en produits halieutiques.

22 octobre 2013

SM le Roi lance deux importants projets agricoles dans la province d’Errachidia

09/10/2013 Commune rurale Bni M'hamed Sijilmassa (province d’Errachidia)  - Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a lancé mercredi dans la province d’Errachidia, deux importants projets agricoles, traduisant ainsi l’intérêt particulier que porte le Souverain à la préservation des zones oasiennes, ainsi que Sa volonté d'améliorer la productivité et la compétitivité du palmier-dattier. Inscrits dans le cadre du pilier II du plan Maroc Vert, ces projets ambitionnent l’amélioration de la productivité et de la valorisation à travers des actions d’encadrement (formation/vulgarisation), le développement d’outils d’agrégation sociale et la mise en œuvre des innovations institutionnelles qui s’imposent pour affronter les défis de l’eau. En fait, l’unité de valorisation et de stockage des dattes de Rissani bénéficiera à quelque 252 agriculteurs et permettra, à terme, le conditionnement de près de 1.250 tonnes de dattes par an, le stockage d’environ 400 T/an, l’augmentation de la valeur ajoutée de 32 millions de dirhams par an et l’amélioration des revenus des agriculteurs de 15.000 à 25.000 dirhams le hectare. La quatrième du genre au niveau de la province, cette unité fait partie intégrante d’un ambitieux programme (82,5 MDH) qui a permis également la création de six groupements d’intérêt économique, l’organisation de 12 sessions de formation au profit des agriculteurs de la région. Ledit programme prévoit, en outre, de porter le nombre des unités de valorisation et de stockage des dattes à six à fin 2014. Par ailleurs, la région de Draa-Tafilalet a connu, au titre du programme national de développement du palmier-dattier, la création de huit unités de valorisation et de stockage des dattes d’une capacité de 2.600 tonnes, contre neuf dans la région de Souss-Massa-Draâ, trois au niveau de la région de Guelmim-Smara et une unité dans la région de l’Oriental. Outre la création d’unités de valorisation et de stockage des dattes, le programme national de développement du palmier-dattier vise, d'ici 2020, la plantation de 3 millions de plants, la reconstitution et la densification des palmeraies existantes (48.000 ha), la création de nouvelles plantations modernes (17.000 ha), la mise à niveau de l'ensemble de la filière phoenicicole, notamment l'aspect commercialisation/valorisation. Pour atteindre cet objectif, il a été procédé à la création du laboratoire national de culture des tissus du palmier dattier d'Errachidia, inauguré par le Souverain le 10 novembre 2011, et la conclusion de contrats entre le ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime et trois laboratoires privés pour la production de 500.000 vitro-plants par an. Un million de plants ont été plantés à ce jour dans le cadre de ce programme, un chiffre susceptible d’atteindre les 1.250.000 plants à la fin de l’année en cours, soit un taux de réalisation de 109 pc. La province d’Errachidia connait, au titre du programme national de développement du palmier-dattier, la réalisation de plusieurs projets inscrits dans le cadre du Plan Maroc Vert (Piliers I et II) et mobilisant des investissements de l’ordre de 730 MDH. Ainsi, plusieurs projets du pilier I du Plan Maroc Vert sont programmés et portent sur une superficie globale de 5.000 hectares. Ces projets (600 MDH), portés par 80 investisseurs, concernent notamment la plantation de 750.000 plants, l’équipement de 5.000 hectares de terres en système d'irrigation goutte-à-goutte, la construction d’une unité de production des vitro-plants, ainsi que la valorisation des produits à travers la création d'un label de qualité. Pour ce qui est des projets prévus au titre du pilier II du Plan Maroc Vert, ils sont au nombre de 17 et concernent une superficie globale de 18.000 hectares. Bénéficiant à plus de 16.000 agriculteurs, ces projets (130 MDH) portent sur le repeuplement des oasis traditionnelles (200.000 plants), le renforcement du réseau d’irrigation, la réalisation de six unités de valorisation et de stockage des dattes et la création d’un signe distinctif d'origine et de qualité à la variété  Majhoul. Le taux de réalisation des projets pilier II  programmés varie entre 50  et 100 pc. Le projet intégré de développement de la filière du palmier-dattier au niveau de l’oasis El Khorbat, lancé ce jour par le Souverain, s’inscrit dans le cadre du pilier II du plan Maroc Vert. Profitant à plus de 800 agriculteurs, ce projet, qui porte sur 1.200 ha (74.000 palmier-dattiers), prévoit la réalisation d’un ensemble d’aménagements hydro-agricoles, le repeuplement et la réhabilitation des oasis traditionnelles (500 ha), la valorisation de la production, outre l’encadrement technique des agriculteurs. Sa Majesté le Roi a, à cette occasion, procédé à la plantation symbolique d'un palmier dattier en guise de lancement du projet intégré d'El Khorbat, avant de visiter le seuil de dérivation réalisé dans le cadre des aménagements hydro-agricoles prévus par ledit projet. Le Souverain a, par la même occasion, remis symboliquement du matériel agricole (extracteurs de pollen, pulvérisateurs, pollinisateurs de palmier-dattier et caisses d'emballage de dattes) à un ensemble de coopératives locales de palmier dattier organisées en cinq groupements d’intérêt économique. Plan  Maroc Vert, programme national de développement du palmier-dattier, stratégie de développement des zones oasiennes et de l'arganeraie, lancée récemment par SM le Roi, que Dieu L'assiste, sont autant d'initiatives qui traduisent l'engagement permanent du Souverain en faveur d'un développement durable, global et intégré des zones oasiennes, considérées comme un réservoir extraordinaire de diversité biologique, de connaissances et de savoir-faire.

10 octobre 2013

Fête du Sacrifice 2012-2013 : Une offre couvrant largement la demande

08/10/2013 - A la veille de la fête de l’Aid El Adha, le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime procède à l’évaluation de la situation prévisionnelle de l’approvisionnement du marché en animaux pour le sacrifice de l’Aid, en étroite concertation avec les professionnels de la filière des viandes rouges. L’Aïd Al Adha de cette année intervient dans une campagne agricole marquée par les points saillants suivants : 1. Une bonne campagne agricole ayant impacté les disponibilités fourragères pour le cheptel en particulier les parcours et les jachères ; 2. Une hausse des prix des matières premières entrant dans l’alimentation animale sur le marché international, ce qui s’est traduit par une hausse des prix des aliments de bétail dépassant 20% selon les produits, malgré les mesures prises par le gouvernement pour l’exonération de l’importation de ces produits, des taxes et des droits douanes ; 3. L'achèvement du programme de sauvegarde de cheptel qui a été lancé en Mars 2012 et a touché quelques régions en 2013. Celui ci a aidé les éleveurs d'ovins et de caprins à assurer l'approvisionnement normal du marché en produits, en particulier durant les périodes de fortes demandes (période estivale ou le mois sacré de Ramadan) ; 4. Les performances zootechniques  ont connu une légère baisse par rapport à l’année dernière atteignant un taux d’agnelage de 80% et un taux de mortalité réduit ne dépassant pas 5% ; 5. L’état sanitaire des animaux est bon dans l’ensemble des régions du Royaume grâce aux programmes de surveillance continus, aux renforcements des encadrements sanitaires et des campagnes prophylactiques et des traitements contre les maladies réputées contagieuses à incidences économiques menées par les services vétérinaires relevant de l’ONSSA. Selon les statistiques réalisées régulièrement par le ministère de l’agriculture et de la Pêche maritime, les effectifs du cheptel ovin et caprins au titre de l’année 2012 s’élèvent à 25,3 millions de têtes dont 19,1 Millions d’ovins et 6,2 Millions de caprins. Pour l’évaluation de l’offre et de la demande à l'occasion de l'Aid Al Adha, les éléments suivants ont été pris en considération: 1- Les données statistiques réalisées par le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime  sur : Les effectifs du cheptel ovin et caprin ; Les données sur les abattages à l’occasion de l’Aïd El Adha de l’année précédente  (1433) ; Les abattages d’ovins (mâles et femelles) enregistrés au niveau des abattoirs contrôlés ; 2- Les normes zootechniques (taux d’agnelage, taux de mortalité) observées sur le cheptel ovin et caprin dans les différentes régions du royaume. Les données recueillies ont permis d’évaluer l’offre et la demande prévisionnelles en ovins et caprins comme suit : Les disponibilités en ovins et caprins destinés à l’abattage de l’Aïd sont estimées à près de 8.3 millions de têtes dont 4.83 millions d’ovins mâles et 3.47 millions d’agnelles et de caprins. La demande est estimée à 5.4 millions de têtes, dont 4.7 millions d’ovins (soit 4,18 millions mâles)  et  700. 000 caprins. La comparaison entre l’offre et la demande montre que les disponibilités en animaux couvrent la demande. Il est à noter que l’opération de l’Aïd Al Adha constitue une opportunité pour améliorer la trésorerie des agriculteurs pour lesquels l’élevage de petits ruminants représente la principale source de revenus, notamment dans les vastes zones de parcours qui couvrent environ 70% de la superficie du pays. Ainsi les transactions commerciales des animaux d’abattages à l’occasion de l’Aïd Al Adha 1434 permettront de réaliser un chiffre d’affaires dépassant les 8 milliards de dirhams, dont la grande partie sera transférée au milieu rural, permettant ainsi aux agriculteurs de faire face aux dépenses des autres activités agricoles, en particulier durant cette période de lancement de la campagne agricole 2013-2014. Ces ressources financières contribueront à dynamiser les activités économiques globales dans le monde rural. Enfin, le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime assurera un suivi rapproché de l’approvisionnement des différents marchés pour suivre de prés les cours des animaux commercialisés notamment au niveau des grandes surfaces, des souks ruraux et des principaux points de vente au niveau des villes et de l’état sanitaire des animaux par les services vétérinaires relevant de l’ONSSA.

8 octobre 2013

Stratégie de développement des zones oasiennes et de l'arganeraie

04/10/2013 - Errachidia  - Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a procédé, vendredi à Errachidia, au lancement de la Stratégie de développement des zones oasiennes et de l'arganeraie, une nouvelle marque de l’engagement royal en faveur d’un développement durable et équilibré de ces espaces fragiles. Cette stratégie est relative au développement global et intégré de ce territoire régional qui couvre près de 40 pc du territoire national (05 régions, 16 provinces et 400 communes). Elaborée conformément aux hautes instructions royales, elle s’assigne pour principaux objectifs le développement humain des zones cibles, la valorisation des ressources économiques, naturelles et culturelles dont elles regorgent, ainsi que la protection de l’environnement. Lors de la cérémonie de lancement, le ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, M. Aziz Akhannouch a présenté devant SM le Roi un exposé dans lequel il a souligné que la nouvelle stratégie a été établie selon une approche intégrée qui prend en considération l’ensemble des stratégies sectorielles mises en œuvre au plan national, ainsi que les grandes mutations institutionnelles opérées ou en cours, notamment le projet de régionalisation avancée. Les programmes prévus dans le cadre de cette stratégie ont été élaborés suivant une approche participative impliquant l'ensemble des acteurs concernés, et appellent pour leur mise en œuvre optimale l’adhésion des forces vives des régions concernées, l’établissement d’un système de contrôle et de suivi, et l’adoption du principe de contractualisation. Destinée à assurer un développement équilibré des zones oasiennes et de l'arganeraie et à promouvoir leur compétitivité, la présente stratégie se décline en 45 programmes mobilisant des investissements de l’ordre de 92 milliards de dirhams, a-t-il ajouté. Le directeur général de l'Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l'Arganier, M. Brahim Hafidi, a, pour sa part, indiqué que l’agence assurera, outre le rôle de coordination entre les différents intervenants, une mission d’évaluation et de suivi des programmes et projets prévus au titre de la nouvelle stratégie. Et d’ajouter que le programme de développement intégré de la province d’Errachidia, partie intégrante de la stratégie de développement des zones oasiennes et de l'arganeraie, est doté d’une enveloppe budgétaire de 11,3 milliards DH. Ce programme, qui prévoit plusieurs projets de développement ayant trait aux infrastructures de base, au secteur de l’éducation et de la formation, de l’agriculture, du tourisme, des mines et de l’artisanat, vise entre autre l’amélioration du produit intérieur brut (13 milliards DH) à l’horizon 2020 et la création de plus de 25.000 postes d’emploi. Ledit programme accorde une place de choix à la dimension environnementale prévoyant plusieurs mesures visant la gestion rationnelle des ressources hydriques, la lutte contre la désertification et la préservation de la biodiversité de la région, a fait observer M. Hafidi. SM le Roi a,  par la suite, présidé la cérémonie de signature de quatre conventions relatives à la mise en œuvre de la stratégie de développement des zones oasiennes et de l'arganeraie. Les trois premières conventions sont relatives à la mise à niveau et le développement des zones oasiennes et de l'arganier dans les provinces et les préfectures du Royaume (Agadir Idaoutanane, Essaouira,Taroudant, Tiznit, Chtouka Ait Baha, Inzegane Aït Melloul, Guelmim, Tata, Assa Zag, Sidi Ifni, Zagoura, Ouarzazate, Tinghir, Errachidia, Midelt et Figuig). Elles ont été signées par le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, le Directeur général de l'Agence nationale de Développement des Zones oasiennes et de l'Arganier, les gouverneurs des provinces et des préfectures concernées et les présidents des conseils provinciaux et préfectoraux concernés. La quatrième convention, signée par le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, le Haut-commissaire aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification et le Directeur général de l'Agence nationale de Développement des Zones oasiennes et de l'Arganier, porte sur la qualification de l'espace écologique de l'arganeraie sur une superficie de 200 mille hectares, la promotion de la culture de l'arganier en tant que filière agricole productive sur une superficie de 5.000 hectares à l'horizon de 2020, ainsi que la requalification des systèmes écologiques de la forêt d'Amskroud, affectée par les incendies d'août 2013. A rappeler que dès le déclenchement de cet incendie, SM le Roi avait donné Ses Hautes instructions au ministre de l’Intérieur pour se rendre sur les lieux et veiller à ce que toutes les mesures nécessaires soient prises pour la préservation des biens et des personnes et pour que tous les moyens soient mobilisés afin que le feu ne se propage aux habitations des douars avoisinants. A cette occasion, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime a remis à SM le Roi, que Dieu L’assiste, un coffret contenant la documentation relative à la stratégie de développement des zones oasiennes et de l'arganier.

5 octobre 2013

Réunions du comité mixte maroco-espagnol des fruits et légumes et celui des professionnels de la pêche

27/09/2013 - Le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, M. Aziz Akhannouch, et son homologue espagnol M. Miguel Arias Canete ont présidé vendredi 27 septembre 2013 à Casablanca, la 2ème réunion du Comité mixte maroco-espagnol des fruits et légumes, suivie de la commission mixte maroco-espagnole des professionnels de la pêche. La première rencontre a été consacrée à la présentation des résultats du groupe de travail «Tomates» et à la présentation par les professionnels espagnols et marocains du bilan de campagne 2012-2013 et perspectives de campagne 2013-2014. Le comité a également examiné les possibilités d’élargissement du champ de coopération à d’autres fruits et légumes, ainsi que celles se rapportant à l’intégration d’autres aspects comme la formation professionnelle et la recherche et développement. Le comité a pu avancer dans la voie de la coopération depuis la première rencontre tenue à Madrid en décembre de l'année dernière, avec notamment, la création du comité mixte spécifique à la tomate. Il joue un grand rôle dans le soutien à l'application dans les meilleures conditions des termes de l’accord agricole conclu entre le Maroc et l’Union européenne. Le comité est également parvenu à travers ses travaux à l'instauration d'importantes mesures d'intérêt commun, notamment la réservation du quota supplémentaire prévu dans l’accord Maroc-UE exclusivement aux petits producteurs, ce qui est de nature à favoriser l'emploi et soutenir le développement rural. La journée a également été marquée par la tenue de la commission mixte maroco-espagnole des professionnels de la pêche. Ce comité a été mis en place en janvier 2011 dans la perspective de créer une démarche commune des opérateurs de pêche des deux bords pour la défense des intérêts partagés notamment ceux liés à l’aboutissement de l'accord de pêche Maroc-UE. L’accord, paraphé par le Ministre marocain de l’agriculture et de la pêche maritime et la commissaire européenne à la pêche en juillet dernier, entame le circuit d'adoption par les instances européennes : Passage au vote des Etats Membres au Conseil Européen pour procéder à la signature  définitive entre le Maroc et la Commission Européenne, puis entrée dans le circuit d'adoption par le Parlement Européen.  Ces comités constituent des espaces d'échange et de rapprochement entre les opérateurs des deux pays, à travers notamment, le partage d’informations et la convergence des cadres législatifs. Cette collaboration est très importante et permettra aux deux pays de tirer pleinement profit de leurs accords commerciaux et de créer de la valeur. Pour rappel, l'Espagne occupe une place privilégiée dans le commerce extérieur marocain. Elle se place au 1er rang des fournisseurs du Maroc, au 2ème rang de nos clients et représente 14 % de notre commerce extérieur. En termes de produits agro-alimentaires, les échanges entre les deux pays ont totalisé en 2012 environ 788 millions d’euros, soit 10% de la valeur totale de nos échanges commerciaux.

3 octobre 2013

Ouverture de la nouvelle campagne agricole 2013-2014

30/09/2013 -Le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, M. Aziz Akhannouch, a procédé lundi 30 septembre 2013 dans la région de Tadla Azilal a l'ouverture de la campagne agricole 2013-2014 en compagnie de M. Mohamed Fanid, Wali de la Région de Tadla Azilal, des gouverneurs des provinces de Béni Mellal, Azilal et Fquih Ben Salah, des Présidents du Conseil Régional et des Conseils provinciaux, du le Président de la COMADER et du Président de la Fédération Nationale des Chambres d’Agriculture. Cette nouvelle campagne  s'ouvre sur les traces d'une campagne agricole 2012-2013 ayant eu l'immense privilège d'être  lancé par Sa Majesté le Roi que Dieu l'Assiste, ce qui réaffirme la haute sollicitude du Souverain envers les petits agriculteurs et son engagement à promouvoir l'agriculture solidaire, un des principaux piliers du plan Maroc Vert. L’année agricole 2012-2013 a été marquée par des résultats exceptionnels avec une production de céréales de 97 millions de quintaux et une nette amélioration de production des autres filières agricoles, avec, à titre d'exemple, une augmentation de production sucrière de près de 60%, une production prévisionnelle d’olivier en hausse de 30% et en agrumes de 35%. Le financement bancaire du Crédit agricole a atteint 5,5 milliards de dirhams et 350 millions de dirhams à fin août 2013 à travers l’institution Tamwil al Fellah au profit de 15.000 petits agriculteurs. On enregistre une amélioration du taux de mécanisation agricole avec la vente de 3300 tracteurs dans le cadre du FDA. En vue de consolider les bons résultats enregistrés, des mesures sont adoptées pour l'actuelle campagne. Il s’agit de l’approvisionnement du marché en quantités suffisantes de semences sélectionnées (2 millions de quintaux) et engrais (1,2 millions de tonnes), la poursuite du programme d’assurance multirisque agricole sur une superficie de 600 000 hectares pour atteindre 1 million d’hectares en 2015, la poursuite du programme national d'économie d'eau pour l’équipement de 50 000 Ha supplémentaires en irrigation localisée pour atteindre 410 000 hectares fin 2014 (représente 60% des objectifs pour 2020). Elle sera marquée également par l’extension des aides financières dans le cadre du Fonds de Développement Agricole (FDA) à notamment, 17 nouvelles espèces fruitières (pommier, amandier, caroubier, argane,…), aux équipements de pompage à énergie solaire et à la promotion des exportations agricoles. La journée qui a connu le lancement de l'opération du labour a également été marqué par la tenue d'une large rencontre entre les acteurs du secteur notamment les Présidents des interprofessions, les associations de producteurs agricoles et professionnels distributeurs d’intrants, des responsables du Crédit Agricole, MAMDA, OCP et des ministères de l’Intérieur et de l’Economie et des Finances. Une rencontre avec les élus de la région a eu lieu au siège de la Wilaya de Béni Mellal, elle a porté sur la présentation de l’état d’avancement du Plan Agricole Régional et le débat autour de questions liées à l’agriculture dans la région. La journée a démarré par des visites de terrain, avec un premier arrêt à la ferme de l’Association des betteraviers du Tadla pour la visite du chantier de semi-mécanique de la betterave à sucre et un deuxième arrêt pour le lancement officiel de la rentrée scolaire de la formation professionnelle agricole. Des journées de lancement similaires seront organisées dans les autres régions du pays  pour sensibiliser les parties prenantes pour informer sur les différentes mesures et veiller au démarrage de la campagne dans les meilleures conditions. 

2 octobre 2013

Ouverture de la première édition du Salon International de Développement de l'Elevage à Tadla-Azilal. Province de Fqih Bensaleh

18/09/2013 - La cérémonie d'ouverture du salon, placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI et qui se poursuit jusqu'au 22 du mois en cours avec la participation d'exposants marocains et étrangers, s'est déroulée en présence d'une délégation ministérielle composée de M. Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et de la Pêche Maritime, M. Lahcen Daoudi, Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation des Cadres, M. Lahcen Haddad, ministre du tourisme, M. Abdelâdim El Guerrouj, ministre délégué chargé de la Fonction Publique et de la Modernisation de l'Administration. M. Charki Draiss, ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur. A cette occasion, M. Akhannouch a souligné l'importance de cette manifestation agrico-culturelle régionale à dimension nationale et internationale, qui devrait permettre aux éleveurs et aux agriculteurs de s'imprégner des nouvelles techniques d'élevage et partant d'améliorer les conditions de contrôle des naissances et de l'insémination artificielle.  Le ministre a indiqué que le taux des races bovines améliorées dans les zones irriguées a dépassé 85 %, rappelant que le chiffre d'affaires de la filière des viandes rouges s'élève à 35 milliards de dirhams, soit une production nationale de 440 mille tonnes, dont 10 % produit au niveau de Tadla Azilal.  Le ministre a formé le vœu de voir cet événement devenir une tradition annuelle devant permettre de suivre le courant des évolutions survenues dans le secteur de l'agriculture, notamment dans la filière de l'élevage dans le but de valoriser ses capacités via l'introduction de technologies modernes.  Pour sa part, le directeur régional de l'agriculture de la région Tadla-Azilal, M. Kamal Bennouna, a indiqué que cet événement, organisé à l'initiative de « l'Association Salon International de Développement de l'Elevage à Tadla-Azilal », en partenariat avec le Conseil Régional, la Wilaya de la région et les conseils provinciaux (Béni Mellal, Fqih Bensaleh, Azilal) et la Chambre régionale de l'agriculture, réunit des exposants d'Espagne, d'Italie et d'Allemagne en plus d'exposants marocains.  Les participants au salon exposent les meilleurs types de races de bovins et de veaux, a-t-il dit, estimant que cet événement permettrait aux éleveurs et aux agriculteurs de la région de ne pas recourir aux importations de l'étranger.  Pour M. Bennouna, ce salon, qui est organisé sur une superficie de 7.700 m² couverte, est une occasion pour mettre en avant la qualité des produits de la viande rouge et du lait de la région, et aussi une opportunité pour les agriculteurs de commercialiser leur bétail, soulignant que le salon pourrait attirer environ 150.000 agriculteurs et éleveurs.  Selon les données du centre régional d'investissement, la filière des viandes rouges occupe une place importante dans le tissu économique de la région dont le taux de production est estimé à 45 mille tonnes par an, grâce au grand potentiel fort d'un cheptel d'environ 270.000 têtes de bœuf, 1,4 million têtes d'ovins, principalement de la race Sardi, et 600.000 têtes de caprins.  De par cette importance, le plan agricole régional, mis en place dans le cadre du Plan Maroc Vert, a accordé un intérêt particulier à la filière des viandes rouges.  Le Plan ambitionne d'augmenter la production de viandes rouges de la région à 90.000 tonnes par an à l'horizon 2020 et ce, par la mise en place d'une stratégie efficace, de la phase de production à celle de commercialisation en passant par le processus de fabrication (des unités modernes pour la valorisation de la viande rouge).  Au menu de cet évènement figurent des séminaires sur les thèmes: "développement de la filière de lait dans le cadre du Plan Maroc Vert", "développement de la filière des viandes rouges dans le cadre du Plan Maroc Vert," et "la formation professionnelle dans le cadre du Plan Maroc Vert", ainsi que des concours dans l'élevage de bétail.

24 septembre 2013

Le Maroc participe au Salon « Saudi Agriculture » du 15 au 18 septembre

13/09/2013 - Le Maroc participe pour la première fois au Salon Saudi Agriculture qui se tiendra à Riyad, du 15 au 18 septembre, et ce dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie Plan Maroc Vert, notamment, le développement des exportations agroalimentaires. L'objectif de la participation du Maroc à la 32ème édition de ce salon est "de nouer de nouveaux partenariats et de conquérir de nouvelles parts de marchés à travers notamment, la présentation du potentiel du produit marocain, de sa diversité, qualité et notoriété à l'échelle internationale. Le Maroc sera présent en force à ce salon à travers un pavillon qui s'étale sur une superficie de 190 m², accueillant une vingtaine d'entreprises marocaines qui pourront présenter le potentiel de l'export marocain et ses particularités et initier des relations d'affaires avec les plus grandes chaînes de distribution, les agents distributeurs, importateurs, grossistes et centrales d'achat, de l'Arabie Saoudite en particulier et des pays du Moyen Orient en général.  Présidé par le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch, la délégation marocaine est composée de hauts responsables du Département de l'Agriculture et d'acteurs privés du secteur agricole. Il s'agit d'opérateurs privés représentant les secteurs des fruits et légumes frais, des produits végétaux transformés, des produits du terroir, des pâtes alimentaires et de l'arboriculture. Pour cette première participation du Maroc, la mobilisation de cette forte délégation des opérateurs privés du secteur témoigne indéniablement de l'importance de cette manifestation et de l'intérêt accordé au développement des exportations sur le marché du Moyen Orient. Cette manifestation représente une opportunité privilégiée pour communiquer sur le potentiel productif marocain dans le secteur et d'élaborer des contacts professionnels. En marge de ce Salon, le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime, en collaboration avec l'ambassade du Maroc à Riyad, prévoit l'organisation d'une rencontre Maroco-saoudienne, le 15 septembre offrant un espace de rencontre "B to B" et d'échange entre les différents opérateurs des deux Royaumes. La participation du Maroc au Salon "Saudi Agriculture 2013" est une véritable occasion pour explorer de nouvelles opportunités de partenariats économiques et de communiquer sur l'offre exportable marocaine ainsi que sur les atouts et caractéristiques des entreprises marocaines, ce qui pourrait ouvrir des perspectives de croissance importante pour les opérateurs du secteur d'exportation de l'agroalimentaire marocain et promouvoir l'origine Maroc. Cette participation vient suite à la visite effectuée par M. Akhannouch en avril dernier et dont l'objectif était de sensibiliser les opérateurs des deux Royaumes à l'importance stratégique des échanges commerciaux. Ce Salon international est considéré comme le plus grand salon de l'agriculture et de l'industrie agro-alimentaire au niveau du Moyen-Orient.  Le bilan de 2012 confirme la participation de 643 exposants représentant 35 pays à travers le monde et la visite de 16.000 professionnels sur une superficie de 15.000 m². MAP

16 septembre 2013

Le Ministre de l’agriculture et de la pêche maritime reçoit son homologue chilien

10/09/2013 - Le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, M. Aziz Akhannouch, a reçu le mardi 10 septembre 2013 à Rabat, le Ministre de l’agriculture du Chili, M. Luis Mayol Bouchon en visite de travail au Maroc. Les deux ministres se sont entretenus sur les possibilités d’échange et de coopération entre les deux pays dans le domaine de l’agriculture et les perspectives de développement de cette coopération pour qu’elle soit profitable aux deux parties. Les échanges commerciaux entre le Maroc et le Chili restent peu développés et ne reflètent pas le niveau des relations bilatérales entre les deux pays. La part des produits agricoles dans les échanges entre les deux pays a été de 61% en 2011. Les importations agricoles sont constituées principalement de trois produits, les fruits et préparations de fruits (34%), les graines de légumes (27%) et le beurre (13%). Les exportations agricoles marocaines à destination du Chili sont constituées principalement d’algues brutes (65%) et de câpres en conserves (23%).

12 septembre 2013

Les cookies

Dans le cadre de l’amélioration de ses services, des cookies pourront être placés sur l’ordinateur de l’utilisateur en vue de générer des statistiques sur l’utilisation du site Internet du Ministère de l'Agriculture (les pages les plus visitées, la fréquence d’accès au site, etc). Les statistiques générées à l’aide de ces cookies sont conservées pour une durée de deux ans.

En poursuivant la navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation des cookies.

Plus d'informations