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Les dernières précipitations renforcent la perspective d’une bonne campagne agricole

17/02/2014 - Le Maroc a connu d’importantes précipitations généralisées sur le territoire national. Le cumul pluviométrique national moyen au 14 février 2014, est de 194 mm contre 239 mm pour une campagne normale. Le taux de remplissage des barrages au 14 Février 2014, est de 11,23 Milliards m3 contre 12,36 Milliards m3 à la campagne précédente à la même date. La réserve des barrages à usage agricole est estimée à 9,36 Milliards m3 contre 10,51 Milliards m3 et le taux global de remplissage avoisine 68%. Etat végétatif des cultures bon La superficie emblavée au titre de la campagne actuelle est de 4,78 millions Ha contre 5,99 millions Ha la campagne agricole précédente. Cette superficie représente 82% du programme arrêté au démarrage de l’actuelle campagne agricole 2013/14. L’état  végétatif des céréales est globalement satisfaisant et  évolue favorablement compte tenu des récentes précipitations. Dans les zones bour, 50% de la superficie totale semée se trouve dans un état végétatif jugé bon, 32% moyen et 8% médiocre. Ces dernières sont  localisées essentiellement au niveau de la région de Doukkala-Abda (Hmar) et Chaouia–Ouardigha (plateau des phosphates), Marrakech-Tensift – Al Haouz (Skhour Rhamna et Chichaoua) et Souss Massa- Drâa.  La Superficie semée en cultures fourragères est d’environ 413.000 Ha, dont 43% en irrigué, contre 450.000 Ha. Celle-ci est dominée principalement par l’orge fourragère (30%), la Luzerne (24%), l’avoine (17%) dont l'état végétatif est globalement satisfaisant. La superficie programmée en betterave à sucre au titre de la présente campagne est d’environ 53.500 Ha, contre 37.000 Ha réalisés durant la campagne précédente. La superficie semée à ce jour est de 51.300 Ha dont 94% sont semés en mono germe. Les principales zones concernées sont : Doukkala (15.560 Ha), Tadla (14.500 Ha), Gharb (11.900 Ha), Moulouya (5.935 Ha) et Loukkos (3.454 Ha). Pour la canne à sucre, la superficie en place s’élève à près de 14.615 Ha dont 3.115 Ha plantés en automne 2013, sachant que la superficie programmée en plantations d’automne 2013 s’élève à 5.000 Ha.  L’état végétatif de la betterave à sucre est en général bon du fait de la localisation soit au niveau de l’irrigué, soit au niveau des régions qui ont été les mieux arrosées. Cette situation est appelée à s’améliorer avec les dernières précipitations. importantes embellies dans les cultures d’exportation au 31 janvier 2014 Les exportations globales de primeurs  sont d’environ 389.940 Tonnes contre 341.900 T à la même date lors de la campagne précédente enregistrant ainsi une hausse de +14% principalement grâce à la tomate (+9%), la courgette (+47%), le poivron (+25%) et l’haricot vert (+27%). La production d’agrumes est estimée à 2,2 millions de tonnes, soit une augmentation de 47% par rapport à la saison dernière et de 35% par rapport aux cinq dernières campagnes agrumicoles. Les Clémentines représentent près de 37%, Maroc Late 22%, Navel 18% et Autres 23%. Les exportations globales sont de 390.310 T, soit une hausse de 38% comparativement à la campagne précédente. Celles des exportations des petits fruits sont d’environ 373.644 T, soit une hausse de 44% par rapport à la campagne précédente. Etat du cheptel Le début de l’actuelle campagne agricole a connu un déficit hydrique, mais les dernières pluies enregistrées au niveau de la plupart des régions du Royaume ont été bénéfiques pour les parcours en particulier et pour le couvert végétal en général. Ainsi, le surplus du stock fourrager de la précédente campagne agricole utilisé pendant la période de soudure a permis de couvrir les besoins du cheptel pendant cette période d’automne. Cependant, certaines zones du pays, notamment celles du Sud, du Sud Est et de l’Est, où le déficit pluviométrique a été important devraient bénéficier d'un programme de sauvegarde du cheptel. Situation provisoire de l’assurance agricole La superficie totale contractée s’élève à environ 680.000 Ha, soit 97% du programme arrêté au titre de l’actuelle campagne agricole (700.000 Ha). La nature des risques couverts s’articule autour de la sécheresse, grêle, excès d’eau, les vents violents (plus de 80 km/h), le gel, les vents de sable. Les cotisations de l’agriculteur varient de 16  à 398 DH/Ha selon le niveau correspondant au capital couvert, soit un taux de subvention de l’Etat aux cotisations variant de 90% à 57,3%. L’actuelle campagne agricole connait le lancement en cours d’un programme de garantie multirisque pour l’arboriculture fruitière également. Opération Pilote de lutte contre les maladies foliaires des Céréales Une opération de sensibilisation a été lancée dans la finalité d’informer les agriculteurs sur l’importance de la lutte contre les maladies foliaires du blé (rouilles et septorioses), visant la sauvegarde du potentiel de production des céréales. Le  programme retenu au titre de 2013/14 vise le traitement de 34.000 Ha, dont 31% par voie aérienne, touchant les principales régions à vocation céréalière. Perspective d’évolution de la campagne céréalière Le déroulement de cette campagne est caractérisé par les faibles précipitations au démarrage et à l’installation des cultures d’automne au niveau des différentes régions à vocation céréalière, la prédominance des semis de saison, les semis précoces ont concerné une superficie de 230.000 Ha. L’état phytosanitaire est satisfaisant dans l’ensemble des régions agricoles. Comparée à la série des 30 dernières années, l’actuelle campagne agricole s’annonce favorable. Sa performance reste tributaire des conditions climatiques qui prévaudront durant les mois de mars et avril, coïncidant avec la croissance et de développement des différentes phases des cultures en place. Il est à signaler que les précipitations récemment enregistrées auront des impacts positifs, notamment sur : le rythme de développement des cultures d’automne, notamment les céréales d’automne de semis tardif; l’amélioration du développement de l’arboriculture fruitière; la cadence des travaux d’entretien des céréales d’automne (lutte contre les mauvaises herbes, application des traitements fongiques et épandage des engrais de couverture); l’amélioration du couvert végétal des parcours ; le rythme d’installation des cultures de printemps (tournesol, pois chiche, maïs,…), l’amélioration du taux de remplissage des barrages et le niveau des nappes phréatiques ainsi que l’économie des frais d’irrigation.

Chichaoua : Des projets hydro-agricoles consacrant la vision royale d’un développement durable et intégré du monde rural

27/01/2014 - Chichaoua - La vision royale d’un développement durable et intégré du monde rural s’est, une nouvelle fois, concrétisée à travers les projets hydrauliques et hydro-agricoles initiés lundi par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, dans la province de Chichaoua. Le Souverain a ainsi procédé à l’inauguration du barrage "Abou El Abbas Essebti", réalisé sur l'oued Assif El Mal, affluent de l'oued Tensift, pour une enveloppe budgétaire de 740 millions de dirhams (MDH), et à la visite des différents chantiers du projet d’aménagement hydro-agricole du périmètre Assif El Mal à l’aval du nouveau barrage, qui mobilise des investissements de l’ordre de 202 MDH. Ces projets pilotes s’inscrivent en droite ligne du discours royal du 30 juillet 2000, dans lequel le Souverain avait affirmé Sa détermination à poursuivre la politique des barrages initiée par Son vénéré père, Feu SM Hassan II, que Dieu L'entoure de Son infinie miséricorde, selon une vision novatrice basée sur une gestion rationnelle des ressources en eau. Ils traduisent également la ferme volonté de SM le Roi de faire du secteur agricole un catalyseur de croissance économique équilibrée et durable de l’ensemble des régions du Royaume et un facteur déterminant de promotion des zones rurales à travers le développement des systèmes de production agricole et la maîtrise de la gestion des espaces ruraux. Ces projets contribueront sans nul doute au renforcement de l’alimentation en eau potable des villes de Chichaoua, Imintanout, Amezmiz et des centres et douars avoisinants, à la protection des zones et infrastructures situées à l’aval du barrage "Abou El Abbas Essebti" contre les inondations, à l’augmentation de la superficie agricole irriguée, et au développement de la petite et moyenne hydraulique. Avec une capacité de stockage de 25 millions m3, le nouveau barrage, dont les travaux de construction ont été lancés par SM le Roi, que Dieu L'assiste, le 05 novembre 2008, est un ouvrage de type "barrage-poids" en béton compacté au rouleau d'une hauteur de 75 m sur fondation et d’une longueur de 415 m. Cette importante infrastructure hydraulique bénéficiera à une région dont l’économie est principalement basée sur l’agriculture, l’élevage et l’artisanat. Pour tirer pleinement et durablement profit des avantages apportés par le nouveau barrage, un projet d’aménagement hydro-agricole du périmètre Assif El Mal est mis en œuvre et ambitionne, à terme, l’augmentation de la superficie irriguée d’une façon pérenne de 490 ha actuellement  à 16.000 ha (soit la totalité de la superficie irriguée actuellement par les eaux saisonnières). Ce projet, qui sera achevé en 2015, vise également la valorisation des eaux d’irrigation régularisées par le barrage Abou El Abbas Essebti , l’intensification culturale centrée sur l’arboriculture (l’olivier), le maraichage et les fourrages, ainsi qu'une amélioration de la valeur de la production agricole de 8.250 DH/ha/an à 20.500 DH/ha/an. Le projet d’aménagement hydro-agricole du périmètre Assif El Mal consiste en la réalisation de canaux d’adduction entre le barrage Abou El Abbas Essebti et le périmètre d’irrigation (32 km), la réhabilitation du réseau traditionnel d’irrigation afin d’en améliorer l’efficience et assurer un meilleur service de l’eau (120 km), et l’amélioration des capacités des agriculteurs en matière de gestion et d’entretien du réseau d’irrigation. Un programme de renforcement et de sécurisation de l'alimentation en eau potable de la population urbaine et rurale de la province de Chichaoua à partir du barrage "Abou EL Abbas Essebti", d'une enveloppe budgétaire de 729 millions de dirhams, est également en cours de réalisation et sera fin prêt en 2016. Bénéficiant à près de 223.000 personnes, ce programme prévoit, entre autres, la réalisation d'une station de traitement des eaux d'une capacité de 300 l/s, la construction de deux stations de pompage, la pose de canaux d’adduction (153 km), et la mise en place de plusieurs réservoirs (6.000 m3). Ces projets à forte valeur ajoutée viennent conforter la dynamique de développement engagée à la faveur du Plan "Maroc Vert", ce programme ambitieux qui a fait ses preuves depuis son lancement, dans la mesure où il a contribué à l'amélioration des revenus de milliers d'agriculteurs, à la promotion de leurs conditions de vie, au développement d'une agriculture performante et solidaire adaptée aux règles du marché. A cette occasion, Mme Charafat Afilal, ministre déléguée auprès du ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, chargée de l'eau, a remis à SM le Roi 2 médaillons-souvenir, où sont gravés le nom, la maquette et la date d'inauguration du nouveau barrage.

29 janvier 2014

Le nombre de naissances de chevaux barbes en hausse de 50 % depuis 2011 (M. Akhannouch)

19/01/2014 - Bouznika - Le nombre de naissances de chevaux barbes a augmenté de 50 pc depuis le lancement, en 2011, de la stratégie de la filière équine, a annoncé, dimanche à Bouznika, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Maritime  M. Aziz Akhannouch. L'utilisation de cette race dans les courses hippiques réservées aux chevaux barbes s'est nettement améliorée de 70 % en deux ans, a-t-il ajouté dans une déclaration à la presse à l'occasion de la deuxième étape à Bouznika des 3èmes Journées portes ouvertes (JPO) des Haras nationaux. Ces JPO, organisées en cinq étapes dans les haras nationaux (Meknès, Bouznika, Oujda, El Jadida et Marrakech), revêtent une grande importance puisqu'elles permettent plus de proximité avec les éleveurs en vue d'améliorer la reproduction mais également un cadre idoine d'échanges sur les bonnes pratiques de l'élevage. La caravane de sensibilisation à l'élevage équin, initiée en décembre dernier pour préparer ces journées et répondre aux besoins des éleveurs selon les spécificités régionales, s'inscrit aussi dans ce cadre et a permis de mieux informer et conseiller les éleveurs en matière de reproduction, d'alimentation et de bien-être, a souligné M. Akhannouch. La Société royale d'encouragement du cheval (SOREC), qui s'est vue confier la mission d'accompagner le développement et la modernisation de la filière équine, va engager d'importants investissements structurants portant sur dix centres de reproduction, la reconstruction et réaménagement de trois haras (Bouznika, Meknès et El Jadida), ainsi que la construction de trois hippodromes et de trois centres, a-t-il relevé. Le ministre a ensuite procédé à la remise des trophées récompensant les efforts déployés par les professionnels les plus méritants et les plus compétents, à savoir du meilleur éleveur à Abdelkrim Miftah (Grand Casablanca) et meilleurs technicien et agent respectivement à Mounir Saadi et Hamid Lamnoubi de Bouznika. Ces journées devront accompagner la saison de monte qui débute en février avec l'objectif de transmettre les orientations à suivre en matière de reproduction équine, d'informer sur les services mis à disposition et de sensibiliser sur la santé, le bien-être et l'alimentation du cheval, a fait savoir le directeur général de la SOREC Omar Skalli. Les résultats enregistrés depuis la première édition de ces JPO sont très satisfaisants et ont eu un impact important sur l'élevage puisque les éleveurs commencent à réfléchir différemment et de manière un peu plus scientifique, après les séances de sensibilisation sur les techniques d'élevage et les conseils prodigués par des professeurs et experts de l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II. Une action spécifique est prévue lors de ces journées pour le cheval barbe étant donné que les éleveurs souhaitent promouvoir cette race et qu'il faudrait ainsi travailler en aval, après l'élevage, sur l'utilisation du cheval barbe notamment dans les courses hippiques, sauts d'obstacles, endurance et Tbourida, a poursuivi M. Skalli. Au niveau des infrastructures, la SOREC envisage de lancer un vaste programme de reconstruction de haras, d'extension de celui de Bouznika avec 100 nouveaux box pour accueillir les chevaux durant la saison de monte ou de concours d'élevage, de construction d'un hippodrome de classe mondiale à Rabat et d'un autre à Marrakech en plus de trois centres d'entraînement à Bouznika, Bouskoura (région de Casablanca) et à Kénitra, a-t-il décliné. Des ateliers sont programmés englobant des démonstrations durant lesquelles les éleveurs et propriétaires de chevaux échangent avec les professionnels et experts sur des problématiques particulières par rapport à leurs chevaux et leurs besoins. La SOREC a pour mission notamment l'encadrement de l'élevage, l'amélioration des races chevalines nationales et le développement des courses hippiques. Fort d'un cheptel de 300 étalons, le réseau de la SOREC couvre l'ensemble du pays avec cinq haras, 43 stations de monte et 11 centres de promotion de l'élevage équin en plus du Centre national d'insémination artificielle équine de Bouznika. MAP

21 janvier 2014

Inauguration du pavillon marocain à la Semaine verte internationale de Berlin

17/01/2014 - Le pavillon marocain à la 79ème édition de la Semaine verte internationale a été inauguré, vendredi à Berlin, en présence du ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch. Accompagné de l'ambassadeur du Maroc en Allemagne, Omar Zniber, le ministre a visité les différents stands consacrés aux produits agricoles marocains, dont le safran, l'huile d'Argan et les produits dérivés, l'huile d'olive, le cactus et ses dérivés, les prunes séchées, les dattes, différentes sortes de couscous, les plantes aromatiques, les figues séchées, les câpres, le poivre et le miel. Erigé sur une superficie de 350 mètres, le pavillon marocain a été aménagé en véritable médina dotée d'une fontaine centrale. Ce spécimen d'architecture fera vivre aux visiteurs des moments inoubliables dans une atmosphère purement marocaine. L'inauguration du pavillon marocain, qui a connu une importante affluence, a été agrémenté de prestations musicales d'un groupe issawa. A l'occasion de la troisième participation du Maroc à cette exposition, les visiteurs du pavillon marocain ont été au rendez-vous avec des dégustations de plats la gastronomie marocaine, de gâteaux traditionnels marocains et de thé à la menthe. La cérémonie d'ouverture de la Semaine verte internationale, le plus grand salon d'exposition mondial consacré à l'alimentation, l'agriculture et l'horticulture, à laquelle participent près de 67 pays, s'est déroulée, jeudi, en présence des ministres de l'agriculture de plusieurs pays participants. Le Maroc est représenté à cet événement, qui se poursuit jusqu'au 26 janvier, par 15 entreprises et coopératives qui vont exposer différents produits du terroir, en particulier les clémentines, les huiles d'olive et d'argan et le safran. Selon les organisateurs, cette 79ème édition de la Semaine verte internationale, créée en 1926 et ouverte au grand public, devrait drainer plus de 420.000 visiteurs et quelque 1.600 exposants. MAP

20 janvier 2014

Un nouveau projet de partenariat public-privé en irrigation dans la zone côtière entre Azemmour et Bir Jdid

19/12/2013 - Après le succès qu'a connu le projet de partenariat public-privé (PPP) en irrigation d’El Guerdane, inauguré par SM le Roi Mohammed VI que Dieu l'Assiste et dont l’exploitation est entrée en vigueur en octobre 2009, un deuxième projet du même type portant sur la construction et l’exploitation d’un système d’irrigation dans la zone côtière atlantique entre Azemmour et Bir Jdid sera bientôt lancé. La cérémonie de signature du Contrat de Délégation du projet, de la Convention du Financement Public et de la Convention de Fourniture d’Eau a eu lieu jeudi 19 décembre 2013 à Rabat, en présence du Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, du Ministre de l’Economie et des Finances, de la Ministre Déléguée auprès du Ministre l’Energie et des Mines, de l’Eau et de l’Environnement chargée de l’Eau et du Directeur de l’Agence du Bassin Hydraulique de l’Oum Er Rbiâ et du PDG de la Société Délégataire SNDKE. La zone concernée et qui prospérait dans la production maraîchère et primeuriste connait actuellement un recul de l’activité agricole à cause de la rareté et de la salinisation des eaux souterraines, seule ressource utilisée pour l’irrigation. Le projet a pour objectif d’amener 15 Millions de m3/an d’eau de surface à partir de l’oued Oum Er-Rbia pour sauvegarder l’irrigation sur une superficie de 3.200 ha, exploitée par plus de 600 agriculteurs. Le projet, d’un investissement de 366 Millions de DH, sera réalisé dans le cadre d’une concession à un partenaire privé qui aura la charge de participer au financement, concevoir, construire et gérer les infrastructures d’irrigation pour une durée de 30 ans. Pour assurer un tarif d’eau d’irrigation qui tient compte de la capacité à payer des agriculteurs, l’Etat financera les infrastructures du projet à hauteur de 321 MDH, soit 88% du coût total des investissements initiaux. Le projet prévoit la construction d’un ouvrage de prélèvement au niveau de la retenue de Sidi Daoui, d’une station de pompage d’un débit de 1,3 m3/s, d’une adduction de 7,5 km et d’un réseau d’irrigation de 160 Km pour desservir les exploitations agricoles qui doivent s’équiper en techniques d’irrigation goutte à goutte pour économiser et valoriser l’eau. Le recours au PPP a pour objectif de réaliser le projet et de le gérer selon les meilleurs standards de qualité, sur la base d’un cahier de charges détaillé soumis à un suivi rigoureux, ce qui permettra d’assurer la durabilité du projet avec une meilleure utilisation et valorisation de l’eau.  Le partenaire, sélectionné par voie d’appel d’offres international, est la Société Nouvelle des Conduites d’Eau (SNCE), société marocaine, qui vient de créer la société délégataire du projet : «Société Nouvelle Doukkala des Eaux – SNDKE S.A. ». Une Campagne de souscription des agriculteurs au projet devra être lancée par le délégataire vers mars 2014 et les travaux de construction devront démarrer avant la fin de la même année.   Le projet aura un impact socio-économique important sur la zone et devrait améliorer de manière conséquente les revenus et les conditions de vie des populations bénéficiaires. Il permettra de diversifier et d’intensifier la production agricole notamment le maraichage, l’arboriculture et l’élevage laitier. La création de l’emploi est évaluée à terme à 1915 emplois directs (production et gestion du périmètre) et 1900 emplois indirects (amont et aval de la production). L’augmentation de la valeur ajoutée agricole est estimée à 175 MDH par an. Sur le plan environnemental, le projet contribuera substantiellement à la limitation de la surexploitation de la nappe en substituant une partie des volumes prélevés par l’eau superficielle. Il permettra également le ralentissement de l’avancement du biseau salin et l’amélioration de la qualité des eaux souterraines.

19 décembre 2013

Ouverture de la 2ème édition du congrès international sur l’arganier

09/12/2013 - M. Mohamed Sadiki, Secrétaire général du Département de l'Agriculture, a présidé au nom de Monsieur le Ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, le lundi 09 décembre 2013 l’ouverture officielle du congrès international sur l’arganier qui se tient du 9 au 11 décembre 2013 à Agadir. Ont pris part à la séance d’ouverture, M. Abderrahim El Houmi, Secrétaire général du Haut commissariat aux Eaux et Forêts et à la lutte contre la désertification, M. Mohamed El Yazid Zellou, Wali de la Région Souss Massa Draâ et M. Brahim Hafidi, Président du Conseil Régional Souss Massa Drâa. L’organisation de ce congrès scientifique témoigne de l’importance accordée à la recherche scientifique et technologique en tant que levier de développement durable de l’arganier et de la filière. Ce rendez-vous biannuel constitue une occasion de partage des connaissances et résultats des recherches sur l’arganeraie et l’arganier entre chercheurs et experts nationaux et internationaux, gestionnaires et acteurs économiques. Compte tenu de l’importance de ce secteur dans le développement local sur les plans social, économique et environnemental, il constitue une des filières qui bénéficient d’un accompagnement dans le cadre du Plan Maroc Vert. La protection et le développement de l’arganier sont du ressort de l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA), créée en février 2010, sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime. Les zones de l’arganier disposent, depuis la présentation devant Sa Majesté le Roi le 04.10.2013 à Errachidia, d’une stratégie de développement, basée sur une approche intégrée et participative, qui tient compte de l’ensemble des stratégies sectorielles. Les objectifs à l’horizon 2020 sont ambitieux et visent globalement, la réhabilitation  de l’arganeraie sur une superficie de 200.000 ha, l’installation de plantations modernes équipées en système d’irrigation localisée sur une superficie de 5.000 ha, l’amélioration de la production de l’huile d’argan pour atteindre 10.000 Tonnes/an contre 4.000 Tonnes actuellement, la valorisation et la promotion des produits de l’arganier. La stratégie accorde une place de choix à la recherche scientifique spécifique à l’arganier à travers notamment, l’émergence d’un pôle de compétences en recherche et développement intégré dédié à l’arganier. Un réseau national de recherche sur l’arganier (RENARGANE) est mis en place et une vision claire est conçue pour un centre national de l’arganier.

11 décembre 2013

Ouverture de la 2ème édition du Salon International des Viandes Rouges

05/12/2013 - M. Mohamed Sadiki, Secrétaire Général du ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime, a présidé le jeudi 05 décembre 2013, la cérémonie d’ouverture de la 2ème  édition du Salon International des Viandes Rouges  «MaroCarne» qui se tient du 05 au 07 décembre 2013 à L’Office des foires et d’expositions à Casablanca. L’organisation du salon s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime et les professionnels du secteur pour le développement de la filière des viandes rouges. La filière des viandes rouges, qui occupe une place de choix dans la stratégie du Plan Maroc Vert, enregistre des progrès indéniables en termes de production, a indiqué, jeudi à Casablanca, le président de la Fédération Interprofessionnelle des Viandes Rouges (FIVIAR) Hammou Ouhelli. Les premiers résultats du contrat programme (2009-2014) entre la fédération et le gouvernement pour le développement de la filière sont déjà apparents à travers les actions entreprises notamment le croisement industriel, le lancement de projets intégrés et d'agrégation et la construction du centre de formation professionnelle, a-t-il relevé lors de l'ouverture de la deuxième édition du salon international des viandes rouges  'MaroCarne''. Ce salon, premier en Afrique du nord spécialisé dans le secteur des viandes rouges, se veut une locomotive de promotion des potentialités de la filière sur tous les maillons de la chaîne de valeur et une plate-forme d'attraction des investisseurs dans l'activité de production, d'engraissement, d'abattage, de transformation, de commercialisation,  voire d'exportation Il est aussi un émetteur de solutions, entre autres, sur les défis de la modernisation de la filière et une fenêtre pour l'information tant des professionnels et participants que du consommateur. Il cible l'ensemble des opérateurs depuis la production jusqu'à la distribution en passant par l'emballage, la découpe, la transformation et la commercialisation. La stratégie de développement du secteur, matérialisée par le contrat-programme, a prévu des investissements de l'ordre de 6 milliards de dirhams dont 1 MMDH de contribution de l'Etat et 5 MMDH du secteur privé, a rappelé dans une déclaration à la MAP le directeur du développement des filières de production au ministère de l'agriculture, Nabil Chaouki. Ce contrat vise le développement de la production et de la consommation, le renforcement et la mise en place d'élevage productiviste de l'agrégation et de la valorisation des produits à base de viandes ainsi que la promotion du secteur Les objectifs de ce contrat-programme de production de 450.000 tonnes de viande rouges en 2014 ont été plus qu'atteints puisqu'elle est aujourd'hui de 470.000 tonnes et le secteur a réalisé un chiffre d'affaires de 22 MMDH, a-t-il précisé. La consommation par habitant est également en hausse puisqu'elle est passée de 11,3 kg en 2008 à 13,7 kg soit légèrement plus que les prévisions du contrat programme (11,5 kg en 2014). Plus de 70 sociétés et organismes venant de neuf 9 pays (Maroc, France, Espagne, Italie, Belgique, Allemagne, Pays-Bas, USA et Tunisie) prennent part à ce salon qui s'attend à près de 30.000 visiteurs et plus de 5.000 professionnels. Le MaroCarne est aussi l'occasion pour présenter les meilleurs spécimens d'animaux de boucherie bovins, ovins, caprins et des produits ovins labélisés ainsi que toute la panoplie des produits liés à la filière viandes rouges (matériel d'élevage, d'identification, d'insémination, d'hygiène, produits vétérinaires, aliments de bétail, matériels d'abattage, de froid, de découpe, de transformation), selon les organisateurs. Il prévoit une série de conférences et ateliers scientifiques ainsi que des concours de sélection des meilleurs spécimens d'animaux de boucheries. MAP

6 décembre 2013

Les dernières précipitations renforcent la perspective d’une bonne campagne agricole

17/02/2014 - Le Maroc a connu d’importantes précipitations généralisées sur le territoire national. Le cumul pluviométrique national moyen au 14 février 2014, est de 194 mm contre 239 mm pour une campagne normale. Le taux de remplissage des barrages au 14 Février 2014, est de 11,23 Milliards m3 contre 12,36 Milliards m3 à la campagne précédente à la même date. La réserve des barrages à usage agricole est estimée à 9,36 Milliards m3 contre 10,51 Milliards m3 et le taux global de remplissage avoisine 68%. Etat végétatif des cultures bon La superficie emblavée au titre de la campagne actuelle est de 4,78 millions Ha contre 5,99 millions Ha la campagne agricole précédente. Cette superficie représente 82% du programme arrêté au démarrage de l’actuelle campagne agricole 2013/14. L’état  végétatif des céréales est globalement satisfaisant et  évolue favorablement compte tenu des récentes précipitations. Dans les zones bour, 50% de la superficie totale semée se trouve dans un état végétatif jugé bon, 32% moyen et 8% médiocre. Ces dernières sont  localisées essentiellement au niveau de la région de Doukkala-Abda (Hmar) et Chaouia–Ouardigha (plateau des phosphates), Marrakech-Tensift – Al Haouz (Skhour Rhamna et Chichaoua) et Souss Massa- Drâa.  La Superficie semée en cultures fourragères est d’environ 413.000 Ha, dont 43% en irrigué, contre 450.000 Ha. Celle-ci est dominée principalement par l’orge fourragère (30%), la Luzerne (24%), l’avoine (17%) dont l'état végétatif est globalement satisfaisant. La superficie programmée en betterave à sucre au titre de la présente campagne est d’environ 53.500 Ha, contre 37.000 Ha réalisés durant la campagne précédente. La superficie semée à ce jour est de 51.300 Ha dont 94% sont semés en mono germe. Les principales zones concernées sont : Doukkala (15.560 Ha), Tadla (14.500 Ha), Gharb (11.900 Ha), Moulouya (5.935 Ha) et Loukkos (3.454 Ha). Pour la canne à sucre, la superficie en place s’élève à près de 14.615 Ha dont 3.115 Ha plantés en automne 2013, sachant que la superficie programmée en plantations d’automne 2013 s’élève à 5.000 Ha.  L’état végétatif de la betterave à sucre est en général bon du fait de la localisation soit au niveau de l’irrigué, soit au niveau des régions qui ont été les mieux arrosées. Cette situation est appelée à s’améliorer avec les dernières précipitations. importantes embellies dans les cultures d’exportation au 31 janvier 2014 Les exportations globales de primeurs  sont d’environ 389.940 Tonnes contre 341.900 T à la même date lors de la campagne précédente enregistrant ainsi une hausse de +14% principalement grâce à la tomate (+9%), la courgette (+47%), le poivron (+25%) et l’haricot vert (+27%). La production d’agrumes est estimée à 2,2 millions de tonnes, soit une augmentation de 47% par rapport à la saison dernière et de 35% par rapport aux cinq dernières campagnes agrumicoles. Les Clémentines représentent près de 37%, Maroc Late 22%, Navel 18% et Autres 23%. Les exportations globales sont de 390.310 T, soit une hausse de 38% comparativement à la campagne précédente. Celles des exportations des petits fruits sont d’environ 373.644 T, soit une hausse de 44% par rapport à la campagne précédente. Etat du cheptel Le début de l’actuelle campagne agricole a connu un déficit hydrique, mais les dernières pluies enregistrées au niveau de la plupart des régions du Royaume ont été bénéfiques pour les parcours en particulier et pour le couvert végétal en général. Ainsi, le surplus du stock fourrager de la précédente campagne agricole utilisé pendant la période de soudure a permis de couvrir les besoins du cheptel pendant cette période d’automne. Cependant, certaines zones du pays, notamment celles du Sud, du Sud Est et de l’Est, où le déficit pluviométrique a été important devraient bénéficier d'un programme de sauvegarde du cheptel. Situation provisoire de l’assurance agricole La superficie totale contractée s’élève à environ 680.000 Ha, soit 97% du programme arrêté au titre de l’actuelle campagne agricole (700.000 Ha). La nature des risques couverts s’articule autour de la sécheresse, grêle, excès d’eau, les vents violents (plus de 80 km/h), le gel, les vents de sable. Les cotisations de l’agriculteur varient de 16  à 398 DH/Ha selon le niveau correspondant au capital couvert, soit un taux de subvention de l’Etat aux cotisations variant de 90% à 57,3%. L’actuelle campagne agricole connait le lancement en cours d’un programme de garantie multirisque pour l’arboriculture fruitière également. Opération Pilote de lutte contre les maladies foliaires des Céréales Une opération de sensibilisation a été lancée dans la finalité d’informer les agriculteurs sur l’importance de la lutte contre les maladies foliaires du blé (rouilles et septorioses), visant la sauvegarde du potentiel de production des céréales. Le  programme retenu au titre de 2013/14 vise le traitement de 34.000 Ha, dont 31% par voie aérienne, touchant les principales régions à vocation céréalière. Perspective d’évolution de la campagne céréalière Le déroulement de cette campagne est caractérisé par les faibles précipitations au démarrage et à l’installation des cultures d’automne au niveau des différentes régions à vocation céréalière, la prédominance des semis de saison, les semis précoces ont concerné une superficie de 230.000 Ha. L’état phytosanitaire est satisfaisant dans l’ensemble des régions agricoles. Comparée à la série des 30 dernières années, l’actuelle campagne agricole s’annonce favorable. Sa performance reste tributaire des conditions climatiques qui prévaudront durant les mois de mars et avril, coïncidant avec la croissance et de développement des différentes phases des cultures en place. Il est à signaler que les précipitations récemment enregistrées auront des impacts positifs, notamment sur : le rythme de développement des cultures d’automne, notamment les céréales d’automne de semis tardif; l’amélioration du développement de l’arboriculture fruitière; la cadence des travaux d’entretien des céréales d’automne (lutte contre les mauvaises herbes, application des traitements fongiques et épandage des engrais de couverture); l’amélioration du couvert végétal des parcours ; le rythme d’installation des cultures de printemps (tournesol, pois chiche, maïs,…), l’amélioration du taux de remplissage des barrages et le niveau des nappes phréatiques ainsi que l’économie des frais d’irrigation.

17 février 2014

M. Aziz Akhannouch effectue une visite de travail en France et prend part au lancement de la Rencontre agroalimentaire maroco-française

10/02/2014 - Les importantes relations économiques et commerciales entre le Maroc et la France offrent un cadre favorable pour une entente durable, en particulier dans l'intérêt réciproque des secteurs agricoles dans les deux pays, a affirmé, mardi à Paris, le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch. Intervenant dans le cadre du premier comité mixte agricole maroco-français, M. Akhannouch a rappelé que les échanges agroalimentaires, qui oscillent entre 1,2 et 1,5 milliard d'euros, représentent en moyenne 15 pc de la valeur totale des échanges commerciaux entre les deux pays, ajoutant que la France est la première destination des exportations agroalimentaires marocaines avec 33 pc de part de marché. La France est également le 2ème fournisseur du Royaume avec 14 pc de part de marché, a-t-il poursuivi, ajoutant que le Maroc est, hors pays de l'Union européenne, le 3ème fournisseur de la France. Le ministre a en outre souligné l'importance qu'occupent les filières représentées à cette rencontre à savoir les céréales, les viandes bovines et les fruits et légumes dans le secteur agricole marocain. Il a, à cet égard, souligné que la France est le principal fournisseur du Maroc en céréales, bien qu'il soit vrai que sa part a diminué de 50 pc entre 2011 et 2012 passant d'environ 41 pc à seulement 22 pc, se félicitant de la coopération qui existe depuis 2006 entre l'Office National des Céréales et Légumineuses pour la partie marocaine et France Agrimer ainsi que France Export Céréales pour la partie française. Concernant la filière bovine, le ministre a indiqué qu'elle revêt une importance toute particulière pour les agricultures marocaine et française.  Le ministre a également indiqué que dans le cadre du Plan Maroc Vert, le Royaume vise à améliorer le patrimoine génétique, ajoutant que la France a plus que doublé sa part de marché entre 2012 et 2013 passant de moins de 11 pc à près de 23 pc.  Il reste par ailleurs beaucoup à faire aujourd'hui au Maroc concernant la filière bovine comme par exemple sur le volet abattage, transformation ou encore la mise en place d'un centre d'excellence pour la filière, a-t-il dit.  Concernant la filière des Fruits et Légumes, le ministre a indiqué qu'il occupe une place un peu différente des deux autres filières, notamment depuis la mise en place de l'accord agricole entre le Maroc et l'Union Européenne en octobre 2012.  En effet, au-delà de la coopération technique et commerciale, cette filière revêt une sensibilité toute particulière et ce tout autant pour les marocains que pour les pays européens de la Méditerranée, a-t-il poursuivi. Le Comité mixte agricole franco-marocain a été institué par la convention de partenariat dans le domaine agricole entre le Maroc et la France signée lors de la visite d'Etat dans le Royaume du président français François Hollande en avril 2013. Ce comité vise la dynamisation de la coopération institutionnelle mais surtout la coopération entre les professionnels des deux pays. Au-delà de l'échange sur les flux ou les données de production, les réunions du comité permettent d'offrir un espace de débat et de concertations sur les différents sujets d'intérêt commun. Les travaux de ce comité ont été marqués par un échange entre les professionnels des filières céréales et semences, bovine et fruits et légumes des deux pays, outre l'examen du volet institutionnel notamment les politiques agricoles des deux pays notamment la sécurité alimentaire, l'agro-écologie et le développement des territoires ruraux. Les deux parties ont également évoqué la coopération en matière de recherche, de formation agricole, agroalimentaire et vétérinaire, ainsi qu'en matière de veille stratégique et opérationnelle et des filières agricoles et de développement rural. Le partenariat maroco-français dans le domaine agricole permettra d'envisager l'avenir en Afrique Le partenariat maroco-français dans le domaine agricole permettra d'envisager l'avenir en Afrique, a affirmé, mardi à Paris, le ministre français de l'Agriculture Stéphane Le Foll. "On a intérêt à développer notre partenariat pour anticiper ce qui va se passer et pour être présents en termes économique et agricole en particulier" dans les grands pays qui sont en développement en Afrique du nord, subsaharienne et de l'ouest, a souligné M. Le Foll qui intervenait, aux côtés du ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, lors des travaux du premier comité mixte agricole franco-marocain. "Il y a des potentialités en termes de production et de débouchés mais il y a surtout un défi alimentaire qu'il va falloir relever en Afrique", a-t-il insisté, relevant qu'"on sera plus fort avec le Maroc qui a déjà une présence très importante" sur ce continent. Evoquant les travaux du premier comité mixte agricole franco-marocain, le ministre français a mis l'accent sur l'importance du dialogue entre les acteurs et les professionnels agricoles des deux pays et plus particulièrement des filières des céréales, viandes bovines et des fruits et légumes qui sont représentées à cette rencontre. Il a également exprimé la disposition de la France à apporter son expertise pour développer davantage ces filières au Maroc, notant que le partenariat franco-marocain dans le domaine agricole peut servir d'exemple pour l'ensemble de la région méditerranéenne. Le Comité mixte agricole franco-marocain a été institué par la convention de partenariat dans le domaine agricole entre le Maroc et la France signée lors de la visite d'Etat dans le Royaume du président français François Hollande en avril 2013. Ce comité vise la dynamisation de la coopération institutionnelle mais surtout la coopération entre les professionnels des deux pays. Au-delà de l'échange sur les flux ou les données de production, les réunions du comité permettent d'offrir un espace de débat et de concertations sur les différents sujets d'intérêt commun. Les travaux de ce comité ont été marqués par un échange entre les professionnels des filières céréales et semences, bovine et fruits et légumes des deux pays, outre l'examen du volet institutionnel notamment les politiques agricoles des deux pays notamment la sécurité alimentaire, l'agro-écologie et le développement des territoires ruraux. Les deux parties ont également évoqué la coopération en matière de recherche, de formation agricole, agroalimentaire et vétérinaire, ainsi qu'en matière de veille stratégique et opérationnelle et des filières agricoles et de développement rural. A rappeler que les échanges agroalimentaires entre le Maroc et la France atteignent 1,5 milliard d'euros, représentant en moyenne 15 pc de la valeur totale des échanges commerciaux entre les deux pays. La France est la première destination des exportations agroalimentaires marocaines avec 33 pc de part de marché et le 2ème fournisseur du Royaume avec 14 pc de part de marché. Le Maroc, pour sa part, est, hors pays de l'Union Européenne, le 3ème fournisseur de la France. M. Akhannouch visite le marché international de Rungis en région parisienne Le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime Aziz Akhannouch a visité mardi tôt le matin le marché international de gros de Rungis, situé dans le département de Val de Marne en région parisienne. A cette occasion, M. Akhannouch s'est entretenu avec les responsables de la société gestionnaire du marché sur des thèmes ayant trait à l'efficacité commerciale qui constitue un enjeu décisif pour l'agriculture et l'industrie agroalimentaire, au statut juridique et au fonctionnement administratif du marché. Le modèle du marché de gros de Rungis demeure attractif notamment pour le Maroc qui est doté d'une stratégie de réforme, d'organisation des marchés de gros, tout en assurant une exploitation moderne.  Le marché international de Rungis, constitue un vecteur puissant de développement pour le commerce et ses opérateurs, avec plus de 2,5 millions de tonnes de produits alimentaires, dont la quasi-totalité de produits frais, qui y transitent chaque année. Selon les statistiques de la société gestionnaire, les arrivages des produits du Maroc sur Rungis concernant notamment la clémentine (1.146 tonnes en 2012), les oranges (1.522 tonnes en 2012) et la tomate (7.100 tonnes en 2012). Lors de cette visite, le ministre a effectué une tournée à travers les différentes dépendances du marché (pavillons viandes, produits laitiers, fruits et légumes...). M. Akhannouch a entamé lundi une visite de deux jours à Paris au cours de laquelle il a présidé avec son homologue français Stéphane Le Foll les travaux du comité mixte agricole franco-marocain. En marge des travaux de ce comité, MM. Akhannouch et Le Foll ont présidé lundi la cérémonie de signature de trois conventions de partenariat dans les domaines sanitaire, phytosanitaire et de la formation technique agricole. M. Akhannouch a également pris part lundi à des rencontres agroalimentaires franco-marocaines tenues sous le thème "investissements croisés en France et au Maroc". Ouverture à Paris des travaux du premier comité mixte agricole franco-marocain Les travaux du premier comité mixte agricole franco-marocain ont débuté, mardi matin à Paris, par des rencontres entre professionnels du secteur. Ces rencontres seront marquées par un échange entre les professionnels des filières céréales et semences, bovine et fruits et légumes des deux pays. Les travaux devront se poursuivre par l'examen du volet institutionnel qui sera marqué par un échange de vue concernant les politiques agricoles des deux pays notamment la sécurité alimentaire, l'agro-écologie et le développement des territoires ruraux. Les deux parties examineront également la coopération en matière de recherche, de formation agricole, agroalimentaire et vétérinaire, ainsi qu'en matière de veille stratégique et opérationnelle et des filières agricoles et de développement rural.  En marge des travaux de ce comité, le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch et son homologue français, Stéphane Le Foll ont présidé lundi la cérémonie de signature de trois conventions de partenariat dans les domaines sanitaire, phytosanitaire et de la formation technique agricole. M. Akhannouch a également pris part lundi à des rencontres agroalimentaires franco-marocaines tenues sous le thème "investissements croisés en France et au Maroc". Agroalimentaire: le spectre des perspectives de collaboration entre le Maroc et la France est très vaste Le spectre des perspectives de collaboration entre le Maroc et la France dans le secteur de l'agroalimentaire est très vaste, a affirmé, lundi à Paris, le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, soulignant que les intérêts conjoints entre les deux pays sont très importants. "Les intérêts conjoints entre nos deux pays concernant le secteur agroalimentaire sont très importants et nécessitent une plus grande synergie de la part de nos professionnels", a indiqué M. Akhannouch qui intervenait à l'ouverture des rencontres agroalimentaires franco-marocaines tenues sous le thème "investissements croisés en France et au Maroc". Il a également appelé au développement des échanges commerciaux, des investissements des entreprises françaises au Maroc et des entreprises marocaines en France, relevant que le Royaume représente une plateforme pour adresser le continent africain dans son ensemble et en particulier la zone francophone, eu égard à la politique de rapprochement économique menée ces dernières années sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI. Le ministre a indiqué, d'autre part, que le secteur agricole marocain a connu de profondes réformes et un développement soutenu depuis 2008 avec le lancement du plan Maroc Vert, faisant savoir que le PIB agricole a bondi à fin 2012 de plus de 32 pc, de même que la production, toutes filières confondues, a augmenté de 43 pc. Il a également affirmé que l'agro-industrie-marocaine se trouve devant un trend de croissance très important, notant que l'augmentation de la part des produits transformés est aujourd'hui un objectif fondamental du Plan Maroc vert. M. Akhannouch a souligné aussi l'importance de consolider l'amont agricole, favoriser la transformation et la valorisation du territoire et organiser la commercialisation et la mise en marché, relavant que la priorité est de faciliter l'environnement des affaires pour placer les investissements au coeur du dispositif. Parmi les mesures prises à cet égard, le ministre a cité la mise en place de l'Agence pour le développement agricole en tant qu'interlocuteur unique, le développement d'une offre de foncier industriel dans les 6 principaux bassins de production du pays par la création d'agropoles, la promotion d'une gamme de subventions cohérentes entre l'amont et l'aval afin de permettre un développement selon une logique intégrée au niveau de l'ensemble de la chaîne de valeurs et un approvisionnement en denrées agricoles diversifié et régulier. Il a réaffirmé que la valorisation des produits agricoles est une réelle priorité, appelant, d'autre part, les grandes entreprises du secteur agroindustriel marocain à s'intéresser davantage au marché français dans une perspective à la fois de commerce et d'investissement. Les rencontres agroalimentaires franco-marocaines auxquelles ont pris part plusieurs professionnels des deux pays ont abordé des thématiques ayant trait au "plan Maroc Vert", aux "opportunités d'investissement au Maroc", à "l'accompagnement des entreprises françaises dans leurs démarches vers le Maroc" et à "l'accompagnement des investissements internationaux dans l'agroalimentaire en France". M. Akhannouch a entamé lundi une visite de travail de deux jours en France au cours de laquelle il présidera avec son homologue français, Stéphane Le Foll les travaux du premier comité mixte agricole franco-marocain.  A cette occasion, MM. Akhannouch et Le Foll ont présidé la cérémonie de signature de trois conventions de partenariat entre le Maroc et la France dans les domaines sanitaire, phytosanitaire et de la formation technique agricole, avant de tenir un déjeuner de travail. Agroalimentaire: le Maroc constitue un hub vers le marché africain Le Maroc constitue un hub vers le marché africain et plus particulièrement celui de l'Afrique de l'Ouest pour les entreprises opérant dans le secteur de l'agroalimentaire, a affirmé, lundi à Paris, le ministre français chargé de l'Agroalimentaire, Guillaume Garot. "Le Royaume offre un gisement d'opportunités pour les entreprises françaises opérant dans le secteur de l'agroalimentaire qui veulent conforter et développer leurs activités", a souligné le ministre français qui intervenait, aux côtés du ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, à l'ouverture des rencontres agroalimentaires franco-marocaines tenues sous le thème "investissements croisés en France et au Maroc". Après avoir rappelé que ces rencontres font suite à celle organisée en novembre dernier à Casablanca sur le même thème, M. Garot, a appelé les entreprises françaises et leurs homologues marocaines à développer un partenariat gagnant-gagnant en profitant du cadre institutionnel incitatif et dont les bases ont été jetées à l'occasion de la visite au Maroc en avril dernier du président français François Hollande et du plan Maroc Vert lancé par SM le Roi Mohammed VI. Le responsable français a également plaidé pour le développement des co-investissements, soulignant que les entreprises marocaines et françaises sont capables d'explorer de nouveaux marchés. Il a en outre exprimé la disposition de son pays à accueillir les entreprises marocaines qui ont le savoir-faire, l'expérience et l'expertise nécessaires, faisant observer que ces entreprises peuvent aider la France à atteindre certains objectifs. Le ministre français a, d'autre part, mis l'accent sur la volonté partagée d'avancer ensemble sur la base des intérêts des entreprises dans les deux pays, notant que l'accord agricole entre le Maroc et l'UE ouvre des opportunités pour les deux pays. Les rencontres agroalimentaires franco-marocaines auxquelles ont pris part plusieurs professionnels des deux pays ont abordé des thématiques ayant trait au "plan Maroc Vert", aux "opportunités d'investissement au Maroc", à "l'accompagnement des entreprises françaises dans leurs démarches vers le Maroc" et à "l'accompagnement des investissements internationaux dans l'agroalimentaire en France". M. Akhannouch a entamé lundi une visite de travail de deux jours en France au cours de laquelle il présidera avec son homologue français, Stéphane Le Foll les travaux du premier comité mixte agricole franco-marocain. Signature à Paris de trois conventions de partenariat entre le Maroc et la France dans les domaines sanitaire, phytosanitaire et de la formation technique agricole Le Maroc et la France ont signé, lundi à Paris, trois conventions de partenariat dans les domaines sanitaire, phytosanitaire et de la formation technique agricole. Ces conventions ont été signées lors d'une cérémonie présidée par le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, et son homologue français, Stéphane Le Foll, en présence du ministre chargé de l'Agroalimentaire, Guillaume Garot. La première convention signée entre les deux parties porte sur des voyages d'études et stages en exploitations agricoles en France au profit d'étudiants des établissements de formation agricole. La deuxième est relative à la mise à la disposition de la partie marocaine d'un expert Français pour accompagner la mise en œuvre de la restructuration du dispositif de l'enseignement technique et de formation professionnelle agricoles marocain, conformément aux orientations de la nouvelle stratégie marocaine de formation et de recherche agricoles La troisième convention, signée par l'Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA) et la Direction Générale française de l'Alimentation (DGAL), concerne la coopération sanitaire et phytosanitaire.  Elle s'inscrit dans le souci de convergence des règlementations sanitaires et phytosanitaires du Maroc vers les réglementations et les normes de l'Union européenne, tout en insistant sur la nécessité de promouvoir les échanges de biens agricoles et alimentaires. Ces conventions s'inscrivent dans le cadre des efforts de mise en place d'un partenariat durable dans les domaines d'intérêt commun des deux pays, notamment dans les domaines de l'agriculture, du développement rural et de l'agroalimentaire. Dans des brèves allocutions de circonstance, MM. Akhannouch et Le Foll ont souligné que la signature de ces conventions s'inscrit dans le cadre des excellentes relations qui unissent les deux pays dans tous les domaines notamment agricoles, réitérant leur détermination à oeuvrer pour promouvoir davantage la coopération bilatérale.  M. Akhannouch a entamé lundi une visite de travail de deux jours en France au cours de laquelle il présidera avec M. Le Foll les travaux du premier comité mixte agricole franco-marocain. M. Akhannouch à Paris pour présider le comité mixte agricole franco-marocain Le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, a entamé lundi une visite de travail de deux jours en France au cours de laquelle il présidera avec le ministre français de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, les travaux du premier comité mixte agricole franco-marocain. A cette occasion, les deux ministres présideront la cérémonie de signature de conventions relatives au partenariat et à la coopération notamment dans les domaines de l'agriculture, du développement rural et de l'agroalimentaire. M. Akhannouch, qui est accompagné d'une importante délégation, aura aussi un déjeuner de travail avec M. Le Foll. Par ailleurs, M. Akhannouch interviendra, aux côtés du ministre français chargé de l'Agroalimentaire, Guillaume Garot, à l'ouverture des rencontres agroalimentaires franco-marocaines tenues sous le thème "investissements croisés en France et au Maroc". Cette rencontre sera notamment marquée par la présentation des grands axes du plan Maroc vert, ainsi que des opportunités d'investissement qu'offre le Royaume aux entreprises françaises notamment dans le domaine de l'agroalimentaire. MAP  

13 février 2014

Le Maroc participe à la 10ème réunion des Ministres de l’Agriculture des Etats Membres du CIHEAM tenue à Alger le jeudi 06 Février 2014

M. Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime a pris part à Alger le jeudi 06 Février 2014 à la 10ème réunion des Ministres de l’Agriculture des Etats Membres du CIHEAM (Centre International de Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes), organisée sous le thème : « La sécurité alimentaire durable en Méditerranée : Quelle situation et quelles perspectives ? ».   Le Plan Maroc Vert : Un choix de développement reconnu Le Plan Maroc Vert, stratégie agricole du Maroc, devient un choix de développement sectoriel reconnu. Lors de la tenue de la 10ème Réunion des Ministres de l’Agriculture des Etats Membres du Centre International de Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes (CIHEAM) tenue le jeudi 06 Février 2014 à Alger, sous le thème : « La sécurité alimentaire durable en Méditerranée : Quelle situation et quelles perspectives ? », le Plan Maroc Vert a été cité dans les interventions de M. José Graziano da Silva, Directeur Général de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de M. Stéphane Le Foll, ministre français de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, en tant que modèle de mise à niveau du secteur de l’agriculture de la région. M. Aziz Akhannouch rencontre le Directeur Général de la FAO à Alger  en marge des travaux du CIHEAM Le ministre de l'agriculture et de la pêche maritime, M. Aziz Akhannouch a rencontré le Directeur Général de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), M. José Graziano da Silva, en marge des travaux du CIHEAM qui se tiennent à Alger le 6 février 2014. Cette rencontre a été l'occasion pour les deux parties d'insister sur la qualité des relations qui lient le Maroc à la FAO et qui s'est traduite à travers les années, par d'importantes initiatives de coopération réussies. Le directeur de la FAO a insisté sur le rôle que joue le Maroc en tant qu'acteur régional majeur, un rôle renforcé grâce au succès de sa stratégie agricole Plan Maroc Vert. M. Da Silva a également salué le partenariat des deux parties autour de la thématique de l'agriculture familiale, thématique retenue pour les assises de l'agriculture qui se tiendront à Meknès le 23 avril 2014.  

7 février 2014

Lancement de l’opération de délivrance des agréments et des autorisations sanitaires

05/02/2014 - Monsieur le ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime,  M. Aziz Akhannouch,  a présidé une rencontre organisée par l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) à Casablanca consacrée au lancement de l’opération de délivrance des agréments et des autorisations sanitaires aux établissements et entreprises du secteur alimentaire et celui de l’alimentation animale. L’objectif de cette journée, qui rentre dans le cadre d’un vaste chantier lancé par l’ONSSA pour la mise à niveau sanitaire du secteur agroalimentaire, est d’informer les professionnels sur la procédure et les modalités d’octroi des agréments et autorisations sanitaires  et d’assurer leur adhésion à ce programme. Cette rencontre a été également l’occasion de délivrer à certains exploitants les agréments et les autorisations de leurs établissements en application des dispositions de la loi n° 28-07 relative à la Sécurité sanitaire des produits Alimentaires dont l’objectif est de garantir à terme la salubrité des produits et la préservation de la santé du consommateur. Lors de cette rencontre, M. le Ministre a effectué des visites à quelques établissements ayant obtenu un agrément sanitaire dans le cadre de ce programme afin de s’enquérir sur place, des mesures prises pour se conformer aux dispositions de loi 28-07. Ce programme constitue une réelle  concrétisation de l’un des objectifs stratégiques du Plan Maroc Vert visant l’amélioration de la qualité, de la compétitivité et la sécurité sanitaire des produits alimentaire tout le long de la chaine alimentaire. L’opération de délivrance des agréments et des autorisations concerne plus de 5000 établissements et entreprises du secteur alimentaire et de l’alimentation animale enregistrés auprès de l’ONSSA dont 3000 seront agrées au titre de 2014.  

6 février 2014

Chichaoua : Des projets hydro-agricoles consacrant la vision royale d’un développement durable et intégré du monde rural

27/01/2014 - Chichaoua - La vision royale d’un développement durable et intégré du monde rural s’est, une nouvelle fois, concrétisée à travers les projets hydrauliques et hydro-agricoles initiés lundi par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, dans la province de Chichaoua. Le Souverain a ainsi procédé à l’inauguration du barrage "Abou El Abbas Essebti", réalisé sur l'oued Assif El Mal, affluent de l'oued Tensift, pour une enveloppe budgétaire de 740 millions de dirhams (MDH), et à la visite des différents chantiers du projet d’aménagement hydro-agricole du périmètre Assif El Mal à l’aval du nouveau barrage, qui mobilise des investissements de l’ordre de 202 MDH. Ces projets pilotes s’inscrivent en droite ligne du discours royal du 30 juillet 2000, dans lequel le Souverain avait affirmé Sa détermination à poursuivre la politique des barrages initiée par Son vénéré père, Feu SM Hassan II, que Dieu L'entoure de Son infinie miséricorde, selon une vision novatrice basée sur une gestion rationnelle des ressources en eau. Ils traduisent également la ferme volonté de SM le Roi de faire du secteur agricole un catalyseur de croissance économique équilibrée et durable de l’ensemble des régions du Royaume et un facteur déterminant de promotion des zones rurales à travers le développement des systèmes de production agricole et la maîtrise de la gestion des espaces ruraux. Ces projets contribueront sans nul doute au renforcement de l’alimentation en eau potable des villes de Chichaoua, Imintanout, Amezmiz et des centres et douars avoisinants, à la protection des zones et infrastructures situées à l’aval du barrage "Abou El Abbas Essebti" contre les inondations, à l’augmentation de la superficie agricole irriguée, et au développement de la petite et moyenne hydraulique. Avec une capacité de stockage de 25 millions m3, le nouveau barrage, dont les travaux de construction ont été lancés par SM le Roi, que Dieu L'assiste, le 05 novembre 2008, est un ouvrage de type "barrage-poids" en béton compacté au rouleau d'une hauteur de 75 m sur fondation et d’une longueur de 415 m. Cette importante infrastructure hydraulique bénéficiera à une région dont l’économie est principalement basée sur l’agriculture, l’élevage et l’artisanat. Pour tirer pleinement et durablement profit des avantages apportés par le nouveau barrage, un projet d’aménagement hydro-agricole du périmètre Assif El Mal est mis en œuvre et ambitionne, à terme, l’augmentation de la superficie irriguée d’une façon pérenne de 490 ha actuellement  à 16.000 ha (soit la totalité de la superficie irriguée actuellement par les eaux saisonnières). Ce projet, qui sera achevé en 2015, vise également la valorisation des eaux d’irrigation régularisées par le barrage Abou El Abbas Essebti , l’intensification culturale centrée sur l’arboriculture (l’olivier), le maraichage et les fourrages, ainsi qu'une amélioration de la valeur de la production agricole de 8.250 DH/ha/an à 20.500 DH/ha/an. Le projet d’aménagement hydro-agricole du périmètre Assif El Mal consiste en la réalisation de canaux d’adduction entre le barrage Abou El Abbas Essebti et le périmètre d’irrigation (32 km), la réhabilitation du réseau traditionnel d’irrigation afin d’en améliorer l’efficience et assurer un meilleur service de l’eau (120 km), et l’amélioration des capacités des agriculteurs en matière de gestion et d’entretien du réseau d’irrigation. Un programme de renforcement et de sécurisation de l'alimentation en eau potable de la population urbaine et rurale de la province de Chichaoua à partir du barrage "Abou EL Abbas Essebti", d'une enveloppe budgétaire de 729 millions de dirhams, est également en cours de réalisation et sera fin prêt en 2016. Bénéficiant à près de 223.000 personnes, ce programme prévoit, entre autres, la réalisation d'une station de traitement des eaux d'une capacité de 300 l/s, la construction de deux stations de pompage, la pose de canaux d’adduction (153 km), et la mise en place de plusieurs réservoirs (6.000 m3). Ces projets à forte valeur ajoutée viennent conforter la dynamique de développement engagée à la faveur du Plan "Maroc Vert", ce programme ambitieux qui a fait ses preuves depuis son lancement, dans la mesure où il a contribué à l'amélioration des revenus de milliers d'agriculteurs, à la promotion de leurs conditions de vie, au développement d'une agriculture performante et solidaire adaptée aux règles du marché. A cette occasion, Mme Charafat Afilal, ministre déléguée auprès du ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, chargée de l'eau, a remis à SM le Roi 2 médaillons-souvenir, où sont gravés le nom, la maquette et la date d'inauguration du nouveau barrage.

29 janvier 2014

Le nombre de naissances de chevaux barbes en hausse de 50 % depuis 2011 (M. Akhannouch)

19/01/2014 - Bouznika - Le nombre de naissances de chevaux barbes a augmenté de 50 pc depuis le lancement, en 2011, de la stratégie de la filière équine, a annoncé, dimanche à Bouznika, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Maritime  M. Aziz Akhannouch. L'utilisation de cette race dans les courses hippiques réservées aux chevaux barbes s'est nettement améliorée de 70 % en deux ans, a-t-il ajouté dans une déclaration à la presse à l'occasion de la deuxième étape à Bouznika des 3èmes Journées portes ouvertes (JPO) des Haras nationaux. Ces JPO, organisées en cinq étapes dans les haras nationaux (Meknès, Bouznika, Oujda, El Jadida et Marrakech), revêtent une grande importance puisqu'elles permettent plus de proximité avec les éleveurs en vue d'améliorer la reproduction mais également un cadre idoine d'échanges sur les bonnes pratiques de l'élevage. La caravane de sensibilisation à l'élevage équin, initiée en décembre dernier pour préparer ces journées et répondre aux besoins des éleveurs selon les spécificités régionales, s'inscrit aussi dans ce cadre et a permis de mieux informer et conseiller les éleveurs en matière de reproduction, d'alimentation et de bien-être, a souligné M. Akhannouch. La Société royale d'encouragement du cheval (SOREC), qui s'est vue confier la mission d'accompagner le développement et la modernisation de la filière équine, va engager d'importants investissements structurants portant sur dix centres de reproduction, la reconstruction et réaménagement de trois haras (Bouznika, Meknès et El Jadida), ainsi que la construction de trois hippodromes et de trois centres, a-t-il relevé. Le ministre a ensuite procédé à la remise des trophées récompensant les efforts déployés par les professionnels les plus méritants et les plus compétents, à savoir du meilleur éleveur à Abdelkrim Miftah (Grand Casablanca) et meilleurs technicien et agent respectivement à Mounir Saadi et Hamid Lamnoubi de Bouznika. Ces journées devront accompagner la saison de monte qui débute en février avec l'objectif de transmettre les orientations à suivre en matière de reproduction équine, d'informer sur les services mis à disposition et de sensibiliser sur la santé, le bien-être et l'alimentation du cheval, a fait savoir le directeur général de la SOREC Omar Skalli. Les résultats enregistrés depuis la première édition de ces JPO sont très satisfaisants et ont eu un impact important sur l'élevage puisque les éleveurs commencent à réfléchir différemment et de manière un peu plus scientifique, après les séances de sensibilisation sur les techniques d'élevage et les conseils prodigués par des professeurs et experts de l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II. Une action spécifique est prévue lors de ces journées pour le cheval barbe étant donné que les éleveurs souhaitent promouvoir cette race et qu'il faudrait ainsi travailler en aval, après l'élevage, sur l'utilisation du cheval barbe notamment dans les courses hippiques, sauts d'obstacles, endurance et Tbourida, a poursuivi M. Skalli. Au niveau des infrastructures, la SOREC envisage de lancer un vaste programme de reconstruction de haras, d'extension de celui de Bouznika avec 100 nouveaux box pour accueillir les chevaux durant la saison de monte ou de concours d'élevage, de construction d'un hippodrome de classe mondiale à Rabat et d'un autre à Marrakech en plus de trois centres d'entraînement à Bouznika, Bouskoura (région de Casablanca) et à Kénitra, a-t-il décliné. Des ateliers sont programmés englobant des démonstrations durant lesquelles les éleveurs et propriétaires de chevaux échangent avec les professionnels et experts sur des problématiques particulières par rapport à leurs chevaux et leurs besoins. La SOREC a pour mission notamment l'encadrement de l'élevage, l'amélioration des races chevalines nationales et le développement des courses hippiques. Fort d'un cheptel de 300 étalons, le réseau de la SOREC couvre l'ensemble du pays avec cinq haras, 43 stations de monte et 11 centres de promotion de l'élevage équin en plus du Centre national d'insémination artificielle équine de Bouznika. MAP

21 janvier 2014

Inauguration du pavillon marocain à la Semaine verte internationale de Berlin

17/01/2014 - Le pavillon marocain à la 79ème édition de la Semaine verte internationale a été inauguré, vendredi à Berlin, en présence du ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch. Accompagné de l'ambassadeur du Maroc en Allemagne, Omar Zniber, le ministre a visité les différents stands consacrés aux produits agricoles marocains, dont le safran, l'huile d'Argan et les produits dérivés, l'huile d'olive, le cactus et ses dérivés, les prunes séchées, les dattes, différentes sortes de couscous, les plantes aromatiques, les figues séchées, les câpres, le poivre et le miel. Erigé sur une superficie de 350 mètres, le pavillon marocain a été aménagé en véritable médina dotée d'une fontaine centrale. Ce spécimen d'architecture fera vivre aux visiteurs des moments inoubliables dans une atmosphère purement marocaine. L'inauguration du pavillon marocain, qui a connu une importante affluence, a été agrémenté de prestations musicales d'un groupe issawa. A l'occasion de la troisième participation du Maroc à cette exposition, les visiteurs du pavillon marocain ont été au rendez-vous avec des dégustations de plats la gastronomie marocaine, de gâteaux traditionnels marocains et de thé à la menthe. La cérémonie d'ouverture de la Semaine verte internationale, le plus grand salon d'exposition mondial consacré à l'alimentation, l'agriculture et l'horticulture, à laquelle participent près de 67 pays, s'est déroulée, jeudi, en présence des ministres de l'agriculture de plusieurs pays participants. Le Maroc est représenté à cet événement, qui se poursuit jusqu'au 26 janvier, par 15 entreprises et coopératives qui vont exposer différents produits du terroir, en particulier les clémentines, les huiles d'olive et d'argan et le safran. Selon les organisateurs, cette 79ème édition de la Semaine verte internationale, créée en 1926 et ouverte au grand public, devrait drainer plus de 420.000 visiteurs et quelque 1.600 exposants. MAP

20 janvier 2014

Un nouveau projet de partenariat public-privé en irrigation dans la zone côtière entre Azemmour et Bir Jdid

19/12/2013 - Après le succès qu'a connu le projet de partenariat public-privé (PPP) en irrigation d’El Guerdane, inauguré par SM le Roi Mohammed VI que Dieu l'Assiste et dont l’exploitation est entrée en vigueur en octobre 2009, un deuxième projet du même type portant sur la construction et l’exploitation d’un système d’irrigation dans la zone côtière atlantique entre Azemmour et Bir Jdid sera bientôt lancé. La cérémonie de signature du Contrat de Délégation du projet, de la Convention du Financement Public et de la Convention de Fourniture d’Eau a eu lieu jeudi 19 décembre 2013 à Rabat, en présence du Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, du Ministre de l’Economie et des Finances, de la Ministre Déléguée auprès du Ministre l’Energie et des Mines, de l’Eau et de l’Environnement chargée de l’Eau et du Directeur de l’Agence du Bassin Hydraulique de l’Oum Er Rbiâ et du PDG de la Société Délégataire SNDKE. La zone concernée et qui prospérait dans la production maraîchère et primeuriste connait actuellement un recul de l’activité agricole à cause de la rareté et de la salinisation des eaux souterraines, seule ressource utilisée pour l’irrigation. Le projet a pour objectif d’amener 15 Millions de m3/an d’eau de surface à partir de l’oued Oum Er-Rbia pour sauvegarder l’irrigation sur une superficie de 3.200 ha, exploitée par plus de 600 agriculteurs. Le projet, d’un investissement de 366 Millions de DH, sera réalisé dans le cadre d’une concession à un partenaire privé qui aura la charge de participer au financement, concevoir, construire et gérer les infrastructures d’irrigation pour une durée de 30 ans. Pour assurer un tarif d’eau d’irrigation qui tient compte de la capacité à payer des agriculteurs, l’Etat financera les infrastructures du projet à hauteur de 321 MDH, soit 88% du coût total des investissements initiaux. Le projet prévoit la construction d’un ouvrage de prélèvement au niveau de la retenue de Sidi Daoui, d’une station de pompage d’un débit de 1,3 m3/s, d’une adduction de 7,5 km et d’un réseau d’irrigation de 160 Km pour desservir les exploitations agricoles qui doivent s’équiper en techniques d’irrigation goutte à goutte pour économiser et valoriser l’eau. Le recours au PPP a pour objectif de réaliser le projet et de le gérer selon les meilleurs standards de qualité, sur la base d’un cahier de charges détaillé soumis à un suivi rigoureux, ce qui permettra d’assurer la durabilité du projet avec une meilleure utilisation et valorisation de l’eau.  Le partenaire, sélectionné par voie d’appel d’offres international, est la Société Nouvelle des Conduites d’Eau (SNCE), société marocaine, qui vient de créer la société délégataire du projet : «Société Nouvelle Doukkala des Eaux – SNDKE S.A. ». Une Campagne de souscription des agriculteurs au projet devra être lancée par le délégataire vers mars 2014 et les travaux de construction devront démarrer avant la fin de la même année.   Le projet aura un impact socio-économique important sur la zone et devrait améliorer de manière conséquente les revenus et les conditions de vie des populations bénéficiaires. Il permettra de diversifier et d’intensifier la production agricole notamment le maraichage, l’arboriculture et l’élevage laitier. La création de l’emploi est évaluée à terme à 1915 emplois directs (production et gestion du périmètre) et 1900 emplois indirects (amont et aval de la production). L’augmentation de la valeur ajoutée agricole est estimée à 175 MDH par an. Sur le plan environnemental, le projet contribuera substantiellement à la limitation de la surexploitation de la nappe en substituant une partie des volumes prélevés par l’eau superficielle. Il permettra également le ralentissement de l’avancement du biseau salin et l’amélioration de la qualité des eaux souterraines.

19 décembre 2013

Ouverture de la 2ème édition du congrès international sur l’arganier

09/12/2013 - M. Mohamed Sadiki, Secrétaire général du Département de l'Agriculture, a présidé au nom de Monsieur le Ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, le lundi 09 décembre 2013 l’ouverture officielle du congrès international sur l’arganier qui se tient du 9 au 11 décembre 2013 à Agadir. Ont pris part à la séance d’ouverture, M. Abderrahim El Houmi, Secrétaire général du Haut commissariat aux Eaux et Forêts et à la lutte contre la désertification, M. Mohamed El Yazid Zellou, Wali de la Région Souss Massa Draâ et M. Brahim Hafidi, Président du Conseil Régional Souss Massa Drâa. L’organisation de ce congrès scientifique témoigne de l’importance accordée à la recherche scientifique et technologique en tant que levier de développement durable de l’arganier et de la filière. Ce rendez-vous biannuel constitue une occasion de partage des connaissances et résultats des recherches sur l’arganeraie et l’arganier entre chercheurs et experts nationaux et internationaux, gestionnaires et acteurs économiques. Compte tenu de l’importance de ce secteur dans le développement local sur les plans social, économique et environnemental, il constitue une des filières qui bénéficient d’un accompagnement dans le cadre du Plan Maroc Vert. La protection et le développement de l’arganier sont du ressort de l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA), créée en février 2010, sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime. Les zones de l’arganier disposent, depuis la présentation devant Sa Majesté le Roi le 04.10.2013 à Errachidia, d’une stratégie de développement, basée sur une approche intégrée et participative, qui tient compte de l’ensemble des stratégies sectorielles. Les objectifs à l’horizon 2020 sont ambitieux et visent globalement, la réhabilitation  de l’arganeraie sur une superficie de 200.000 ha, l’installation de plantations modernes équipées en système d’irrigation localisée sur une superficie de 5.000 ha, l’amélioration de la production de l’huile d’argan pour atteindre 10.000 Tonnes/an contre 4.000 Tonnes actuellement, la valorisation et la promotion des produits de l’arganier. La stratégie accorde une place de choix à la recherche scientifique spécifique à l’arganier à travers notamment, l’émergence d’un pôle de compétences en recherche et développement intégré dédié à l’arganier. Un réseau national de recherche sur l’arganier (RENARGANE) est mis en place et une vision claire est conçue pour un centre national de l’arganier.

11 décembre 2013

Ouverture de la 2ème édition du Salon International des Viandes Rouges

05/12/2013 - M. Mohamed Sadiki, Secrétaire Général du ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime, a présidé le jeudi 05 décembre 2013, la cérémonie d’ouverture de la 2ème  édition du Salon International des Viandes Rouges  «MaroCarne» qui se tient du 05 au 07 décembre 2013 à L’Office des foires et d’expositions à Casablanca. L’organisation du salon s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime et les professionnels du secteur pour le développement de la filière des viandes rouges. La filière des viandes rouges, qui occupe une place de choix dans la stratégie du Plan Maroc Vert, enregistre des progrès indéniables en termes de production, a indiqué, jeudi à Casablanca, le président de la Fédération Interprofessionnelle des Viandes Rouges (FIVIAR) Hammou Ouhelli. Les premiers résultats du contrat programme (2009-2014) entre la fédération et le gouvernement pour le développement de la filière sont déjà apparents à travers les actions entreprises notamment le croisement industriel, le lancement de projets intégrés et d'agrégation et la construction du centre de formation professionnelle, a-t-il relevé lors de l'ouverture de la deuxième édition du salon international des viandes rouges  'MaroCarne''. Ce salon, premier en Afrique du nord spécialisé dans le secteur des viandes rouges, se veut une locomotive de promotion des potentialités de la filière sur tous les maillons de la chaîne de valeur et une plate-forme d'attraction des investisseurs dans l'activité de production, d'engraissement, d'abattage, de transformation, de commercialisation,  voire d'exportation Il est aussi un émetteur de solutions, entre autres, sur les défis de la modernisation de la filière et une fenêtre pour l'information tant des professionnels et participants que du consommateur. Il cible l'ensemble des opérateurs depuis la production jusqu'à la distribution en passant par l'emballage, la découpe, la transformation et la commercialisation. La stratégie de développement du secteur, matérialisée par le contrat-programme, a prévu des investissements de l'ordre de 6 milliards de dirhams dont 1 MMDH de contribution de l'Etat et 5 MMDH du secteur privé, a rappelé dans une déclaration à la MAP le directeur du développement des filières de production au ministère de l'agriculture, Nabil Chaouki. Ce contrat vise le développement de la production et de la consommation, le renforcement et la mise en place d'élevage productiviste de l'agrégation et de la valorisation des produits à base de viandes ainsi que la promotion du secteur Les objectifs de ce contrat-programme de production de 450.000 tonnes de viande rouges en 2014 ont été plus qu'atteints puisqu'elle est aujourd'hui de 470.000 tonnes et le secteur a réalisé un chiffre d'affaires de 22 MMDH, a-t-il précisé. La consommation par habitant est également en hausse puisqu'elle est passée de 11,3 kg en 2008 à 13,7 kg soit légèrement plus que les prévisions du contrat programme (11,5 kg en 2014). Plus de 70 sociétés et organismes venant de neuf 9 pays (Maroc, France, Espagne, Italie, Belgique, Allemagne, Pays-Bas, USA et Tunisie) prennent part à ce salon qui s'attend à près de 30.000 visiteurs et plus de 5.000 professionnels. Le MaroCarne est aussi l'occasion pour présenter les meilleurs spécimens d'animaux de boucherie bovins, ovins, caprins et des produits ovins labélisés ainsi que toute la panoplie des produits liés à la filière viandes rouges (matériel d'élevage, d'identification, d'insémination, d'hygiène, produits vétérinaires, aliments de bétail, matériels d'abattage, de froid, de découpe, de transformation), selon les organisateurs. Il prévoit une série de conférences et ateliers scientifiques ainsi que des concours de sélection des meilleurs spécimens d'animaux de boucheries. MAP

6 décembre 2013

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