La variabilité climatique a toujours constitué une contrainte au développement du secteur agricole au Maroc. Aussi, les scénarios de changements climatiques montrent que le climat du Royaume tendra de plus en plus vers plus d’aridité comme conséquence de la baisse des précipitations et de l’augmentation de la température, en plus de l’apparition plus fréquente d’évènements extrêmes. Ces changements auront certainement des effets négatifs sur notamment les disponibilités en ressources hydriques et en biodiversité et sur le paysage agricole. En effet, au cours des 70 dernières années, vingt campagnes ont connu une sécheresse climatique.
Pour atténuer les effets des changements climatiques, la stratégie agricole, et en parfaite cohérence avec la politique marocaine de lutte contre le changement climatique et la Stratégie Nationale de Développement Durable, a adopté les deux composantes clés à savoir l’adaptation aux changements climatiques et l'atténuation des effets des gaz à effet de serre. L’effort d’adaptation a porté principalement sur la maîtrise de l’eau d’irrigation tandis que l’effort d’atténuation a concerné notamment l’extension des plantations pour augmenter le potentiel de séquestration du carbone et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
En parfaite cohérence avec la politique marocaine de lutte contre le changement climatique et la Stratégie Nationale de Développement Durable, la stratégie agricole a adopté deux composantes clés, en l’occurrence l’adaptation aux changements climatiques et l'atténuation des effets des gaz à effet de serre (GES). L’effort d’adaptation a porté principalement sur la maîtrise de l’eau d’irrigation tandis que l’effort d’atténuation a concerné notamment l’extension des plantations pour augmenter le potentiel de séquestration du carbone et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
S’ajoutant aux efforts déployés et en matière de mobilisation de la finance climat, l’Agence pour le Développement Agricole (ADA) a décroché l’accès direct aux ressources financières du Fonds d’Adaptation en 2012 et du Fonds Vert pour le Climat en 2016. Ainsi, les projets de développement durable servant à l’adaptation et à l’atténuation des GES ont pu être financés appuyant les engagements du Maroc dans le cadre des Contributions Déterminées au niveau national (CDN) de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.
Grâce aux efforts d’atténuation des effets des gaz à effet de serre et d’adaptation aux changements climatiques entrepris dans le cadre du Plan Maroc Vert, le secteur agricole affiche une meilleure résilience liée notamment à la réduction de la dépendance du secteur aux céréales. En effet, la structure de la valeur ajoutée agricole par filière montre une tendance à la baisse de la part des céréales dans la valeur ajoutée agricole est de -11% entre les périodes 2003-2005 et 2015-2019. Cette baisse a été principalement au profit de l’arboriculture (+11%) et des viandes blanches (+2%).
Par ailleurs, depuis le lancement du Plan Maroc Vert, le PIB agricole affiche une croissance soutenue et moins volatile dépendant de moins en moins de la céréaliculture.
Afin de développer davantage une agriculture plus résiliente et plus éco-efficiente, le Département de l’Agriculture poursuivra ses efforts dans le cadre de la nouvelle stratégie agricole « Génération Green 2020-2030 » à travers notamment :