Faire du secteur agricole un levier prioritaire de développement socio-économique du pays est un défi qui a nécessité le lancement de nombreux chantiers, y compris une réforme institutionnelle du secteur, en tant que socle transverse sur lequel s’appuie la stratégie agricole. La réforme a concerné toutes les structures ; centrales, déconcentrées et établissements et entreprises publics agricoles. Cette réforme a reposé sur les principes suivants :
Services centraux et déconcentrés
L’approche « missions » adoptée dans le cadre de la nouvelle réorganisation a permis depuis 2009 la création de neuf directions centrales. Par ailleurs, parmi les objectifs de la nouvelle réorganisation, le renforcement des capacités d'exécution au niveau territorial, tenant compte du découpage régional du Royaume, ainsi qu'une meilleure responsabilisation des acteurs du secteur. Les modifications opérées ont donné lieu au tissu institutionnel déconcentré suivant :
Les capacités d'exécution au niveau territorial ont été renforcées par la désignation de la Direction Régionale de l’Agriculture comme interlocuteur unique vis-à-vis des autorités locales et des services déconcentrés des autres administrations, avec la responsabilisation des acteurs concernés, en matière de programmation et de réalisation des projets d’investissement dans les zones d’action des DRA et DPA.
Etablissements et entreprises publics agricoles
La révision de la structure organisationnelle du Département de l’Agriculture s’est traduite par la création de nouveaux établissements. Il s’agit en particulier de l’Agence pour le Développement Agricole (ADA), l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA), l’Agence Nationale de Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA) et l’Office National de Conseil Agricole (ONCA). D’autres établissements ont vu leurs missions renforcées.
Les nouvelles structures mises en place sont venues compléter une liste d’établissements et d’entreprises publics agricoles. Ainsi, on compte aujourd’hui :
Le Département de l’Agriculture a tenu depuis 2009 à formaliser ses procédures de gestion. Celles-ci ont concerné tant les services centraux, les services déconcentrés que les établissements publics, dans le but de permettre l’amélioration de la gouvernance des structures du département et d’assurer l’efficacité et l’efficience de la mise en oeuvre de la stratégie agricole. Outre les manuels de procédures, le département a procédé à la formalisation de plusieurs procédures de gestion, répondant à des besoins liés notamment, à des systèmes d’information spécifiques (gestion budgétaire, programme de sauvegarde du cheptel, suivi de la campagne agricole, …).
Outils de pilotage et de coordination
Le Département a mis en place un ensemble d’instances pour suivre et contrôler la mise en œuvre des différents chantiers relatifs notamment, à l’exécution des projets, à la gestion du Fonds de Développement Agricole et aux contrat-programmes. Parmi ces instances, les comités de pilotage et de coordination, présidés par le Ministre, par le Secrétaire Général ou par le Directeur Régional de l’Agriculture. Il s’agit des :
Transformation Digitale
Pour relever le défi d’une administration plus réactive et moderne dans ses modes de gestion, le Département de l’Agriculture s’est engagé à offrir des services intégrés, développés de manière transparente et sécurisée pour répondre aux besoins et attentes des citoyens, des entreprises et surtout des agriculteurs. Le ministère s’est ainsi doté d’infrastructures de communication de qualité et de systèmes d’information performants, intégrés, sécurisés et partagés, qui permettent l’aide à la prise de décisions.
Le Département a par ailleurs élaboré un Schéma Directeur des Systèmes d’Information (SDSI) ambitieux, mettant en exergue les projets SI du Département, en adéquation avec les objectifs de la stratégie agricole et en parfaite synergie avec la stratégie nationale pour la société de l’information et l’économie numérique.
Ainsi, plusieurs systèmes d’information ont été développés :