Le Maroc connu, de par sa situation géographique stratégique, une succession de civilisations qui ont eu une influence marquée, non seulement sur le plan humain, mais également sur le plan environnemental ; ce qui a fait de ce pays un grand réservoir de ressources phytogénétiques et animales.
La diversité culturelle transmise à travers les générations et la grande richesse en biodiversité reflétée par la multitude des écosystèmes écologiques, ont fait du Maroc une vitrine riche en produits de terroir dont plusieurs sont endémiques.
Conscient de ce potentiel, le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, a réservé aux produits de terroir une place de choix dans sa nouvelle stratégie de développement agricole, le Plan Maroc Vert, lancé par sa Majesté le Roi à Meknès en avril 2008.
Ainsi, un plan de développement approprié a été mis en oeuvre ; il s’articule autour des principaux axes suivants :
Par ailleurs, pour renforcer davantage la commercialisation et la promotion des produits de terroir, une stratégie a été élaborée et opérationnalisée à partir de 2012, elle s’articule sur 5 leviers :
Pour assurer la concrétisation du plan stratégique et la mise en oeuvre de la stratégie de commercialisation et de promotion des produits de terroir, le Ministère a mis en place des structures centrales et régionales dédiées à l’encadrement et le pilotage des plans de développement du secteur. Ainsi, une division des produits de terroir et une division de la labellisation ont été créées au niveau de la Direction de Développement
des filières de production, et 16 services régionaux des produits de terroir sont chargés de l’encadrement rapproché du secteur. Ce dispositif a été renforcé par la mise en place d’une Direction, au sein de l’Agence pour le Développement Agricole, dédiée à la promotion et la commercialisation des produits de terroir.
Les investigations entreprises au niveau régional ont permis d’inventorier plus de 100 produits de terroir et le recensement de plus de 200 groupements de producteurs. Ces produits ont fait l’objet de fiches détaillées présentant les informations saillantes sur la typicité, les terroirs de production, les usages et les vertus...
Le présent catalogue, qui regroupe l’ensemble desdites fiches agrémentées par des photos, a pour objectif de faire connaitre, au grand public et aux professionnels, ce patrimoine national riche et diversifié, de susciter l’intérêt du consommateur et permettre à terme, le développement de partenariat entre les différents acteurs de ce secteur.
Ce catalogue est structuré de manière à mettre en exergue la richesse des 16 régions du Royaume en produits de terroir. Il présente dans sa première partie la réglementation nationale en vigueur sur les signes distinctifs d’origine et de qualité (SDOQ), suivi d’un panorama des produits de terroir labellisés.
Ensuite, le lecteur découvrira les principaux produits phares caractérisant les 16 régions du Royaume. Cet ouvrage fera l’objet d’actualisations périodiques selon les résultats des investigations et recherches futures.
Au Maroc, le secteur oléicole a une double vocation économique et sociale. La superficie arboricole nationale est en grande partie composée de la culture de l’olivier érigeant ce dernier en tant que principale culture fruitière du pays. Ainsi, la filière oléicole participe à hauteur de 5% au PIB agricole et de 15% aux exportations agroalimentaires.
L’oléiculture connait actuellement une grande expansion avec un accroissement important de la superficie consacrée aux oliviers qui est passée de 763 000 ha en 2007/08 à 933 475 ha en 2012/13. Ce mouvement ascendant bénéficie notamment de la mise en œuvre de Plan Maroc Vert qui fixe comme objectif l'atteinte d'1,2 millions d’hectares de superficie plantée d’ici 2020.
La principale variété cultivée est la Picholine marocaine, et constitue plus de 96 % de la superficie. Les 4 % restants se composent de la Picholine Languedoc, de la Dahbia et de la Meslala, qui sont cultivées en régime irrigué (Haouz, Tadla, El Kelâa) et de quelques variétés espagnoles et italiennes telles que la Picual, la Manzanilla, la Gordal et la Frantoio.
Cependant les orientations stratégiques pour le développement de la filière oléicole visent à travers la directive oléicole de 2012 à diversifier le verger nationale à travers la plantation des variétés autres que la Picholine. En effet, que ce soit dans le cadre des projets pilier II ou dans le cadre des subventions à la plantation FDA, ce sont les variétés Menara et Haouzia qui sont sensées être les plus plantées.
En termes de production, la filière oléicole a connu une nette croissance passant de 765377 tonnes en 2007 à 1,3 million de tonnes avec un pic de 1,5 millions de tonnes en 2010.
Dossier : Produits de Terroir : Une Statégie d'action le long de la chaine de valeurs
Les produits de terroirs ont un immense atout au plan de l’économie : ils ne peuvent être délocalisés. Ainsi, tout investissement les concernant est
de l’intérêt à long terme du territoire concerné. Leur valorisation permet donc une accumulation durable pour les acteurs de ce territoire, pour les
ressources spécifiques de ce territoire et pour l’économie locale.
C’est pourquoi nous en avons fait une priorité nationale dans le cadre du Pilier 2 du Plan Maroc Vert compte tenu de l’exceptionnelle qualité et diversité de ces produits notamment dans les zones de montagne et oasiennes. Cette diversité et cette qualité doivent être mises à profit pour créer de la plus-value. L’enjeu est stratégique. En effet, les marges de progrès possibles sont considérables et le développement des produits et des dynamiques de terroir est certainement la meilleure voie pour garantir à terme une compétitivité et donc une durabilité aux agricultures montagnardes et oasiennes.
Notre dispositif d’action a été conçu pour permettre l’engagement dans cette direction des producteurs et une mise en œuvre efficace de la loi sur
les signes de qualité: AOP, IGP et labels. Il permet également l’engagement de la petite agriculture dans une logique de professionnalisation, et le regroupement de l’offre pour atteindre une dimension économique permettant un meilleur accès au marché.
L’expérience récente a révélé la nécessité impérieuse de structurer et de professionnaliser la « filière produits de terroirs » aux différents niveaux de la chaine de valeur. L’objectif étant de promouvoir activement ces produits de manière à faciliter leur accès aux différents circuits modernes de distribution et de permettre aux producteurs de développer des opportunités de commercialisation au niveau national et international.
Faire de l'agriculture un moteur de croissance économique et un outil efficace de lutte contre la pauvreté rurale; tel est l'objectif de la nouvelle stratégie Plan Maroc Vert. L'agriculture est réellement au centre des préoccupations de développement durable et de sécurité alimentaire. En plus de sa contribution à l'économie de près de 14%, son impact socio-économique réel est largement supérieur grâce, notamment, à ses effets d'entraînement à l'amont et à l'aval et à travers la consommation finale des ménages.
Par son mode de gouvernance structuré et responsable, le Plan Maroc Vert a créé une nouvelle dynamique dans le secteur agricole qui commence déjà à porter ses fruits. Depuis la mise en oeuvre du Plan Maroc Vert, un investissement estimé à près de 30 milliards DH a été drainé dans le secteur. En outre, une valeur ajoutée additionnelle moyenne de plus de 23 milliards DH a été réalisée entre la période 2003-2007 et la période
2008-2012.
L'agriculture en chiffre 2012, présente, à travers les statistiques par filière de production, l'évolution des principaux indicateurs du secteur agricole.
Avril 2011
Le Maroc a connu, de par sa situation géographique stratégique, une succession de civilisations qui ont eu une influence marquée, non seulement sur le plan humain, mais également sur le plan environnemental ; ce qui a fait de ce pays un grand réservoir de ressources phytogénétiques et animales.
La diversité culturelle transmise à travers les générations et la grande richesse en biodiversité reflétée par la multitude des écosystèmes écologiques, ont fait du Maroc une vitrine riche en produits de terroir dont plusieurs sont endémiques.
Conscient de ce potentiel, le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime a réservé aux produits de terroir une place de choix dans sa nouvelle stratégie de développement agricole, le Plan Maroc Vert, lancé par Sa Majesté le Roi à Meknès en Avril 2008.
Ainsi, un plan de développement approprié a été mis en œuvre ; il s’articule autour des principaux axes suivants :
Pour assurer la concrétisation de ce plan stratégique, le Ministère a mis en place des structures centrales et régionales dédiées à l’encadrement, la supervision et le pilotage du développement du secteur.
Ainsi, une division des produits de terroir et une division de la labellisation ont été créées au niveau de la Direction de Développement des Filières de Production, et 16 services régionaux des produits de terroir sont chargés de l’encadrement rapproché du secteur. Ce dispositif sera renforcé par la mise en place d’une entité qui sera dédiée à la promotion et la commercialisation des produits de terroir au sein de l’Agence de
Développement Agricole.
Le Plan Maroc Vert a fait de la valorisation des richesses de l’agriculture une source active de la croissance économique de notre pays. En effet, un secteur agricole en expansion peut contribuer à cette croissance en injectant notamment des aliments, des services, de l’emploi et de l’épargne et en développant un marché intérieur fournissant des débouchés pour les produits de l’industrie nationale. Il est impératif dans cette perspective de professionnaliser l’exploitation agricole d’où le rôle déterminant du conseil agricole. Ce rôle est fondamental car il est en effet largement démontré que l’environnement intellectuel des exploitations agricoles et leur accès à la technologie et à l’information déterminent leur possibilité de développement.
A cet effet, notre nouvelle stratégie du conseil agricole, dont le dossier de cette édition du SAM présente les grandes lignes, est avant-gardiste et répond aux exigences d’une mise en œuvre réussie du Plan Maroc Vert. Elle repose sur l’autonomisation progressive des agriculteurs et la responsabilisation des acteurs. Elle est conçue autour de trois principes directeurs fondamentaux :
Cette nouvelle approche permettra le passage d’une vulgarisation de masse, telle que pratiquée par le passé, à un conseil agricole plus ciblé qui assure un appui global à une large partie de la population des agriculteurs en favorisant le montage et la réalisation de projets collectifs et/ou individuels. Cela nécessite la mobilisation d’un effectif de conseillers agricoles supérieur au nombre de conseillers actuellement en exercice d’où le besoin de développer le conseil agricole privé. Pour favoriser son émergence, un cadre légal est mis en place pour créer la profession de « conseiller agricole privé » assortie d’un système d’agrément pour les cabinets et les conseillers. Les Chambres d’Agriculture joueront un rôle de premier plan dans ce nouveau dispositif du conseil agricole. Elles peuvent, en particulier, mandater des conseillers agricoles pour favoriser le regroupement et ou l’adhésion des agriculteurs à des projets d’agrégation. Elles sont également appelées à alimenter le dispositif de gestion de la connaissance en collectant les meilleures pratiques auprès des agriculteurs.
Au sommaire :
Le Maroc a connu, de par sa situation géographique stratégique, une succession de civilisations qui ont eu une influence marquée, non seulement sur le plan humain, mais également sur le plan environnemental ; ce qui a fait de notre pays un grand réservoir de ressources phytogénétiques et animales.
La diversité culturelle transmise à travers les générations et la grande richesse en biodiversité reflétée par la multitude des écosystèmes écologiques, ont fait du Maroc une vitrine riche en produits de terroir dont plusieurs sont endémiques.
Conscient de ce potentiel, le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, a réservé aux produits de terroir une place de choix dans sa nouvelle stratégie de développement agricole, le Plan Maroc Vert, lancé par sa Majesté le Roi à Meknès en avril 2008.
Ainsi, un plan de développement approprié a été mis en oeuvre ; il s’articule autour des principaux axes suivants :
- L’élaboration et la publication en juin 2008 de la loi 25-06 relative aux signes distinctifs d’origine et de qualité des denrées alimentaires et des produits agricoles et halieutiques ;
- L’identification des différents produits de terroir et l’analyse de leurs chaines de valeurs, la caractérisation des terroirs et l’élaboration de plans de développement spécifiques ;
- La mise en oeuvre d’un programme de mise à niveau des unités de valorisation pour le développement et l’amélioration de l're en produits de terroir conformément aux exigences du marché et de la législation en vigueur ;
- La sensibilisation et l’assistance des producteurs pour la labellisation des produits ;
- L’élaboration d’un plan de promotion et de commercialisation des produits de terroir sur le marché national et à l’exportation.
Par ailleurs, et pour renforcer davantage la commercialisation et la promotion des produits de terroir, une stratégie a été élaborée et opérationnalisée à partir de 2012, elle s’articule sur 5 leviers :
• Levier 1: Développement de l’amont et de partenariats d’agrégation équitables ;
• Levier 2: Création de plateformes logistiques commerciales régionales pour la massification, la valorisation des produits et la commercialisation de la production ;
• Levier 3: Développement des marchés nationaux et internationaux ;
• Levier 4: Appui aux eff orts de labellisation pour une bonne lisibilité des labels ;
• Levier 5 : Réalisation de campagnes de communication et de publicité.
Pour assurer la concrétisation du plan stratégique et la mise en oeuvre de la stratégie de commercialisation et de promotion des produits de terroir, le Ministère a mis en place des structures centrales et régionales dédiées à l’encadrement et le pilotage du développement du secteur. Ainsi, une division des produits de terroir et une division de la labellisation ont été créées au niveau de la Direction de Développement des fi lières de production et 12 services régionaux des produits de terroir qui sont chargés de l’encadrement rapproché du secteur. Ce dispositif a été renforcé par la mise en place d’une Direction, au sein de l’Agence pour le Développement Agricole, dédiée à la promotion et la commercialisation des produits de terroir.
Les investigations entreprises ont permis d’inventorier plus de 200 produits de terroir et le recensement de plus de 1000 groupements de producteurs. Ces produits ont fait l’objet de fiches détaillées présentant les informations saillantes sur la typicité, les terroirs de production, les usages et les vertus...
Le présent ouvrage, qui regroupe l’ensemble des dites fiches agrémentées par des photos, a pour objectif de faire connaitre, au grand public et aux professionnels, ce patrimoine national riche et diversité, de susciter l’intérêt du consommateur et permettre à terme, le développement de partenariat entre les différents acteurs de ce secteur.
Cet ouvrage est structuré de manière à mettre en exergue la richesse des 12 régions du Royaume en produits de terroir et permettre au lecteur de découvrir la diversité du patrimoine national en produits de terroir. Il présente dans sa première partie la réglementation nationale en vigueur sur les signes distinctifs d’origine et de qualité (SDOQ) suivi d’un panorama des produits phares caractérisant les différentes régions du Royaume.
Ledit ouvrage fera l’objet d’actualisations périodiques selon les résultats des investigations et recherches futures.
La Direction de Développement des Filières de Production
L’approche « filière » a été retenue par le Plan Maroc Vert comme principe fondamental du développement d’une agriculture performante et intégrée. À l’heure d’un commerce mondialisé et d’une concurrence accrue sur le marché des produits agricoles, l’organisation des filières et la prise en main du développement du secteur par les acteurs privés est une condition nécessaire à l’amélioration de notre compétitivité.
Ainsi, nos objectifs de mise à niveau de nos filières doivent être portés aussi bien par les pouvoirs publics que par les organisations professionnelles.
Aujourd’hui, sept ans après le lancement du Plan Maroc vert, nous avons assisté à la création et au développement de 19 fédérations interprofessionnelles, dont 14 représentants les filières végétales et 5 représentants les filières animales, et ayant, chacune, conclu un contrat-programme avec le Gouvernement.
Le présent livret expose un résumé des 19 contrats programmes, en mettant en valeur leurs objectifs et leurs plans d’actions, ainsi que les efforts consentis par le Gouvernement pour appuyer et inciter les professionnels à réaliser leurs objectifs de mise à niveau, de développement et d’accroissement de la production.