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Ouverture de l'Atelier de lancement des indicateurs de capacité des statistiques agricoles (ICSA) en Afrique

27/11/2013 - A l'initiative de la FAO, l'Atelier de lancement des indicateurs de capacité des statistiques agricoles (ICSA) en Afrique est lancé le 27 Novembre 2013 à Rabat. Cet atelier de trois jours met au-devant de la scène le développement des données statistiques en tant qu'outils d'orientation de politique sectorielles dans le domaine agricole, d'analyse et de prise de décision, et vise à enrichir le débat sur l'importance de développer un système statistique agricole à la fois performant, fiable et transparent. S'exprimant à l'ouverture de l'Atelier, Mme. Abou-Zeid, la représentante résidente de la Banque africaine de développement (BAD) au Maroc, a précisé que la disponibilité des données fiables et à jour ne peuvent qu'améliorer les politiques et les stratégies de développement, ajoutant que le succès des programmes et projets d'amélioration de la productivité agricole est tributaire de la conception, mises en œuvre et l'évaluation d'une base d'information statistique pertinente et fiable. Elle a, en outre, fait savoir que les pays africains ne disposent pas de systèmes nationaux de statistiques agricoles et rurales adéquats et des capacités d'analyser les données existantes pour dériver des outils d'aide à la prise de décision. "Les données structurelles importantes souffrent souvent d'un manque de fiabilité. Les revenus, la consommation et les conditions de vie des ménages ruraux ne sont pas toujours disponibles et les enquêtes devant permettre leur production se réalisent de façon irrégulière", a-t-elle noté. Dans une intervention similaire, le Secrétaire Général du ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime, M. Mohamed Sadiki, a souligné que la problématique générale des indicateurs de développement des pays est indissociable du renforcement des capacités statistiques et des capacités d'analyse, précisant que "l'optique est de faire des statistiques un outil d'aide à la décision". M. Mohamed Sadiki a également précisé que le sujet des données statistiques agricoles représente un intérêt capital dans le processus de mise en œuvre de la stratégie mondiale pour l'amélioration de statistiques agricoles. "Les objectifs du millénaire du continent africain mettent les statistiques et les thématiques associées de prévision et d'anticipation, au premier rang en tant qu'outil indispensable à la conception et à la mise en œuvre et l'évaluation des politiques publiques notamment pour le développement du monde rural et de lutte contre la pauvreté", a-t-il indiqué. Le Secrétaire Général a, en outre, souligné que cette thématique de développement des données agricoles est d'un intérêt grandissant dans un contexte international marqué par une demande croissante et plus diversifiée de l'information statistique. MAP

M. Akhannouch s’entretient avec le Secrétaire d’Etat au Gouvernement du Delaware (Etats Unis)

04/11/2013 - Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Maritime, M. Aziz Akhannouch, a rencontré, lundi 04 novembre 2013 à Rabat, le Secrétaire d’Etat au Gouvernement du Delaware (Etats Unis), M. Jeffrey W. Bullock. Lors de cette rencontre, les deux parties se sont entretenues des opportunités de renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine des exportations des produits agricoles marocains sur le marché américain. Cette visite s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Etat de Delaware pour dynamiser le port de Wilmington, qui est un port d’entrée de toutes les exportations marocaines de clémentines vers les marchés américains et canadiens. Ont pris part à cette rencontre, M. Anas Ben Addi, Directeur de l’Agence de l’Habitat et membre du Gouvernement du Delaware (d’origine marocaine), M. Thomas B. keefer, Directeur Général Adjoint du Port de Wilmington, M. David A. Mathé, Directeur Adjoint du Commerce International et du Développement et du côté marocain, M.  Abdallah Janati, Directeur de  l’Etablissement Autonome de Contrôle et de Coordination des Exportations.

4 novembre 2013

Adoption de la stratégie de développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier par le Conseil d Orientation Stratégique de l'ANDZOA

30/10/2013 - Le Conseil d’Orientation Stratégique de l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA) a tenu ses travaux  le 30 octobre 2013 à Errachidia en marge de la 4ème édition du Salon International des Dattes à Erfoud. Cette réunion présidée par M. Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime en présence de Mme Fatema Marouane, ministre de l’Artisanat, de l’Economie sociale et Solidaire, du Gouverneur de la province d’Errachidia, des quatre présidents des conseils régionaux des régions concernées ainsi que des représentants des différents départements et entités concernés a eu pour objectif  l’adoption du plan d’action relatif au développement global et intégré de la zone d’action de l’Agence. La réunion s’est ainsi conclue par l’adoption de la stratégie à travers trois axes de développement distincts : l’attractivité du territoire, sa compétitivité et sa préservation. Les zones oasiennes et de l’arganier qui recouvrent 40% du territoire national occupent une place importante dans l’équilibre socioéconomique du Maroc. Le plan de développement qui sera opéré par l’ANDZOA, modèle de gouvernance innovant, a ainsi pour objectif de valoriser un potentiel prometteur qui reste sous-exploité aujourd’hui.

31 octobre 2013

Une nouvelle stratégie pour la modernisation du système de Formation et de Recherche du secteur agricole

30/10/2013 - La formation et la recherche ont été identifiées dans le cadre du plan Maroc vert comme d'importants leviers de développement du secteur agricole et du renforcement de ses capacités et de son potentiel. Ce volet a ainsi fait l'objet d'une étude spécifique à laquelle ont contribué les Instituts de Formation et de Recherche marocains, l'agence étatique australienne Agwest International et le cabinet marocain Valyans Consulting et qui vise à évaluer la synergie entre les stratégies des différentes structures chargées de la formation et de la recherche et de proposer des mécanismes et des réajustements de leur gouvernance et pilotage. La stratégie élaborée aura pour objectif essentiel le développement d’un système national de formation et de recherche agricoles performant où le secteur privé apporterait progressivement sa contribution. Les résultats de l'étude dévoilés dans une rencontre tenue à Errachidia le 30 octobre 2013 sous la présidence du Ministre de l'Agriculture et de la pêche Maritime ont permis d'identifier plusieurs actions. Ainsi, sur le plan de la recherche agricole, l'étude a notamment recommandé la création d’un Conseil National de la Recherche Agricole (CNRA) pour définir les orientations, gérer  l’investissement en matière de recherche  agronomique , prioriser les filières et orienter les investissements; la mise en place du Fond Compétitif  pour la recherche pour mieux orienter la recherche vers la demande et les priorités nationales ou encore la création d’Unités Mixtes de Recherche (UMR) regroupant des équipes collaboratives de recherche, pluri-institutionnelles et multidisciplinaires. En effet, ces Unités (UMR) seront constituées de chercheurs des établissements sous tutelle du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime et également de chercheurs des Universités sous tutelle du département de l’Enseignement Supérieur. Les nouvelles orientations portent également sur le développement de l'enseignement Supérieur Agricole et la mise en place d'un Pôle Polytechnique regroupant les établissements d’enseignement supérieurs agricoles, afin de satisfaire les besoins, en cohérences avec les orientations définies. Le renforcement de la formation technique et professionnelle agricoles est également retenu comme recommandation majeure. Enfin, le cadre législatif est également ciblé par ces nouvelles orientations. Cela passe par des réformes visant à créer un cadre de travail plus attractif pour les acteurs de cette filière ainsi qu'à rendre les conditions d'installation et d'exercice des organes et établissements de formation et de recherche plus  fluides.

31 octobre 2013

M. Akhannouch s’entretient avec Le président du Fonds International de Développement Agricole (FIDA)

23/10/2013 - Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Maritime, M. Aziz Akhannouch, s’entretient, mercredi (23/10/13) à Bouznika, avec le président du Fonds international de développement agricole (FIDA), M. Kanayo Nwanze. M. Akhannouch, s'est entretenu avec le président du FIDA des moyens de renforcer la coopération agricole entre le Maroc et l'organisme onusien qui a financé 12 projets au Maroc, dont 4 sont encore en cours de mise en œuvre, pour un investissement total de 1.5 milliard de Dollars américains, dont près de 200 millions de Dollars provenant des ressources du FIDA. Lors de cet entretien, les deux parties qui se sont félicitées de l'excellence de la coopération bilatérale qui remonte à la création du Fonds en 1979, ont exprimé une volonté ferme de hisser leur niveau de partenariat en faveur d'une agriculture durable et solidaire.

24 octobre 2013

La coopération Sud-Sud dans le domaine agricole pourrait concourir à améliorer la sécurité alimentaire

23/10/2013 - Bouznika, (MAP) - La promotion de la coopération Sud-Sud dans le domaine agricole pourrait concourir grandement à améliorer la sécurité alimentaire grâce aux opportunités d'échanges et de complémentarité, a affirmé, mercredi à Bouznika, le ministre de l'agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, qui participait à la cérémonie officielle de la célébration de la Journée mondiale de l'alimentation.  "Pour réduire la fracture agricole mondiale, gage de toute sécurité alimentaire, il nous faut trouver les bases d'un nouvel ordre de solidarité, en particulier entre pays de notre continent", a relevé M. Akhannouch dans une allocution à cet effet, affirmant l'engagement du Royaume "à partager son expérience et son savoir-faire dans la mise en œuvre d'une stratégie ambitieuse visant à assoir durablement notre sécurité alimentaire, en particulier auprès des pays africains frères". Le ministre marocain, a en outre relevé l'impératif d'allier le souci immédiat de nourrir la population du globe à des considérations de viabilité écologiques. "Développer une agriculture durable est la première réponse à apporter à cette problématique afin de combattre l'insécurité alimentaire et d'en faire un moteur du développement socio-économique du monde rural", a-t-il argumenté. Il a, par la même occasion, mis l'accent sur "le Plan Maroc vert", lancé en 2008 sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI, et qui vise à inscrire l'agriculture marocaine dans une spirale vertueuse de progrès équitables et durables, à l'aide d'une batterie de réformes structurelles et des programmes visant la préservation des ressources naturelles en particulier l'eau. Dans une intervention similaire, le représentant de la FAO au Maroc, Michael Geroge Hage, a lancé un double appel, en invitant les agriculteurs à réinvestir en agriculture les bénéfices tirés afin d'améliorer encore plus les rendements ce qui renforcera la durabilité des systèmes alimentaires et leur résilience. Il a également appelé les bailleurs de fonds, gouvernement et secteur privé à poursuivre leur soutien aux stratégies nationales visant la sécurité alimentaire. M. Hage a en outre, précisé que le cercle vicieux de la pauvreté et de la faim n'est pas toujours bien compris, et que la plupart des pays sont touchés par plusieurs types de malnutrition, qui peuvent coexister à l'échelle du pays, du ménage ou de l'individu. "Aujourd'hui, quelque 840 millions de personnes sont victimes de pénuries alimentaires quotidiennes (...) A l'autre extrémité, le surpoids touche 1,5 milliard de personnes, dont 500 millions sont obèses ce qui les exposent à des risques accrus de diabète, de problèmes cardiovasculaires et d'autres maladies", a-t-il mis en garde. De son côté, le président du Fonds international de développement agricole (FIDA), M. Kanayo Nwanze, a précisé que la 33ème Journée mondiale de l'alimentation, célébrée aujourd'hui au Maroc, est marquée par des constats mitigés dans la lutte contre la faim. Dans cadre lié, et en vue de faire face à la famine sur l'échelle mondiale, M. Nwanze a relevé la nécessité de promouvoir une croissance économique inclusive en faveur des plus pauvres sur le long terme, de créer un environnement favorable pour une production alimentaire durable, de soutenir la production agricole, notamment au niveau de la petite agriculture et d'accroître les revenus des petits agriculteurs à travers un meilleur accès aux marchés. Il a, entre autres, souligné le rôle que peut jouer la petite agriculture familiale dans le développement agricole et rural, ainsi que sa contribution à la sécurité alimentaire. La cérémonie a été clôturée par la présentation des chevaux de race incluant les races les plus répandues dont celles marocaines, européennes et américaines.  

24 octobre 2013

Le Maroc invité d'honneur de la Foire agricole du Gabon

21/10/2013 -Libreville, (MAP) - Le secteur agricole est l'un des piliers majeurs de la coopération entre le Maroc et le Gabon, a indiqué, lundi à Libreville, le ministre de l'agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch. Exposant l'expérience marocaine dans le domaine agricole à travers le Plan Maroc Vert, en ouverture de la 1ère édition de la Foire agricole internationale de la capitale gabonaise, dont le Royaume est l'invité d'honneur, le ministre a rappelé la solidité des liens entre les deux pays. Ces liens qui, a-t-il noté, trouvent leur origine dans les fortes relations d'amitié existant entre Son Excellence le Président Ali Bongo Odimba et Sa Majesté le Roi Mohammed VI. ''Le secteur agricole constitue aujourd'hui l'un des piliers majeurs de cette coopération rapprochée entre les deux pays et ce, grâce à une volonté et un engagement communs de mise à niveau du secteur agricole'', a-t-il ajouté lors de cette rencontre marquée par la présence d'une importante délégation marocaine d'opérateurs et responsables du secteur agricole. Le renforcement des relations économiques, particulièrement dans le secteur agricole présente, en effet, une avancée de taille dans la coopération Sud-Sud dans un continent où la sécurité alimentaire constitue un enjeu majeur, a-t-il relevé. Par ailleurs, M. Akhannouch a souligné que le Plan Maroc Vert a d'ores et déjà posé les fondements d'un nouvel ordre agraire au Maroc. En l'espace de 5 ans, cette stratégie a permis de faire traverser au secteur d'importants paliers, a-t-il souligné, rappelant que pour la période 2008-2012, la superficie agricole productive au Maroc s'est améliorée de 11 pc, passant à près de 8 millions d'hectares, alors que la production agricole a bondi de plus de 45 pc pour cumuler un total supérieur de 42 millions de tonnes toutes filières confondues. L'expérience marocaine constitue un moyen de renforcement de la coopération entre les deux pays à travers un partage d'expertise, a ajouté M. Akhannouch. Pour sa part, le Premier ministre gabonais Raymond Ndong Sima a reconnu que plus d'efforts doivent être consentis afin de se défaire d'une extrême dépendance à l'importation, due essentiellement à la faiblesse du secteur agricole, soulignant que la cherté de la vie demeure logiquement la conséquence inéluctablement de cette situation. 'Cela alors que notre agriculture dispose de tous les atouts qui la prédestinent à assurer une autosuffisance alimentaire et même envisager l'exportation'', a regretté le chef du gouvernement gabonais, mettant l'accent sur la nécessité impérieuse de mettre fin à ce paradoxe. De son côté, le ministre gabonais de l'agriculture, de la pêche, de l'élevage et du développement rural, Julien Nkoghe Bekalé a indiqué que le gouvernement aspire à redonner au secteur agricole la place qui est la sienne, en s'inspirant notamment du succès de l'expérience marocaine en la matière. Le secteur agricole au Gabon est un chantier en pleine transformation, à même d'en faire à la fois un vecteur et une locomotive du développement socio-économique et territorial, a-t-il dit, mettant en avant les efforts menés en ce sens, en particulier la mise en place d'un plan national d'investissement agricole et de sécurité alimentaire, ainsi que la stratégie nationale d'opérationnalisation du Plan Gabon Vert, un des piliers de Plan stratégique Gabon émergent. Autrefois secteur indispensable de l'économie nationale avec une contribution de 32 pc au PIB national il y a 30 ans, l'agriculture a perdu de sa verve ( ) tellement elle ne représente plus que 2 pc du PIB, a-t-il déploré. Cette première Foire agricole internationale du Gabon, qui se poursuivra jusqu'au 27 courant, est initiée dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l'alimentation et de la Journée nationale de l'agriculture. Elle réunit une centaine d exposants représentant une dizaine de pays africains. Le programme comprend la tenue des premières assises nationales de l'agriculture, en présence d'experts, universitaires et techniciens qui auront à réfléchir sur la concrétisation du nouveau modèle gabonais dans le domaine de l'agriculture. Ils débattront à cette occasion des voies et moyens à même de sortir le secteur agricole de sa situation actuelle qui vit au rythme de multiples difficultés, notamment une faible production agricole, une agro-industrie peu développée et un élevage sommaire. Ces manifestations s'inscrivent également dans le cadre des efforts menés par les pouvoir publics au Gabon qui s'attachent à concilier les multiples atouts dont dispose le pays dans ce secteur pour assurer une autonomie alimentaire, à savoir plus de 5 millions d'hectares de terres cultivables, des conditions agro-écologiques favorables et d'importantes ressources en eau et en produits halieutiques.

22 octobre 2013

Ouverture de l'Atelier de lancement des indicateurs de capacité des statistiques agricoles (ICSA) en Afrique

27/11/2013 - A l'initiative de la FAO, l'Atelier de lancement des indicateurs de capacité des statistiques agricoles (ICSA) en Afrique est lancé le 27 Novembre 2013 à Rabat. Cet atelier de trois jours met au-devant de la scène le développement des données statistiques en tant qu'outils d'orientation de politique sectorielles dans le domaine agricole, d'analyse et de prise de décision, et vise à enrichir le débat sur l'importance de développer un système statistique agricole à la fois performant, fiable et transparent. S'exprimant à l'ouverture de l'Atelier, Mme. Abou-Zeid, la représentante résidente de la Banque africaine de développement (BAD) au Maroc, a précisé que la disponibilité des données fiables et à jour ne peuvent qu'améliorer les politiques et les stratégies de développement, ajoutant que le succès des programmes et projets d'amélioration de la productivité agricole est tributaire de la conception, mises en œuvre et l'évaluation d'une base d'information statistique pertinente et fiable. Elle a, en outre, fait savoir que les pays africains ne disposent pas de systèmes nationaux de statistiques agricoles et rurales adéquats et des capacités d'analyser les données existantes pour dériver des outils d'aide à la prise de décision. "Les données structurelles importantes souffrent souvent d'un manque de fiabilité. Les revenus, la consommation et les conditions de vie des ménages ruraux ne sont pas toujours disponibles et les enquêtes devant permettre leur production se réalisent de façon irrégulière", a-t-elle noté. Dans une intervention similaire, le Secrétaire Général du ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime, M. Mohamed Sadiki, a souligné que la problématique générale des indicateurs de développement des pays est indissociable du renforcement des capacités statistiques et des capacités d'analyse, précisant que "l'optique est de faire des statistiques un outil d'aide à la décision". M. Mohamed Sadiki a également précisé que le sujet des données statistiques agricoles représente un intérêt capital dans le processus de mise en œuvre de la stratégie mondiale pour l'amélioration de statistiques agricoles. "Les objectifs du millénaire du continent africain mettent les statistiques et les thématiques associées de prévision et d'anticipation, au premier rang en tant qu'outil indispensable à la conception et à la mise en œuvre et l'évaluation des politiques publiques notamment pour le développement du monde rural et de lutte contre la pauvreté", a-t-il indiqué. Le Secrétaire Général a, en outre, souligné que cette thématique de développement des données agricoles est d'un intérêt grandissant dans un contexte international marqué par une demande croissante et plus diversifiée de l'information statistique. MAP

28 novembre 2013

M. Aziz Akhannouch et M. Guillaume Garot, en faveur du renforcement des relations maroco-française dans le secteur de l'agroalimentaire

21/11/2013 - M. Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, s’est entretenu jeudi 21 novembre à Casablanca avec M. Guillaume Garot, ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, chargé de l’Agroalimentaire. Cette rencontre, tenue en marge de la journée franco-marocaine de l’agroalimentaire organisée par l’ambassade de France au Maroc et la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc, a d’abord été l’occasion pour les deux ministres d’évoquer les voies de renforcement de la place des entreprises agroalimentaires françaises au Maroc, dans le cadre des opportunités qu'offre aujourd'hui le secteur au Maroc, notamment à travers le Plan Maroc Vert, stratégie de développement du secteur agricole lancée en 2008. Les deux ministres ont également évoqué les possibilités de  mise à profit du nouvel accord agricole UE/Maroc ou encore par le développement par les entreprises françaises et marocaines de stratégies partenariales vers les marchés africains, tirant ainsi profit de la position de hub du Maroc vers l’Afrique subsaharienne. Ces entretiens ont , par ailleurs, été l'occasion de revenir sur le renforcement prévu de la coopération franco-marocaine dans le domaine de la formation et de la recherche agricoles, à travers la mise en place d’une expertise française pour accompagner la restructuration du dispositif de formation technique agricole au Maroc. Les questions de sécurité alimentaire, de gestion de la volatilité des prix des matières premières agricoles et de veille stratégique, préoccupations communes de la France et du Maroc, ont également été abordées lors de cette entrevue. Signature de conventions de partenariat dans le domaine de l’agriculture et de l’agroalimentaire entre établissements publics français et marocains: En marge de la journée franco-marocaine de l’agroalimentaire organisée par l’ambassade de France au Maroc et la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc, les représentants des établissements agricoles français et marocain concernés, ont procédé le 21 novembre à Casablanca à la signature de deux conventions de partenariat en présence de M. Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime et M. Guillaume Garrot, Ministre français délégué à l’agroalimentaire. La première convention conclue entre l’Etablissement Autonome de Contrôle et de Coordination des Exportations (EACCE) et FranceAgriMer, établissement public français des produits de l’agriculture et de la mer, vise le renforcement des relations de coopération entre les deux organismes dans le secteur de l’agriculture et des produits de la mer. Cela passe notamment par le diagnostic et conseils technico-économiques dans le domaine agricole, agroalimentaire et produits de la mer, les échanges en matière d’appui à l’exportation ou encore en matière d’appui aux filières. La deuxième signature concerne le renouvellement du protocole d’accord entre l'Office National Interprofessionnel des Céréales et Légumineuses (ONICL), FranceAgriMer et FranceExportCéréales (FEC), qui définit un cadre d’échanges techniques ainsi que les engagements mutuels des trois parties dans le domaine des céréales. Ces conventions constituent une nouvelle étape de consolidation des relations de coopération entre les deux pays dans les domaines de l’agriculture et des produits de la mer. Elles vont permettre le développement des échanges d’informations, de connaissances, de savoir-faire et d’expertise notamment en matière de veille économique, réglementaire et technologique , de suivi des marchés,  de  Système d’Informations et d’appui à l’export.  

22 novembre 2013

Le temps d'un 7ème festival international du safran, Taliouine fête son or rouge

Taliouine, 08/11/2013 - Le coup d'envoi de la 7ème édition du festival international du safran, placée cette année sous le signe "rôle de l'interprofession dans le développement de la filière du safran", a été donné vendredi à Taliouine (province de Taroudant). L'ouverture de cette manifestation, initiée par l'Association du festival international du safran avec d'autres partenaires, a été marquée par le lancement du projet d'équipement de 100 ha en système d'irrigation localisée dans le périmètre d'Imadidne (commune Sidi Hssein). La délégation officielle a également visité "Dar Zâafrane" et s'est rendue sur le site d'une exploitation agricole dans le périmètre Talakhte, avant l'inauguration officielle du salon du safran, cette plante précieuse ayant fait la notoriété de Taliouine et de ses environs. Par la même occasion, cette délégation officielle, composée notamment du ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime Aziz Akhannouch, du gouverneur de la province de Taroudant Fouad M'Hamedi, du président du Conseil régional Souss-Massa-Drâa Brahim Hafidi, et d'autres élus et parlementaires, a procédé à la remise d'un important lot d'équipements agricoles. Il s'agit de la distribution de matériel composé de 500 balances, 653 séchoirs et 6.000 boites d'emballage, ainsi que de la remise de prix pour 84 agriculteurs. Dans une déclaration à la presse, M. Akhannouch a relevé que la productivité de la région est passée, après la visite royale dans la région (janvier 2011) de 2.5 kg à près de 5.5 kg l'hectare, précisant que la superficie cultivée est passée de 500 à 2200 hectares complètement équipés en gouttes-à-gouttes. Aussi, a-t-il souligné l'importance de valoriser le safran, qui fait partie des piliers du Plan Maroc vert, dès lors que le prix de ce produit est actuellement de 35 dh/g, mettant l'accent au passage sur l'engagement du secteur privé à s'investir dans ce domaine, ainsi que sur les efforts déployés en la matière par les services de la recherche agricole en termes d'amélioration de la productivité et de rationalisation de l'utilisation de l'eau. Le festival de Taliouine vise, selon ses initiateurs, à valoriser la filière du safran pour en faire un vecteur de développement socio-économique des populations locales, créer un cadre d'échange interculturel, accompagner les organismes professionnels à travers des ateliers thématiques et à contribuer au rayonnement touristique de la région. Cette 7ème édition comprend une série de conférences, d'ateliers et de tables-rondes animés par une pléiade d'universitaires, de chercheurs et d'acteurs associatifs, une foire d'exposition des produits de terroir et produits locaux, des visites de terrain, des caravanes médicales et des activités culturelles et sportives. Les participants auront ainsi à débattre de thèmes comme "le safran : culture, patrimoine et développement", "le tourisme de montagne : opportunités et contraintes, cas du pays du safran", "mécanismes de renforcement du rôle des migrants dans le développement territorial", "la filière du safran dans le Plan Maroc vert : support technique et partenariat pour un développement intégré", "la promotion du produit de terroir safran : enjeux majeurs pour une meilleure commercialisation de l'or rouge" et "le rôle de la culture dans le développement". Côté animation, les organisateurs prévoient des ateliers de dessins et des activités ludiques, des ateliers pour la réalisation de fresques murales, un marathon sur un parcours de 10 km avec la participation d'athlètes connus à l'échelle nationale et de trois soirées musicales animées par Tabâamrant, Chrifa, les groupe Ribab Fusion, Izanzaren et Houba Houba Spirit, les humoristes Aslal et Chaouchaou, en plus de troupes locales de Taliouine et de Taznakhte. Cette 7ème édition est organisée en partenariat avec le ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime, la province de Taroudant, le Conseil régional Souss-Massa-Drâa, la Direction régionale de l'Agriculture, l'ORMVA d'Ouarzazate, l'ANDZOA, l'INRA, la municipalité de Taliouine, la Fédération interprofessionnelle marocaine du safran et l'ONG internationale Migration et développement. MAP  

21 novembre 2013

PMV : Les financements accordés par les bailleurs de fonds atteignent plus de 15 MMDH (ministre)

Skhirat, 14/11/2013 - Les financements accordés par les partenaires du Maroc pour soutenir les programmes inscrits dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV) ont atteint 15,1 milliards de dirhams (MMDH), a indiqué, jeudi à Skhirat, le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch. Ces financements ont été décaissés aujourd'hui à hauteur de 65 pc et près de la moitié des projets lancés engagent environ 80 pc des financements accordés et "sont aujourd'hui à un stade d'exécution avancé", a précisé M. Akhannouch lors de la 4ème table ronde de coordination avec les bailleurs de fonds internationaux. Dans ce cadre, il a relevé l'identification d'une "banque de projets", alliant aux programmes engagés depuis le démarrage du PMV, de nouveaux projets structurants ayant notamment trait à la R&D, à la formation, au développement rural et à la sécurité sanitaire. Le ministre a sollicité l'appui technique des partenaires, "conjugué à plus de souplesse administrative afin d'améliorer le suivi, la coordination et l'exécution des programmes". Pour sa part, le directeur des statistiques au ministère, Soufiane Larguet a fait savoir que "seuls 9 programmes représentant 10 pc de l'aide octroyée par les bailleurs de fonds présentent un retard d'exécution". L'intervention des 14 partenaires du Royaume concernent l'ensemble des thématiques du PMV et couvrent 15 régions, a ajouté M. Larguet, notant que le Département de l'Agriculture a "sécurisé 1,4 MMDH de nouveaux financements" des bailleurs de fonds. De son côté, Emmanuel Baudran, chargé de mission à l'Agence française de développement qui intervenait au nom de tous les bailleurs de fonds, a évoqué les défis à relever dans le cadre de la coopération avec le Maroc. A cet égard, M. Baudran a souligné l'importance d'améliorer l'implication des agriculteurs dans la mise en œuvre des projets et de renforcer les capacités des conseillers agricoles. Le renforcement des capacités est tributaire de la formation, la requalification sur de nouvelles approches et du renforcement des moyens humains, a-t-il estimé, mettant l'accent sur la nécessité de développer l'évaluation des résultats, capitaliser les expériences et de renforcer la prise en compte du changement climatique, du genre et des jeunes. Cinq ans après sa mise en œuvre, le PMV a permis la création de 77.000 emplois permanents, selon M. Akhannouch qui a fait savoir que 370.000 ha de terres ont été irriguées par des techniques économes en eau. En matière d'agriculture solidaire, 430 projets ont été lancés, soit 80 pc de l'objectif global pour un investissement à terme d'environ 12 MMDH au profit de 530.000 bénéficiaires, a-t-il relevé. Par ailleurs, l'autosuffisance "s'est nettement améliorée pour la majorité des filières" avec notamment un taux de couverture de la demande en produits de base par la production nationale atteignant les 100 pc pour les viandes rouges et blanches, les oeufs, fruits et légumes, a-t-il ajouté. Les divers chantiers ouverts dans le cadre du PMV à l'horizon 2020 requièrent la mobilisation de fonds additionnels pour la poursuite de la dynamique de développement agricole et rural et pour asseoir durablement notre sécurité alimentaire, selon M. Akhannouch. La table ronde a été marquée par des débats entre les représentants du ministère et les bailleurs des fonds sur l'état des lieux et les perspectives de leur coopération. MAP

21 novembre 2013

M. Akhannouch s’entretient avec le Secrétaire d’Etat au Gouvernement du Delaware (Etats Unis)

04/11/2013 - Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Maritime, M. Aziz Akhannouch, a rencontré, lundi 04 novembre 2013 à Rabat, le Secrétaire d’Etat au Gouvernement du Delaware (Etats Unis), M. Jeffrey W. Bullock. Lors de cette rencontre, les deux parties se sont entretenues des opportunités de renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine des exportations des produits agricoles marocains sur le marché américain. Cette visite s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Etat de Delaware pour dynamiser le port de Wilmington, qui est un port d’entrée de toutes les exportations marocaines de clémentines vers les marchés américains et canadiens. Ont pris part à cette rencontre, M. Anas Ben Addi, Directeur de l’Agence de l’Habitat et membre du Gouvernement du Delaware (d’origine marocaine), M. Thomas B. keefer, Directeur Général Adjoint du Port de Wilmington, M. David A. Mathé, Directeur Adjoint du Commerce International et du Développement et du côté marocain, M.  Abdallah Janati, Directeur de  l’Etablissement Autonome de Contrôle et de Coordination des Exportations.

4 novembre 2013

Adoption de la stratégie de développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier par le Conseil d Orientation Stratégique de l'ANDZOA

30/10/2013 - Le Conseil d’Orientation Stratégique de l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA) a tenu ses travaux  le 30 octobre 2013 à Errachidia en marge de la 4ème édition du Salon International des Dattes à Erfoud. Cette réunion présidée par M. Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime en présence de Mme Fatema Marouane, ministre de l’Artisanat, de l’Economie sociale et Solidaire, du Gouverneur de la province d’Errachidia, des quatre présidents des conseils régionaux des régions concernées ainsi que des représentants des différents départements et entités concernés a eu pour objectif  l’adoption du plan d’action relatif au développement global et intégré de la zone d’action de l’Agence. La réunion s’est ainsi conclue par l’adoption de la stratégie à travers trois axes de développement distincts : l’attractivité du territoire, sa compétitivité et sa préservation. Les zones oasiennes et de l’arganier qui recouvrent 40% du territoire national occupent une place importante dans l’équilibre socioéconomique du Maroc. Le plan de développement qui sera opéré par l’ANDZOA, modèle de gouvernance innovant, a ainsi pour objectif de valoriser un potentiel prometteur qui reste sous-exploité aujourd’hui.

31 octobre 2013

Une nouvelle stratégie pour la modernisation du système de Formation et de Recherche du secteur agricole

30/10/2013 - La formation et la recherche ont été identifiées dans le cadre du plan Maroc vert comme d'importants leviers de développement du secteur agricole et du renforcement de ses capacités et de son potentiel. Ce volet a ainsi fait l'objet d'une étude spécifique à laquelle ont contribué les Instituts de Formation et de Recherche marocains, l'agence étatique australienne Agwest International et le cabinet marocain Valyans Consulting et qui vise à évaluer la synergie entre les stratégies des différentes structures chargées de la formation et de la recherche et de proposer des mécanismes et des réajustements de leur gouvernance et pilotage. La stratégie élaborée aura pour objectif essentiel le développement d’un système national de formation et de recherche agricoles performant où le secteur privé apporterait progressivement sa contribution. Les résultats de l'étude dévoilés dans une rencontre tenue à Errachidia le 30 octobre 2013 sous la présidence du Ministre de l'Agriculture et de la pêche Maritime ont permis d'identifier plusieurs actions. Ainsi, sur le plan de la recherche agricole, l'étude a notamment recommandé la création d’un Conseil National de la Recherche Agricole (CNRA) pour définir les orientations, gérer  l’investissement en matière de recherche  agronomique , prioriser les filières et orienter les investissements; la mise en place du Fond Compétitif  pour la recherche pour mieux orienter la recherche vers la demande et les priorités nationales ou encore la création d’Unités Mixtes de Recherche (UMR) regroupant des équipes collaboratives de recherche, pluri-institutionnelles et multidisciplinaires. En effet, ces Unités (UMR) seront constituées de chercheurs des établissements sous tutelle du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime et également de chercheurs des Universités sous tutelle du département de l’Enseignement Supérieur. Les nouvelles orientations portent également sur le développement de l'enseignement Supérieur Agricole et la mise en place d'un Pôle Polytechnique regroupant les établissements d’enseignement supérieurs agricoles, afin de satisfaire les besoins, en cohérences avec les orientations définies. Le renforcement de la formation technique et professionnelle agricoles est également retenu comme recommandation majeure. Enfin, le cadre législatif est également ciblé par ces nouvelles orientations. Cela passe par des réformes visant à créer un cadre de travail plus attractif pour les acteurs de cette filière ainsi qu'à rendre les conditions d'installation et d'exercice des organes et établissements de formation et de recherche plus  fluides.

31 octobre 2013

M. Akhannouch s’entretient avec Le président du Fonds International de Développement Agricole (FIDA)

23/10/2013 - Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Maritime, M. Aziz Akhannouch, s’entretient, mercredi (23/10/13) à Bouznika, avec le président du Fonds international de développement agricole (FIDA), M. Kanayo Nwanze. M. Akhannouch, s'est entretenu avec le président du FIDA des moyens de renforcer la coopération agricole entre le Maroc et l'organisme onusien qui a financé 12 projets au Maroc, dont 4 sont encore en cours de mise en œuvre, pour un investissement total de 1.5 milliard de Dollars américains, dont près de 200 millions de Dollars provenant des ressources du FIDA. Lors de cet entretien, les deux parties qui se sont félicitées de l'excellence de la coopération bilatérale qui remonte à la création du Fonds en 1979, ont exprimé une volonté ferme de hisser leur niveau de partenariat en faveur d'une agriculture durable et solidaire.

24 octobre 2013

La coopération Sud-Sud dans le domaine agricole pourrait concourir à améliorer la sécurité alimentaire

23/10/2013 - Bouznika, (MAP) - La promotion de la coopération Sud-Sud dans le domaine agricole pourrait concourir grandement à améliorer la sécurité alimentaire grâce aux opportunités d'échanges et de complémentarité, a affirmé, mercredi à Bouznika, le ministre de l'agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, qui participait à la cérémonie officielle de la célébration de la Journée mondiale de l'alimentation.  "Pour réduire la fracture agricole mondiale, gage de toute sécurité alimentaire, il nous faut trouver les bases d'un nouvel ordre de solidarité, en particulier entre pays de notre continent", a relevé M. Akhannouch dans une allocution à cet effet, affirmant l'engagement du Royaume "à partager son expérience et son savoir-faire dans la mise en œuvre d'une stratégie ambitieuse visant à assoir durablement notre sécurité alimentaire, en particulier auprès des pays africains frères". Le ministre marocain, a en outre relevé l'impératif d'allier le souci immédiat de nourrir la population du globe à des considérations de viabilité écologiques. "Développer une agriculture durable est la première réponse à apporter à cette problématique afin de combattre l'insécurité alimentaire et d'en faire un moteur du développement socio-économique du monde rural", a-t-il argumenté. Il a, par la même occasion, mis l'accent sur "le Plan Maroc vert", lancé en 2008 sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI, et qui vise à inscrire l'agriculture marocaine dans une spirale vertueuse de progrès équitables et durables, à l'aide d'une batterie de réformes structurelles et des programmes visant la préservation des ressources naturelles en particulier l'eau. Dans une intervention similaire, le représentant de la FAO au Maroc, Michael Geroge Hage, a lancé un double appel, en invitant les agriculteurs à réinvestir en agriculture les bénéfices tirés afin d'améliorer encore plus les rendements ce qui renforcera la durabilité des systèmes alimentaires et leur résilience. Il a également appelé les bailleurs de fonds, gouvernement et secteur privé à poursuivre leur soutien aux stratégies nationales visant la sécurité alimentaire. M. Hage a en outre, précisé que le cercle vicieux de la pauvreté et de la faim n'est pas toujours bien compris, et que la plupart des pays sont touchés par plusieurs types de malnutrition, qui peuvent coexister à l'échelle du pays, du ménage ou de l'individu. "Aujourd'hui, quelque 840 millions de personnes sont victimes de pénuries alimentaires quotidiennes (...) A l'autre extrémité, le surpoids touche 1,5 milliard de personnes, dont 500 millions sont obèses ce qui les exposent à des risques accrus de diabète, de problèmes cardiovasculaires et d'autres maladies", a-t-il mis en garde. De son côté, le président du Fonds international de développement agricole (FIDA), M. Kanayo Nwanze, a précisé que la 33ème Journée mondiale de l'alimentation, célébrée aujourd'hui au Maroc, est marquée par des constats mitigés dans la lutte contre la faim. Dans cadre lié, et en vue de faire face à la famine sur l'échelle mondiale, M. Nwanze a relevé la nécessité de promouvoir une croissance économique inclusive en faveur des plus pauvres sur le long terme, de créer un environnement favorable pour une production alimentaire durable, de soutenir la production agricole, notamment au niveau de la petite agriculture et d'accroître les revenus des petits agriculteurs à travers un meilleur accès aux marchés. Il a, entre autres, souligné le rôle que peut jouer la petite agriculture familiale dans le développement agricole et rural, ainsi que sa contribution à la sécurité alimentaire. La cérémonie a été clôturée par la présentation des chevaux de race incluant les races les plus répandues dont celles marocaines, européennes et américaines.  

24 octobre 2013

Le Maroc invité d'honneur de la Foire agricole du Gabon

21/10/2013 -Libreville, (MAP) - Le secteur agricole est l'un des piliers majeurs de la coopération entre le Maroc et le Gabon, a indiqué, lundi à Libreville, le ministre de l'agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch. Exposant l'expérience marocaine dans le domaine agricole à travers le Plan Maroc Vert, en ouverture de la 1ère édition de la Foire agricole internationale de la capitale gabonaise, dont le Royaume est l'invité d'honneur, le ministre a rappelé la solidité des liens entre les deux pays. Ces liens qui, a-t-il noté, trouvent leur origine dans les fortes relations d'amitié existant entre Son Excellence le Président Ali Bongo Odimba et Sa Majesté le Roi Mohammed VI. ''Le secteur agricole constitue aujourd'hui l'un des piliers majeurs de cette coopération rapprochée entre les deux pays et ce, grâce à une volonté et un engagement communs de mise à niveau du secteur agricole'', a-t-il ajouté lors de cette rencontre marquée par la présence d'une importante délégation marocaine d'opérateurs et responsables du secteur agricole. Le renforcement des relations économiques, particulièrement dans le secteur agricole présente, en effet, une avancée de taille dans la coopération Sud-Sud dans un continent où la sécurité alimentaire constitue un enjeu majeur, a-t-il relevé. Par ailleurs, M. Akhannouch a souligné que le Plan Maroc Vert a d'ores et déjà posé les fondements d'un nouvel ordre agraire au Maroc. En l'espace de 5 ans, cette stratégie a permis de faire traverser au secteur d'importants paliers, a-t-il souligné, rappelant que pour la période 2008-2012, la superficie agricole productive au Maroc s'est améliorée de 11 pc, passant à près de 8 millions d'hectares, alors que la production agricole a bondi de plus de 45 pc pour cumuler un total supérieur de 42 millions de tonnes toutes filières confondues. L'expérience marocaine constitue un moyen de renforcement de la coopération entre les deux pays à travers un partage d'expertise, a ajouté M. Akhannouch. Pour sa part, le Premier ministre gabonais Raymond Ndong Sima a reconnu que plus d'efforts doivent être consentis afin de se défaire d'une extrême dépendance à l'importation, due essentiellement à la faiblesse du secteur agricole, soulignant que la cherté de la vie demeure logiquement la conséquence inéluctablement de cette situation. 'Cela alors que notre agriculture dispose de tous les atouts qui la prédestinent à assurer une autosuffisance alimentaire et même envisager l'exportation'', a regretté le chef du gouvernement gabonais, mettant l'accent sur la nécessité impérieuse de mettre fin à ce paradoxe. De son côté, le ministre gabonais de l'agriculture, de la pêche, de l'élevage et du développement rural, Julien Nkoghe Bekalé a indiqué que le gouvernement aspire à redonner au secteur agricole la place qui est la sienne, en s'inspirant notamment du succès de l'expérience marocaine en la matière. Le secteur agricole au Gabon est un chantier en pleine transformation, à même d'en faire à la fois un vecteur et une locomotive du développement socio-économique et territorial, a-t-il dit, mettant en avant les efforts menés en ce sens, en particulier la mise en place d'un plan national d'investissement agricole et de sécurité alimentaire, ainsi que la stratégie nationale d'opérationnalisation du Plan Gabon Vert, un des piliers de Plan stratégique Gabon émergent. Autrefois secteur indispensable de l'économie nationale avec une contribution de 32 pc au PIB national il y a 30 ans, l'agriculture a perdu de sa verve ( ) tellement elle ne représente plus que 2 pc du PIB, a-t-il déploré. Cette première Foire agricole internationale du Gabon, qui se poursuivra jusqu'au 27 courant, est initiée dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l'alimentation et de la Journée nationale de l'agriculture. Elle réunit une centaine d exposants représentant une dizaine de pays africains. Le programme comprend la tenue des premières assises nationales de l'agriculture, en présence d'experts, universitaires et techniciens qui auront à réfléchir sur la concrétisation du nouveau modèle gabonais dans le domaine de l'agriculture. Ils débattront à cette occasion des voies et moyens à même de sortir le secteur agricole de sa situation actuelle qui vit au rythme de multiples difficultés, notamment une faible production agricole, une agro-industrie peu développée et un élevage sommaire. Ces manifestations s'inscrivent également dans le cadre des efforts menés par les pouvoir publics au Gabon qui s'attachent à concilier les multiples atouts dont dispose le pays dans ce secteur pour assurer une autonomie alimentaire, à savoir plus de 5 millions d'hectares de terres cultivables, des conditions agro-écologiques favorables et d'importantes ressources en eau et en produits halieutiques.

22 octobre 2013

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