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Les semences sélectionnées contribuent à hauteur de 50 % à l'amélioration de la productivité agricole

15/02/2015 - El Jadida,  Les semences sélectionnées ont montré leur  efficacité dans l'amélioration et le développement de la productivité agricole à hauteur de 50 %, a indiqué, samedi à Sidi Bennour, le Secrétaire général du  ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime, M. Mohamed Sadiki. M. Sadiki, qui s'exprimait à l'ouverture d'une journée d'études sur  l'utilisation des semences sélectionnées, sous le thème "le secteur des  semences au service du développement et l'accompagnement des objectifs du « Plan Maroc Vert »', a souligné l'importance des semences sélectionnées et certifiées  dans les systèmes de production agricole durable.  Il a, à cette occasion, rappelé le programme contractuel entre l'Etat et les professionnels pour la mise en œuvre du Plan Maroc vert, à travers notamment le développement du marketing des semences sélectionnées et des programmes de la recherche scientifique en la matière ainsi que l'actualisation du cadre  juridique les réglementant. Il a également appelé tous les intervenants, publics et privés, à conjuguer les efforts pour garantir la viabilité du secteur qui devrait évoluer dans le cadre de la concurrence loyale et les règles de l'art. Pour réussir ce programme contractuel, plusieurs mesures ont été prises comme l'octroi des aides dans le cadre du Fonds de développement agricole et la construction, l'équipement et l'entretien des unités dédiées à cet effet, a  fait savoir le responsable. Le département concerné, en collaboration avec Fédération Nationale Interprofessionnelle des Semences et Plants (FNIS), est en cours d'examiner des propositions relatives à l'augmentation du montant d'aides destinées à la multiplication des semences dans les filières d'orge, de légumineuses et de  pommes de terre, a-t-il ajouté. Organisée sous l'égide du ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime, la FNIS et l'Office régional de mise en valeur de Doukkala, cette rencontre a été marquée par des présentations axées notamment sur "l'état actuel du secteur", "la recherche agricole en matière de semences" et "le  contrôle de la qualité des semences". Le Plan Maroc Vert vise l'augmentation des niveaux d'utilisation des semences certifiées, à l'horizon 2020, à 45 % pour les céréales et la pomme de terre et 100 % pour la betterave, selon un document du ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime. Avec (MAP)

Province de Sefrou : Des projets d'envergure qui consacrent la vision Royale pour un développement durable et intégré du monde rural

12 janvier 2015 - Commune rurale Tazouta (Province de Sefrou) Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a procédé, lundi dans la commune rurale de Tazouta relevant de la province de Sefrou, au lancement d'importants projets hydro-agricoles qui procèdent de la vision royale pour la gestion durable des ressources naturelles et l'impulsion d'une dynamique vertueuse de développement dans le monde rural. Le Souverain a ainsi lancé les projets de construction du barrage "M'dez" sur l'Oued Sebou, de sauvegarde des zones irriguées de la plaine de Saiss, et d'aménagement du bassin versant à l'amont des barrages Allal Fassi, Zelloul et du complexe M'dez Aïn Timedrine, pour une enveloppe budgétaire globale de plus de 5,5 milliards de dirhams (MMDH).    Ces projets, basés sur les résultats d’études prospectives concernant l'exploitation des ressources en eau, permettront de mettre en place une gestion durable de cette ressource et de préserver les écosystèmes de la région. La plaine fertile de Saïss, importante zone agricole du Royaume, se trouvera ainsi dotée d'un levier de promotion économique indéniable permettant de capter des investissements novateurs et de jouer ainsi un rôle catalyseur de la croissance de ce secteur vital pour l’économie marocaine.     Situé sur l'oued Sebou, à 58 km au sud-est de la ville de Sefrou, le barrage M'dez mobilise des investissements de l'ordre de 1,5 milliard de dirhams. Il a pour première mission de capter, dans le cadre de la sauvegarde de la plaine de Saïss, les ressources hydriques des zones excédentaires pour en faire bénéficier celles à potentiel de développement ou qui connaissent un déficit pluviométrique.    Avec une capacité de retenue de 700 millions de m3, dont 125 millions de m3 programmés annuellement pour l’irrigation, ce barrage devra aussi contribuer à l'alimentation en eau potable des centres avoisinants, à l'amélioration du niveau de protection des zones situées en aval contre les inondations, outre la possibilité de production de l'énergie hydroélectrique.    La réalisation de cette structure aura d'importantes retombées socio-économiques grâce à la création de près de 400.000 jours de travail pendant les travaux, l'amélioration des qualifications de la main d'œuvre locale et le développement de l'éco-tourisme à la faveur de l'exploitation de la retenue du barrage qui sera fin prêt en 2018. Dans ce même sens, la déviation de la route provinciale 5016 permettra le désenclavement de plusieurs communes rurales.    Financé par le budget général de l'Etat, ce projet constitue la pièce maîtresse du schéma d’aménagement du haut Sebou entamé dans les années quatre-vingt par la réalisation du complexe Allal Al Fassi – Matmata, en service depuis 1990.  Plus spécifiquement, concernant l’activité agricole, un projet de sauvegarde des zones irriguées de la plaine de Saiss a été lancé par le Souverain à cette occasion.    S’inscrivant dans le cadre de la stratégie du Plan Maroc Vert, ce projet (3,8 MMDH) porte sur plus de 22.000 ha et bénéficiera à 4.800 agriculteurs. Il permettra de palier au déficit des nappes phréatiques, d'améliorer considérablement les rendements et les revenus à l'hectare des agriculteurs, et de créer près de 3.000 emplois.    Ce projet, qui sera fin prêt en 2019, consistera en l'implantation d'une prise d'eau sur la rive gauche du barrage M'dez, et ce pour le transfert de la dotation de 125 millions de m3 d'eau par an vers la plaine du Saïss, la construction d'un tunnel de 12 km et d'un canal principal (78 km).   Il portera également sur la mise en place d'un réseau d'adduction des eaux d'irrigation, financé dans le cadre d'un partenariat public/privé.   Le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, M. Aziz Akhannouch a déclaré à la presse à en marge du  lancement de ces projets : "Avec la construction de ce barrage, Sa Majesté le Roi Mohammed VI soutient les efforts des agriculteurs dans la plaine du Saiss en donnant ses hautes instructions pour le lancement de ce projet innovant et ingénieux . C'est une solution qui permettra d'inscrire l'agriculture de cette région dans la durabilité tout en assurant une gestion équilibrée et viable des ressources hydriques. Avec ce projet, la plaine du saiss qui s'étend sur  200.000 hectares passe du rouge au vert, du déficit  a l'excédent hydrique" Dans le cadre de la mise en valeur de la plaine du Saiss, un programme d'aménagement du bassin versant à l'amont des barrages Allal Fassi, Zelloul et du complexe M'dez-Aïn Timedrine, est mis en oeuvre par le Haut-commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification avec une enveloppe budgétaire de 225 millions de DH.   Ce programme, qui s'étend sur la période 2015-2024, contribuera à la réduction de l'envasement du barrage M'dez, la lutte contre l'érosion du sol, la préservation des écosystèmes et la réhabilitation des zones forestières sur une superficie de 71.600 ha, le désenclavement de communes rurales de la région et la protection contre les risques d'inondations.    A travers, cet important projet, le Maroc capitalise sur sa longue expérience de gestion des espaces agricoles et des ressources hydriques pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre de la Stratégie du Plan Maroc Vert qui ambitionne de faire du secteur agricole un levier prioritaire du développement socio-économique.     Grâce à ses agriculteurs, mais aussi à ses ingénieurs, techniciens, administrateurs et agents de maîtrises qualifiés dans le domaine agricole et formés dans les écoles nationales, le Royaume dispose d’un important vivier de compétences lui permettant de mettre en place des projets complexes et innovants et de faire profiter les pays amis des acquis de son savoir-faire. Avec MAP

13 janvier 2015

Africa ‘Must Rethink Approach to Agriculture Investment’

The future could be bright for Africa’s agriculture. But to realize its full potential the continent’s governments need to rethink their approach to encouraging investment, Morocco’s Agriculture Minister Aziz Akhannouch says. “I firmly believe the future of agriculture is in Africa. It has a lot of natural resources including water and very fertile soils,” Akhannouch says, “but it needs a lot of research—and a lot of financing.” The key, Akhannouch asserts, is for governments across the continent to create an environment that is more conducive to investment. “Then we can start to see an unleashing of the potential,” he adds. According to the World Bank’s 2013 report on African agriculture, the continent is home to almost half of the world’s uncultivated land that is suited for growing food crops and its harvests habitually yield far less than they could, particularly for key crops such as maize. Much of the food grown in Africa goes to waste—by some estimates, as much as 50% of the produce in some countries never makes it to market. African countries that have vast tracts of underutilized potential farmland include many that are more commonly associated with poverty, strife or hunger, such as Ethiopia, Angola and the Democratic Republic of Congo. Daniel Hulls, CEO of AgDevCo, a London-based social impact investor and agricultural project developer, describes the potential in Africa as “massive” and estimates that only 6% or 7% of the continent’s viable arable land is cultivated. “Of that, only 4% is irrigated,” he notes. “It’s a vast amount of land and it’s tremendously underutilized.” The World Bank estimates that Africa could more than triple the value of its food output from $313 billion a year to $1 trillion if its governments were to “radically rethink their policies and support to agriculture.” Akhannouch says African governments could attract more investment by better defining the value proposition for investors—something Morocco has done as part of its own successful efforts to boost its agricultural productivity. Since 2008, under its so-called Plan Vert (Green Plan), Morocco has boosted agricultural output by more than 40%. The strategy is aimed at growing both small-scale farming and larger-scale commercial agriculture through a range of reforms in areas such as water management, access to inputs—such as seed and fertilizers—and improving access for farmers to their markets. At the center of Plan Vert, though, is investment, Akhannouch says. “We clearly laid out the agricultural opportunities offered. The agency [managing Plan Vert] effectively aggregates projects into packages that will be attractive to investors.” Governments of other African countries looking to boost their agricultural output could follow a similar strategy, he asserts. “Aggregating agricultural projects together will make them viable for larger investors,” he says. Hulls agrees that such a strategy could help unlock some potential investment. “It’s not the absence of capital that’s holding back investment, it’s the absence of bankable projects that is the problem,” he notes. Aggregating smaller farms into packages that catch the attention of investors won’t be enough, though, he argues. The obstacles to private investment in African agriculture are significant, Hulls adds, including high transaction costs, poor transportation infrastructure, uncertainty over land ownership rights and a lack of market infrastructure. Kindra Halvorson, regional director for East Africa at TechnoServe, a nonprofit organization that develops business solutions to poverty, says one of the major inhibitors of agricultural investment is the unpredictability of government policies in many countries: “Governments need to focus on…creating a consistent, predictable environment,” she says. Akhannouch agrees that the government’s role in supporting agricultural reform is crucial, and highlights the unwavering support of Morocco’s King Mohammed VI as a key factor in Plan Vert’s success. Dan Keeler/The Wall Street Journal

17 décembre 2014

Plus de 20 pays africains expriment à Marrakech leur volonté de renforcer la Coopération Sud-Sud avec le soutien du Maroc

Marrakech, 14 déc. 2014 Des ministres et responsables du secteur  agricole de plus de vingt pays africains ont affirmé, dimanche à Marrakech,  leur volonté de renforcer le rôle de la Coopération Sud-Sud, avec le soutien du  Maroc et d'autres pays en développement, sous ses formes diverses et  évolutives, particulièrement dans les domaines de l'alimentation et de  l'agriculture. Dans une ''Déclaration de Marrakech'' sanctionnant les travaux d'une  conférence internationale sur la coopération Sud-Sud dans le domaine de  l'agriculture et de la sécurité alimentaire, un évènement placé sous le Haut  patronage de SM le Roi Mohammed VI, ils ont salué l'engagement effectif, à la  fois technique et financier, du Maroc en faveur de la coopération Sud-Sud et  réaffirmé la volonté d'aller de l'avant dans cette forme de coopération. "Reconnaissant que l'expérience des pays africains varie considérablement,  certains pays ayant à leur actif des réalisations appréciables dans divers  domaines de développement, a l'instar du Maroc, dont l'expérience peut profiter  a d'autres pays'', ont souligné les participants à ce conclave, exprimant leur  ''attachement à la Coopération Sud-Sud en tant que dispositif abouti de  coopération internationale, motivé par un esprit de solidarité et une approche  bénéficiant a tous les intéressés''. ''Nous Réaffirmons notre volonté de renforcer le rôle de la Coopération  Sud-Sud avec le soutien du Maroc et d'autres pays en développement, sous ses  formes diverses et évolutives, dans les domaines de l'alimentation, de  l'agriculture, des ressources naturelles, de l'éducation et de la formation  agricole, de la recherche et le développement, et des plateformes  technologiques et d'innovation au service de la sécurité alimentaire en  Afrique'', ont indiqué les signataires du document. Les participants se disent convaincus que ''les pays et les peuples  d'Afrique pourront surmonter les obstacles au développement et d'éliminer la  pauvreté et la faim grâce, entre autres, à la mise en place de mécanismes de  Coopération Sud-Sud propices à l'adoption d'approches innovantes visant  l'appropriation par les pays bénéficiaires des mécanismes leur permettant de  mettre en œuvre leurs propres processus de développement, notamment en matière  d'agriculture et de sécurité alimentaire''. Et d'appeler aussi à fédérer les efforts des divers intervenants autour de  cette coopération Sud-Sud, société civile, secteur privé, acteurs  institutionnels, fondations, académies et tout autre acteur du développement ,  le but étant de relever les défis et d'atteindre les objectifs de  développement, en particulier dans l'hémisphère sud. Les ministres et responsables du secteur agricole des pays africains  participant à ce conclave ont également appelé la FAO à poursuivre sa mission  de facilitateur de la coopération Sud-Sud et à appuyer les efforts déployés par  les gouvernements des pays africains en vue de l'adoption de meilleures  pratiques favorables au progrès agricole à travers l'Afrique. Cette première conférence internationale sur la coopération sud-sud,  organisée par le ministère de l'agriculture et de la pêche maritime et la FAO  sous le thème ''La Coopération Sud-Sud Agricole en Afrique : une nouvelle  approche partenariale'',  a notamment porté sur la question de la sécurité  alimentaire et la petite agriculture ou l'agriculture familiale qui constitue  l'essentiel des activités agricoles sur le continent. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de l'accord général signé entre la  FAO et le Maroc en marge du salon international de l'agriculture de Meknès  (avril 2014) et qui a permis de créer un Fonds fiduciaire pour aider les pays  en développement en Afrique à accroitre leur productivité agricole et atteindre  les objectifs de la sécurité alimentaire. DISCOURS DE Mr LE MINISTRE DÉCLARATION DE MARRAKECH SUR LA COOPÉRATION SUD-SUD

16 décembre 2014

Les dernières pluies améliorent les perspectives de la campagne agricole

03/12/2014 - La région du Souss enregistre des records de disponibilités hydriques Les pluies enregistrées lors des dernières semaines auront un effet très positif sur le déroulement de la campagne agricole 2014/2015. Le cumul pluviométrique moyen national au 2 Décembre 2014 à 6h s'établit à 186,4 mm, soit une hausse de 76% par rapport à une année normale (105,8 mm) et de 142% par rapport à la campagne précédente (77,1 mm) à la même date. La réserve des barrages à usage agricole s'élève à 8,64 Milliards de m3 contre 8,66 Milliards de m3 lors de la campagne précédente à la même date. Le taux global de remplissage est, lui, resté identique à celui de la campagne précédant avec 64%. Pour les cultures de printemps, les conditions climatiques sont particulièrement favorables pour les semis précoces et créent un contexte idéal pour l’accélération de l’installation des céréales semi tardives. Les cultures fourragères bénéficient également des dernières précipitations notamment dans les zones irriguées garantissant une augmentation de la production fourragères et des disponibilités alimentaires pour le cheptel. Enfin, les cultures industrielles comme la betterave à sucre seront également favorablement impactées. A aujourd'hui, les travaux du sol ont atteint 3,7MHa (+30% vs 2013/2014) et la superficie emblavée s'établit à 3,1MHa dont 2,7MHa en céréales (+73%). Enfin sur 1,8MQx de semences certifiés disponibles, 1,1MQx ont déjà été commercialisées. Ces réalisations démontrent le niveau de confiance que les dernières pluies ont suscité chez les agriculteurs. Au niveau régional, ce sont les régions du Sud qui ont connu le cumul pluviométrique le plus important. A titre d'exemple, la région du Souss a atteint un niveau pluviométrique inédit qui a, rien qu'avec ces dernières pluies, dépassé la moyenne de cumul pluviométrique de toute une campagne normale avec 253mm. L'effet sur les parcours peut être qualifié d'exceptionnel notamment pour un périmètre qui a connu trois années consécutives de déficit hydrique. Le taux de remplissage des barrages à usage agricole a atteint 100% à Ouarzazate. Les palmeraies vont ainsi bénéficier d'une irrigation en profondeur, ce qui annonce de bonnes perspectives de démarrage de la campagne 2015/16. Ces pluies ont permis aussi d’améliorer l’état sanitaire de la palmeraie (effet d'essuyage) et donc de générer des économies pour le traitement des arbres. Les fortes pluies cumulées lors de ces dernières semaines ont, toutefois, eu des dégâts limités au niveau de quelques périmètres situés dans le sud. Les impacts sur les filières et ouvrages agricoles touchés restent toujours en cours d'évaluation en raison des difficultés d'accès sur le terrain à certaines de ces zones.

3 décembre 2014

Investir dans l'innovation, clé de voûte pour créer la richesse et réaliser la croissance dans l'agriculture

21/11/2014 - Lors d'une session interactive sur « L'agriculture et la sécurité alimentaire » dans le cadre de la 5ème édition du Sommet Global sur l'Entreprenariat tenue à Marrakech, M. Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et de la Pêche Maritime a souligné que l’investissement dans l'innovation est la clé de voûte pour créer la richesse et réaliser la croissance dans le secteur de l'agriculture. M. le ministre a ajouté que l’amélioration du rendement est nécessaire, mais l’investissement dans l'innovation est beaucoup plus important pour le secteur agricole et que le développement technologique et l'innovation touchent directement les intrants, les facteurs de compétitivité et le rendement de ce secteur. M. Akhannouch a fait observer que plusieurs axes du Plan Maroc Vert (PMV) font la part belle à l'innovation, citant à titre d'exemple le principe d'agrégation qui vise à rassembler les agriculteurs pour travailler ensemble autour d'un objectif commun. Il a poursuivi que le partenariat public-privé est basé aussi sur l'innovation, citant plusieurs exemples à cet égard, notamment à Taroudant avec la réalisation d'un projet d'aménagement hydro-agricole portant sur une superficie de 10.000 ha confiée au secteur privé dans le cadre d'un partenariat public-privé édifiant. M. Akhannouch a cité aussi l'exemple du partenariat public-privé en matière de cession des terres agricoles, de marketing et d'accompagnement des petits agriculteurs dans différents domaines, relevant, dans le même contexte, l'impact positif de la généralisation du semis du monogèrme sur la filière de la betterave à sucre. Lancé en 2009 par le Président américain Barack Obama, le GES est devenu un rendez-vous incontournable des jeunes leaders et entrepreneurs de par le monde. L'édition de Marrakech, organisée conjointement par le Maroc et les Etats-Unis, a été marquée par une dizaine de séances plénières offrant une plateforme de choix pour les différents intervenants afin de faire part de leurs expériences, partager leurs points de vue et débattre autour de thématiques majeures comme la croissance durable, le climat des affaires, l'export, la responsabilité sociale, et d'autres thèmes d'actualité.   Avec (MAP)

25 novembre 2014

Conseil d’Administration de l’ANCFCC

20/11/2014 - L’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC) a tenu, le jeudi 20 novembre 2014 à Rabat, son Conseil d’administration, sous la présidence du ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritimes, M. Aziz Akhannouch, en présence de M. Mohamed Hassad, ministre de l'Intérieur, M. Mohamed Boussaid, ministre de l'Economie et des Finances, M. Aziz Rabbah ministre de l'Equipement, du Transport et de la Logistique et M. Taoufiq Cherkaoui, Directeur Général de l'Agence.

24 novembre 2014

Les semences sélectionnées contribuent à hauteur de 50 % à l'amélioration de la productivité agricole

15/02/2015 - El Jadida,  Les semences sélectionnées ont montré leur  efficacité dans l'amélioration et le développement de la productivité agricole à hauteur de 50 %, a indiqué, samedi à Sidi Bennour, le Secrétaire général du  ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime, M. Mohamed Sadiki. M. Sadiki, qui s'exprimait à l'ouverture d'une journée d'études sur  l'utilisation des semences sélectionnées, sous le thème "le secteur des  semences au service du développement et l'accompagnement des objectifs du « Plan Maroc Vert »', a souligné l'importance des semences sélectionnées et certifiées  dans les systèmes de production agricole durable.  Il a, à cette occasion, rappelé le programme contractuel entre l'Etat et les professionnels pour la mise en œuvre du Plan Maroc vert, à travers notamment le développement du marketing des semences sélectionnées et des programmes de la recherche scientifique en la matière ainsi que l'actualisation du cadre  juridique les réglementant. Il a également appelé tous les intervenants, publics et privés, à conjuguer les efforts pour garantir la viabilité du secteur qui devrait évoluer dans le cadre de la concurrence loyale et les règles de l'art. Pour réussir ce programme contractuel, plusieurs mesures ont été prises comme l'octroi des aides dans le cadre du Fonds de développement agricole et la construction, l'équipement et l'entretien des unités dédiées à cet effet, a  fait savoir le responsable. Le département concerné, en collaboration avec Fédération Nationale Interprofessionnelle des Semences et Plants (FNIS), est en cours d'examiner des propositions relatives à l'augmentation du montant d'aides destinées à la multiplication des semences dans les filières d'orge, de légumineuses et de  pommes de terre, a-t-il ajouté. Organisée sous l'égide du ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime, la FNIS et l'Office régional de mise en valeur de Doukkala, cette rencontre a été marquée par des présentations axées notamment sur "l'état actuel du secteur", "la recherche agricole en matière de semences" et "le  contrôle de la qualité des semences". Le Plan Maroc Vert vise l'augmentation des niveaux d'utilisation des semences certifiées, à l'horizon 2020, à 45 % pour les céréales et la pomme de terre et 100 % pour la betterave, selon un document du ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime. Avec (MAP)

16 février 2015

Participation du Maroc à la 80ème édition de la Semaine Verte Internationale de Berlin

Berlin, 16 janvier 2015 Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Maritime, M. Aziz Akhannouch a inauguré vendredi 16 janvier 2015 à Berlin le pavillon marocain à la 80ème édition de la Semaine Verte Internationale. Accompagné de l'ambassadeur du Maroc en Allemagne, Omar Zniber, le ministre a visité les différents stands consacrés aux produits agricoles marocains, dont le safran, l'huile d'Argan et les produits dérivés, l'huile d'olive, le cactus et ses dérivés, les prunes séchées, les dattes, différentes sortes de couscous, les plantes aromatiques, les figues séchées, les câpres, le poivre et le miel. La participation du Maroc constitue une occasion de promouvoir les coopératives marocaines afin de développer leurs produits dans le cadre du Plan Maroc Vert. Le Maroc aspire, à travers cette édition, de tirer profit des acquis accumulés tout au long de ces précédentes participations et à promouvoir les produits agricoles. En marge de cette visite, M. Le ministre a eu des entretiens avec plusieurs responsables allemands et a procédé à la signature d’une convention avec le président du conseil d'administration, de la Semaine Verte Internationale de Berlin, en vertu de laquelle, le Maroc sera l'invité d'honneur de l'édition 2016 de cet événement d'envergure. Selon le ministre, cette convention consacre le Maroc comme invité d'honneur et partenaire de l'édition 2016 de la semaine internationale de l'agriculture. Elle traduit les relations solides distinguées unissant le Maroc et l'Allemagne et la confiance mutuelle entre les deux pays, ainsi que la confiance en les efforts déployés par le Maroc dans différents domaines dont l'agriculture. Le Maroc veillera à ce que la participation à la Semaine Verte Internationale soit hissée au niveau des attentes de SM le Roi Mohammed VI et ce, à travers une forte participation des grands et petits agriculteurs et coopératives à cet événement international d'envergure. De son côté, le président du Conseil d'Administration du salon a souligné que le Maroc réunit toutes les conditions pour être un partenaire privilégié de la prochaine édition. Avec MAP

13 février 2015

Lancement du nouveau Système National d’Identification et de Traçabilité animale (SNIT)

Berkane, 02 février 2015                                                Une première en Afrique du nord Le Ministre de l'Agriculture donne également le coup d’envoi de la 1ère étape du village itinérant du conseil agricole. Le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, M. Aziz Akhannouch, a présidé, le mardi 3 février 2015 à l’Agropole de Berkane, la cérémonie de lancement du nouveau Système National d’Identification et de Traçabilité animale (SNIT), accompagné du Wali de la Région de l’Oriental, M. Mohamed Mhidia, du Gouverneur de la province de Berkane, M. Abdelhak Haoudi, des directeurs centraux et régionaux, des élus locaux ainsi que des professionnels du secteur. Le système d’identification et de traçabilité animale s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des actions prévues par le Plan Maroc Vert. Premier du genre à l’échelle nord-africaine, ce système utilise une technologie innovante dans ce domaine, basée sur l’identification des animaux par des boucles électroniques qui fonctionnent par radiofréquence (RFID). Les bovins et les camelins sont les premières espèces animales concernées par ce programme d’identification et chaque animal portera aux oreilles une paire de boucles portant numéro et puce électronique activée, lue par un lecteur électronique de boucles. Les données concernant l’animal identifié et son détenteur sont enregistrés sur le lecteur et transmises vers la base de données nationale d’identification. La mise en place de ce nouveau dispositif d’identification des animaux au niveau national permettra d’améliorer l’efficacité de gestion des programmes sanitaires et de contrôle des performances zootechniques. A travers ce système, il sera possible retracer à travers toutes les étapes de production, de transformation et de distribution, le cheminement des animaux et leurs dérivés, permettant ainsi de retirer du marché et de rappeler des produits susceptibles de constituer un danger pour la santé du consommateur. Ce système doit permettre de surcroit, de valoriser les produits nationaux et de les promouvoir à l’export. Il a été procédé au terme de la démonstration concernant le fonctionnement de l’application informatique relative à l’identification animale, à la signature de trois conventions avec la Fédération interprofessionnelle Marocaine du Lait (FIMALAIT), la Fédération Interprofessionnelle des Viandes Rouges (FIVIAR) et l’Ordre National des Vétérinaires. Ces conventions définissent le cadre et les conditions générales régissant les relations de partenariat et de coopération pour l’identification des bovins par la mise en application du SNIT ainsi que les engagements de chaque partie. Elles  visent à assurer l’identification de tout le cheptel bovin selon le SNIT, garantir la traçabilité et le suivi des mouvements des bovins et disposer d’une base de données nationale sur les bovins identifiés et sur l’élevage des bovins permettant d’assurer leur suivi sanitaire et zootechnique. En marge de la journée, le Ministre a donné le coup d’envoi à la 1ère étape du village itinérant du Conseil Agricole organisé par l’Office National du Conseil Agricole (ONCA) et visité un certain nombre de projets agricoles. Il s’agit du lancement des travaux de construction d’une unité d’aliment de bétail, de la visite d’une unité de fabrication de fromage et d’une station de conditionnement des agrumes. Il a également assisté au niveau d’une ferme d’élevage à l’opération d’identification sur plusieurs espèces de bovins et de camelins.  

13 février 2015

Le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime préside les 1ères Rencontres des Viandes Rouges

11/02/2015 - Le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, M. Aziz Akhannouch, a présidé, le mercredi 11 février 2015 à l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II-Rabat, les 1ères Rencontres des Viandes Rouges organisées sous le thème « Atouts et contraintes de la filière Viandes Rouges », accompagné du Président de la Fédération Interprofessionnelle des Viandes Rouges (FIVIAR), des Présidents des Associations professionnelles, des Présidents des Chambres d’Agriculture et de hauts responsables du ministère de l’Agriculture. Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. le ministre a mis en exergue l’importance socio-économique et culturelle considérable de la filière viandes rouges dans l’agriculture marocaine, en particulier pour les petits agriculteurs pour qui c’est une source de revenus à la fois régulière mais aussi ponctuelle permettant de faire face aux aléas . La valeur ajoutée de la filière est de 18 milliards de dirhams représentant près de 18% du PIB agricole. Un million cent mille exploitations pratiquent l’élevage, ce qui représente près de 75 % des exploitations agricoles totales. En terme d’emploi, l’élevage génère environ 85 millions de journées de travail et touchent 2,5 millions de personnes, soit 44% de la population, active agricole. L’organisation de ces 1ères Rencontres des Viandes Rouges est le fruit du partenariat entre le ministère et les professionnels du secteur, notamment la Fédération Interprofessionnelle des Viandes Rouges (FIVIAR), dans le cadre du contrat-programme 2009 et 2014, et  montre le succès réalisé par la filière ainsi que le dynamisme de l’interprofession et des associations qui la constituent. Les résultats sont encourageants ; ils ont permis d’accroitre la production de viande qui a atteint 490 000 tonnes en 2013 contre un objectif 2014 de 450 000 tonnes, soit un dépassement de près de 10%. De même que la consommation annuelle par habitant est passée de 11,7 kg en 2009 à 14,2 kg pour un objectif de 13,5 kg. Grâce aux programmes d’amélioration génétique, le poids carcasse moyen de la filière bovine est passé de 176 kg à plus de 212 kg et pour les ovins, il est passé de 13 à 15 kg, ce qui a permis l’augmentation du chiffre d’affaires de 25% sur cette période. Outre les performances quantitatives, la filière a enregistré des gains qualitatifs au cours de la mise en œuvre du 1er contrat-programme notamment sur le plan réglementaire avec la publication de la loi relative à la sécurité sanitaire et du décret relatif à la libre circulation des viandes foraines qui est un jalon primordial pour l’intensification de l’investissement privé dans l’aval du secteur. Les résultats prometteurs obtenus ont conduit à la signature d’un 2ème contrat-programme avec la FIVIAR lors des dernières Assises de l’Agriculture à Meknès en avril 2014, et ce pour consolider les acquis sur l’amont et de développer les volets liés à la valorisation, la transformation et la commercialisation. Ceux-ci viennent de se renforcer par le lancement par l’ONSSA, du Système National d’Identification et de Traçabilité Animale (SNIT) qui donnera une visibilité sur l’état de santé et de qualité nutritive du cheptel bovin et camelin et permettra surtout aux opérateurs d’avoir des informations précises sur la vie de l’animal et son circuit de commercialisation.  

13 février 2015

Province de Sefrou : Des projets d'envergure qui consacrent la vision Royale pour un développement durable et intégré du monde rural

12 janvier 2015 - Commune rurale Tazouta (Province de Sefrou) Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a procédé, lundi dans la commune rurale de Tazouta relevant de la province de Sefrou, au lancement d'importants projets hydro-agricoles qui procèdent de la vision royale pour la gestion durable des ressources naturelles et l'impulsion d'une dynamique vertueuse de développement dans le monde rural. Le Souverain a ainsi lancé les projets de construction du barrage "M'dez" sur l'Oued Sebou, de sauvegarde des zones irriguées de la plaine de Saiss, et d'aménagement du bassin versant à l'amont des barrages Allal Fassi, Zelloul et du complexe M'dez Aïn Timedrine, pour une enveloppe budgétaire globale de plus de 5,5 milliards de dirhams (MMDH).    Ces projets, basés sur les résultats d’études prospectives concernant l'exploitation des ressources en eau, permettront de mettre en place une gestion durable de cette ressource et de préserver les écosystèmes de la région. La plaine fertile de Saïss, importante zone agricole du Royaume, se trouvera ainsi dotée d'un levier de promotion économique indéniable permettant de capter des investissements novateurs et de jouer ainsi un rôle catalyseur de la croissance de ce secteur vital pour l’économie marocaine.     Situé sur l'oued Sebou, à 58 km au sud-est de la ville de Sefrou, le barrage M'dez mobilise des investissements de l'ordre de 1,5 milliard de dirhams. Il a pour première mission de capter, dans le cadre de la sauvegarde de la plaine de Saïss, les ressources hydriques des zones excédentaires pour en faire bénéficier celles à potentiel de développement ou qui connaissent un déficit pluviométrique.    Avec une capacité de retenue de 700 millions de m3, dont 125 millions de m3 programmés annuellement pour l’irrigation, ce barrage devra aussi contribuer à l'alimentation en eau potable des centres avoisinants, à l'amélioration du niveau de protection des zones situées en aval contre les inondations, outre la possibilité de production de l'énergie hydroélectrique.    La réalisation de cette structure aura d'importantes retombées socio-économiques grâce à la création de près de 400.000 jours de travail pendant les travaux, l'amélioration des qualifications de la main d'œuvre locale et le développement de l'éco-tourisme à la faveur de l'exploitation de la retenue du barrage qui sera fin prêt en 2018. Dans ce même sens, la déviation de la route provinciale 5016 permettra le désenclavement de plusieurs communes rurales.    Financé par le budget général de l'Etat, ce projet constitue la pièce maîtresse du schéma d’aménagement du haut Sebou entamé dans les années quatre-vingt par la réalisation du complexe Allal Al Fassi – Matmata, en service depuis 1990.  Plus spécifiquement, concernant l’activité agricole, un projet de sauvegarde des zones irriguées de la plaine de Saiss a été lancé par le Souverain à cette occasion.    S’inscrivant dans le cadre de la stratégie du Plan Maroc Vert, ce projet (3,8 MMDH) porte sur plus de 22.000 ha et bénéficiera à 4.800 agriculteurs. Il permettra de palier au déficit des nappes phréatiques, d'améliorer considérablement les rendements et les revenus à l'hectare des agriculteurs, et de créer près de 3.000 emplois.    Ce projet, qui sera fin prêt en 2019, consistera en l'implantation d'une prise d'eau sur la rive gauche du barrage M'dez, et ce pour le transfert de la dotation de 125 millions de m3 d'eau par an vers la plaine du Saïss, la construction d'un tunnel de 12 km et d'un canal principal (78 km).   Il portera également sur la mise en place d'un réseau d'adduction des eaux d'irrigation, financé dans le cadre d'un partenariat public/privé.   Le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, M. Aziz Akhannouch a déclaré à la presse à en marge du  lancement de ces projets : "Avec la construction de ce barrage, Sa Majesté le Roi Mohammed VI soutient les efforts des agriculteurs dans la plaine du Saiss en donnant ses hautes instructions pour le lancement de ce projet innovant et ingénieux . C'est une solution qui permettra d'inscrire l'agriculture de cette région dans la durabilité tout en assurant une gestion équilibrée et viable des ressources hydriques. Avec ce projet, la plaine du saiss qui s'étend sur  200.000 hectares passe du rouge au vert, du déficit  a l'excédent hydrique" Dans le cadre de la mise en valeur de la plaine du Saiss, un programme d'aménagement du bassin versant à l'amont des barrages Allal Fassi, Zelloul et du complexe M'dez-Aïn Timedrine, est mis en oeuvre par le Haut-commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification avec une enveloppe budgétaire de 225 millions de DH.   Ce programme, qui s'étend sur la période 2015-2024, contribuera à la réduction de l'envasement du barrage M'dez, la lutte contre l'érosion du sol, la préservation des écosystèmes et la réhabilitation des zones forestières sur une superficie de 71.600 ha, le désenclavement de communes rurales de la région et la protection contre les risques d'inondations.    A travers, cet important projet, le Maroc capitalise sur sa longue expérience de gestion des espaces agricoles et des ressources hydriques pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre de la Stratégie du Plan Maroc Vert qui ambitionne de faire du secteur agricole un levier prioritaire du développement socio-économique.     Grâce à ses agriculteurs, mais aussi à ses ingénieurs, techniciens, administrateurs et agents de maîtrises qualifiés dans le domaine agricole et formés dans les écoles nationales, le Royaume dispose d’un important vivier de compétences lui permettant de mettre en place des projets complexes et innovants et de faire profiter les pays amis des acquis de son savoir-faire. Avec MAP

13 janvier 2015

Africa ‘Must Rethink Approach to Agriculture Investment’

The future could be bright for Africa’s agriculture. But to realize its full potential the continent’s governments need to rethink their approach to encouraging investment, Morocco’s Agriculture Minister Aziz Akhannouch says. “I firmly believe the future of agriculture is in Africa. It has a lot of natural resources including water and very fertile soils,” Akhannouch says, “but it needs a lot of research—and a lot of financing.” The key, Akhannouch asserts, is for governments across the continent to create an environment that is more conducive to investment. “Then we can start to see an unleashing of the potential,” he adds. According to the World Bank’s 2013 report on African agriculture, the continent is home to almost half of the world’s uncultivated land that is suited for growing food crops and its harvests habitually yield far less than they could, particularly for key crops such as maize. Much of the food grown in Africa goes to waste—by some estimates, as much as 50% of the produce in some countries never makes it to market. African countries that have vast tracts of underutilized potential farmland include many that are more commonly associated with poverty, strife or hunger, such as Ethiopia, Angola and the Democratic Republic of Congo. Daniel Hulls, CEO of AgDevCo, a London-based social impact investor and agricultural project developer, describes the potential in Africa as “massive” and estimates that only 6% or 7% of the continent’s viable arable land is cultivated. “Of that, only 4% is irrigated,” he notes. “It’s a vast amount of land and it’s tremendously underutilized.” The World Bank estimates that Africa could more than triple the value of its food output from $313 billion a year to $1 trillion if its governments were to “radically rethink their policies and support to agriculture.” Akhannouch says African governments could attract more investment by better defining the value proposition for investors—something Morocco has done as part of its own successful efforts to boost its agricultural productivity. Since 2008, under its so-called Plan Vert (Green Plan), Morocco has boosted agricultural output by more than 40%. The strategy is aimed at growing both small-scale farming and larger-scale commercial agriculture through a range of reforms in areas such as water management, access to inputs—such as seed and fertilizers—and improving access for farmers to their markets. At the center of Plan Vert, though, is investment, Akhannouch says. “We clearly laid out the agricultural opportunities offered. The agency [managing Plan Vert] effectively aggregates projects into packages that will be attractive to investors.” Governments of other African countries looking to boost their agricultural output could follow a similar strategy, he asserts. “Aggregating agricultural projects together will make them viable for larger investors,” he says. Hulls agrees that such a strategy could help unlock some potential investment. “It’s not the absence of capital that’s holding back investment, it’s the absence of bankable projects that is the problem,” he notes. Aggregating smaller farms into packages that catch the attention of investors won’t be enough, though, he argues. The obstacles to private investment in African agriculture are significant, Hulls adds, including high transaction costs, poor transportation infrastructure, uncertainty over land ownership rights and a lack of market infrastructure. Kindra Halvorson, regional director for East Africa at TechnoServe, a nonprofit organization that develops business solutions to poverty, says one of the major inhibitors of agricultural investment is the unpredictability of government policies in many countries: “Governments need to focus on…creating a consistent, predictable environment,” she says. Akhannouch agrees that the government’s role in supporting agricultural reform is crucial, and highlights the unwavering support of Morocco’s King Mohammed VI as a key factor in Plan Vert’s success. Dan Keeler/The Wall Street Journal

17 décembre 2014

Plus de 20 pays africains expriment à Marrakech leur volonté de renforcer la Coopération Sud-Sud avec le soutien du Maroc

Marrakech, 14 déc. 2014 Des ministres et responsables du secteur  agricole de plus de vingt pays africains ont affirmé, dimanche à Marrakech,  leur volonté de renforcer le rôle de la Coopération Sud-Sud, avec le soutien du  Maroc et d'autres pays en développement, sous ses formes diverses et  évolutives, particulièrement dans les domaines de l'alimentation et de  l'agriculture. Dans une ''Déclaration de Marrakech'' sanctionnant les travaux d'une  conférence internationale sur la coopération Sud-Sud dans le domaine de  l'agriculture et de la sécurité alimentaire, un évènement placé sous le Haut  patronage de SM le Roi Mohammed VI, ils ont salué l'engagement effectif, à la  fois technique et financier, du Maroc en faveur de la coopération Sud-Sud et  réaffirmé la volonté d'aller de l'avant dans cette forme de coopération. "Reconnaissant que l'expérience des pays africains varie considérablement,  certains pays ayant à leur actif des réalisations appréciables dans divers  domaines de développement, a l'instar du Maroc, dont l'expérience peut profiter  a d'autres pays'', ont souligné les participants à ce conclave, exprimant leur  ''attachement à la Coopération Sud-Sud en tant que dispositif abouti de  coopération internationale, motivé par un esprit de solidarité et une approche  bénéficiant a tous les intéressés''. ''Nous Réaffirmons notre volonté de renforcer le rôle de la Coopération  Sud-Sud avec le soutien du Maroc et d'autres pays en développement, sous ses  formes diverses et évolutives, dans les domaines de l'alimentation, de  l'agriculture, des ressources naturelles, de l'éducation et de la formation  agricole, de la recherche et le développement, et des plateformes  technologiques et d'innovation au service de la sécurité alimentaire en  Afrique'', ont indiqué les signataires du document. Les participants se disent convaincus que ''les pays et les peuples  d'Afrique pourront surmonter les obstacles au développement et d'éliminer la  pauvreté et la faim grâce, entre autres, à la mise en place de mécanismes de  Coopération Sud-Sud propices à l'adoption d'approches innovantes visant  l'appropriation par les pays bénéficiaires des mécanismes leur permettant de  mettre en œuvre leurs propres processus de développement, notamment en matière  d'agriculture et de sécurité alimentaire''. Et d'appeler aussi à fédérer les efforts des divers intervenants autour de  cette coopération Sud-Sud, société civile, secteur privé, acteurs  institutionnels, fondations, académies et tout autre acteur du développement ,  le but étant de relever les défis et d'atteindre les objectifs de  développement, en particulier dans l'hémisphère sud. Les ministres et responsables du secteur agricole des pays africains  participant à ce conclave ont également appelé la FAO à poursuivre sa mission  de facilitateur de la coopération Sud-Sud et à appuyer les efforts déployés par  les gouvernements des pays africains en vue de l'adoption de meilleures  pratiques favorables au progrès agricole à travers l'Afrique. Cette première conférence internationale sur la coopération sud-sud,  organisée par le ministère de l'agriculture et de la pêche maritime et la FAO  sous le thème ''La Coopération Sud-Sud Agricole en Afrique : une nouvelle  approche partenariale'',  a notamment porté sur la question de la sécurité  alimentaire et la petite agriculture ou l'agriculture familiale qui constitue  l'essentiel des activités agricoles sur le continent. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de l'accord général signé entre la  FAO et le Maroc en marge du salon international de l'agriculture de Meknès  (avril 2014) et qui a permis de créer un Fonds fiduciaire pour aider les pays  en développement en Afrique à accroitre leur productivité agricole et atteindre  les objectifs de la sécurité alimentaire. DISCOURS DE Mr LE MINISTRE DÉCLARATION DE MARRAKECH SUR LA COOPÉRATION SUD-SUD

16 décembre 2014

Les dernières pluies améliorent les perspectives de la campagne agricole

03/12/2014 - La région du Souss enregistre des records de disponibilités hydriques Les pluies enregistrées lors des dernières semaines auront un effet très positif sur le déroulement de la campagne agricole 2014/2015. Le cumul pluviométrique moyen national au 2 Décembre 2014 à 6h s'établit à 186,4 mm, soit une hausse de 76% par rapport à une année normale (105,8 mm) et de 142% par rapport à la campagne précédente (77,1 mm) à la même date. La réserve des barrages à usage agricole s'élève à 8,64 Milliards de m3 contre 8,66 Milliards de m3 lors de la campagne précédente à la même date. Le taux global de remplissage est, lui, resté identique à celui de la campagne précédant avec 64%. Pour les cultures de printemps, les conditions climatiques sont particulièrement favorables pour les semis précoces et créent un contexte idéal pour l’accélération de l’installation des céréales semi tardives. Les cultures fourragères bénéficient également des dernières précipitations notamment dans les zones irriguées garantissant une augmentation de la production fourragères et des disponibilités alimentaires pour le cheptel. Enfin, les cultures industrielles comme la betterave à sucre seront également favorablement impactées. A aujourd'hui, les travaux du sol ont atteint 3,7MHa (+30% vs 2013/2014) et la superficie emblavée s'établit à 3,1MHa dont 2,7MHa en céréales (+73%). Enfin sur 1,8MQx de semences certifiés disponibles, 1,1MQx ont déjà été commercialisées. Ces réalisations démontrent le niveau de confiance que les dernières pluies ont suscité chez les agriculteurs. Au niveau régional, ce sont les régions du Sud qui ont connu le cumul pluviométrique le plus important. A titre d'exemple, la région du Souss a atteint un niveau pluviométrique inédit qui a, rien qu'avec ces dernières pluies, dépassé la moyenne de cumul pluviométrique de toute une campagne normale avec 253mm. L'effet sur les parcours peut être qualifié d'exceptionnel notamment pour un périmètre qui a connu trois années consécutives de déficit hydrique. Le taux de remplissage des barrages à usage agricole a atteint 100% à Ouarzazate. Les palmeraies vont ainsi bénéficier d'une irrigation en profondeur, ce qui annonce de bonnes perspectives de démarrage de la campagne 2015/16. Ces pluies ont permis aussi d’améliorer l’état sanitaire de la palmeraie (effet d'essuyage) et donc de générer des économies pour le traitement des arbres. Les fortes pluies cumulées lors de ces dernières semaines ont, toutefois, eu des dégâts limités au niveau de quelques périmètres situés dans le sud. Les impacts sur les filières et ouvrages agricoles touchés restent toujours en cours d'évaluation en raison des difficultés d'accès sur le terrain à certaines de ces zones.

3 décembre 2014

Investir dans l'innovation, clé de voûte pour créer la richesse et réaliser la croissance dans l'agriculture

21/11/2014 - Lors d'une session interactive sur « L'agriculture et la sécurité alimentaire » dans le cadre de la 5ème édition du Sommet Global sur l'Entreprenariat tenue à Marrakech, M. Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et de la Pêche Maritime a souligné que l’investissement dans l'innovation est la clé de voûte pour créer la richesse et réaliser la croissance dans le secteur de l'agriculture. M. le ministre a ajouté que l’amélioration du rendement est nécessaire, mais l’investissement dans l'innovation est beaucoup plus important pour le secteur agricole et que le développement technologique et l'innovation touchent directement les intrants, les facteurs de compétitivité et le rendement de ce secteur. M. Akhannouch a fait observer que plusieurs axes du Plan Maroc Vert (PMV) font la part belle à l'innovation, citant à titre d'exemple le principe d'agrégation qui vise à rassembler les agriculteurs pour travailler ensemble autour d'un objectif commun. Il a poursuivi que le partenariat public-privé est basé aussi sur l'innovation, citant plusieurs exemples à cet égard, notamment à Taroudant avec la réalisation d'un projet d'aménagement hydro-agricole portant sur une superficie de 10.000 ha confiée au secteur privé dans le cadre d'un partenariat public-privé édifiant. M. Akhannouch a cité aussi l'exemple du partenariat public-privé en matière de cession des terres agricoles, de marketing et d'accompagnement des petits agriculteurs dans différents domaines, relevant, dans le même contexte, l'impact positif de la généralisation du semis du monogèrme sur la filière de la betterave à sucre. Lancé en 2009 par le Président américain Barack Obama, le GES est devenu un rendez-vous incontournable des jeunes leaders et entrepreneurs de par le monde. L'édition de Marrakech, organisée conjointement par le Maroc et les Etats-Unis, a été marquée par une dizaine de séances plénières offrant une plateforme de choix pour les différents intervenants afin de faire part de leurs expériences, partager leurs points de vue et débattre autour de thématiques majeures comme la croissance durable, le climat des affaires, l'export, la responsabilité sociale, et d'autres thèmes d'actualité.   Avec (MAP)

25 novembre 2014

Conseil d’Administration de l’ANCFCC

20/11/2014 - L’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC) a tenu, le jeudi 20 novembre 2014 à Rabat, son Conseil d’administration, sous la présidence du ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritimes, M. Aziz Akhannouch, en présence de M. Mohamed Hassad, ministre de l'Intérieur, M. Mohamed Boussaid, ministre de l'Economie et des Finances, M. Aziz Rabbah ministre de l'Equipement, du Transport et de la Logistique et M. Taoufiq Cherkaoui, Directeur Général de l'Agence.

24 novembre 2014

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