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D’une capacité totale prévue de 220 millions m3, le barrage de Kaddoussa vise à protéger les périmètres oasiens en aval contre les inondations, mais aussi à sécuriser l’irrigation de 5 000 ha et à alimenter en eau potable une population de 15 000 habitants. Le volume qui sera régularisé en année moyenne sera de 33 millions m3, dont 30 millions de m3 seront réservés à l’irrigation des périmètres situés à l’aval du barrage. Le projet de développement de l’irrigation et d’adaptation de l’agriculture irriguée aux changements climatiques à l’aval du barrage de Kaddoussa (PDIAAI-CC) s’inscrit dans le cadre du Programme d’Extension de l’Irrigation « PEI » et du programme établi en 2010 entre l’Etat et les organisations professionnelles pour le développement de la filière des dattes qui prévoie la plantation de 10 000 ha de palmiers dattiers au niveau de la province d’Errachidia. Le projet Kaddoussa (PDIAAI-CC), financé par l’Agence Française de Développement (AFD), le Fonds Vert pour le Climat (Green Climate Fund – GCF) et le Gouvernement du Maroc pour un investissement global de 836 MDH, vise sécuriser, développer et rendre plus résilientes aux changements climatiques les activités agricoles sur un périmètre de 5 000 ha à l’aval du barrage, composé d’oasis et d’extensions hors oasis. Il envisage de préserver les oasis en réalimentant en tête les séguias principales et sécuriser l’agriculture irriguée, qui s’est développée à partir des eaux souterraines, en substituant partiellement ces dernières par les eaux de surface. La consistance du projet porte sur l’irrigation de 825 ha au niveau des oasis traditionnelles, 3 020 ha au niveau des extensions réalisées par des investisseurs privés et 1 055 ha des extensions réalisées par les ayants droits. Concernant les réalisations, les buses d’adduction sur 22 km du barrage au bassin de distribution sont installées à 90%. Un réseau de distribution de 61 km est prévu aussi bien pour les oasis traditionnelles que pour les extensions. Quant à la composante d’adaptation des oasis aux changements climatiques, une base de données socio-économiques, agraires, etc. sur chacune des oasis est créée ainsi que l’identification des différents programmes aux niveaux national et régional d’appui à l’employabilité et à l’entreprenariat pour les mettre au profit des jeunes oasiens de la zone du projet. Le Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES) et le Plan d’Engagement des Parties Prenantes (PEPP) sont mis en œuvre.

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